Ma protégée à dormi tout le reste de la journée, Cédric, Nathan et moi sommes dans le salon, essayant d'anticiper le futur proche. Le lendemain sera le jour du départ.

-J'ai bien réfléchi et je me demande si Paris est une bonne idée finalement...

-Qu'est-ce que tu veux dire, me demanda Ced'

-Ben, sachant que c'est la capitale, y'a deux possibilités : Ou c'est une des dernières villes à avoir tenu, ou c'est pas mieux qu'ici, et là on se retrouvera face à des millions de ces... ces trucs là.

-Ou tu veux qu'on aille si ce n'est Paris ?

-Pourquoi pas essayer de sortir du pays ?

-T'es fou ? On est en quarantaine, d'ailleurs ça se trouve l'Europe entière est touchée, ça s'trouve, le monde entier est touché...

-C'est pas avec ce genre de phrase qu'on avancera, soupirai-je

-Ca nous couteras rien d'essayer, dis Ced'.

-Mis à part la vie, non, répondis-je.
-Bon les gars, demain on risque d'avoir besoin de toute notre énergie, on ferait mieux d'aller dormir.

-T'as raison, dis-je, à demain.

Sur ce je me retourne sur mon canapé et commence à fermer les yeux. Je suis éreinté...


Au début j'ai eu l'impression que c'était dans mon rêves, c'est bruits sourds comme quelqu'un qui tape à la porte, mais j'etends la voix de Nathan...

-Bastien ! Bastien !, me murmura-t-il, réveille toi putain ! On a un soucis là !

Mes yeux s'ouvrirent lentement sur le visage apeuré de Nathan qui me tendait mon arme.

Quelque chose tappait à la porte, les coups étaient de plus en plus insistant, la serrure commencait à bouger dans le mur... Puis ça se stoppa net.

-ouuuuuuf

Tout le monde relacha sa réspiration. Mais c'était pas fini.
Des bruits sourds résonnait sur le plafond et le sol de l'appart... Ils cherchent un passage.

-Putain comment ils ont fait pour nous trouver ?! Murmurai-je à Nathan.

-Je sais pas du tout...

Nathan avait vraiment l'air figé par la peur, d'ailleurs moi aussi j'ai le cœur qui bat à 200 et je sue de partout...

Il commence à avoir des bruits de coups très violent un peu partout autour de l'appart, les fenêtres renforcées avec de simples planches commencent à lacher prise. On sait pas ou donner de la tête, tenant maladroitement nos armes en direction des bruits, mais j'en entends au moins une dizaine.
La tension commence à monter.

-Qu'est-ce qu'on fait putain ? Me demande Ced'
-Je sais pas ! Attends je réfléchi !

On est fait comme des rats. Il faut à tout prix éviter de tirer sinon on est foutus, si ils entrent, on est foutus.