Me voici seul, dans ma chambre, un doigt dans l'oignon, je réfléchis.
Voici Roger qui arrive dans la chambre, musique à fond dans les oreilles, il écoute du Jena Lee.
Le voici qui chante en se dandinant le derrière :
- On a tous un american boyyyyyyyy friends foreverrrrrrrrrrr
Je le regarde, je dois me calmer, ne rien dire, mais le voici qui reprend :
- USSSSSS BOY U U S BOYYYYYYYY OU OYE
Je me lève, enlève mon doigt de mon anus, et le pointe justement vers lui :
- Ta gueule Roger ! Putin tu la ferme ! Ta gueule !
Roger me tire la langue, je suis à bout.
Je me met en caleçon, puis je pars aller me vider, j'ai mal au ventre.
Me voici donc dans les toilettes, ce qui est marrant, c'est qu'avec l'odeur, on peut reconnaitre les gens qui sont à coté de nous, je suis donc sur le trône et je chuchote :
- Alexis ? C'est toi ? Fait pas le mec, je sens ton odeur de merde !
Il ne me répond pas mais je suis sur que c'est lui
- Alexis ? Ptin mec tellement c'est liquide je pisse par les fesses quoi, ignoble ! Des espèces de bouts marron qui sont en train de ...
Une voix me coupe :
- Charles, un peu de tenus !
Oups, c'est le prof d'éco. Je sors en vitesse des toilettes et je m'allonge sur mon lit, pif sur l'oreiller.
Pourquoi il faut que ça m'arrive ? Pourquoi toujours moi ? Je décide de m'allonger dans mon lit et de regarder un film qui a bercer mon enfance : "Babar, le roi des éléphants"
Je m'endors donc en ayant fini se film, il est vraiment chouette ce Babar


- Bouge ton gros culllll on va skierrrrrrrrr !
Je suis complètement dans les vapes, je suis encore dans le palais de babar, j'arrive alors à sortir d'une petite voix :
- Oh oui va y, j'adore ta trompe ...
J'entends un éclat de rire :
- Omygod mec t'es ignoble !
Ce n'était pas Babar, c'était Alexis
Je me lève, m'habille, et je descends manger.
Je mange seul comme un chien, un caniche, puis nous arrivons sur les pistes.
Je ne prend pas le télésiège, je descends, je vais aller m'amuser a jeter des boules de neige sur les enfants.

Me voici allonger derrière un talus, en train de bombarder les enfants de boule de neige, en voici un justement qui se décrotte le nez, je prends une boule et... PAF pleine tête, il tombe par terre, la tête la première, j'explose de rire
C'est tellement drôle de voir le gamin tombé, s'écroulé, et se relever en larme.
- Excuse moi, ça t'amuse de frapper les petits ? Ta quelle age ?
Un adulte, un parent d'un enfant surement, se tient devant moi. Il à les oreille décollés et il a un horrible menton
- J'aime bien votre menton
- Pardon ?
- Il a une jolie forme de cul, il vous arrive de chier par le menton ?
Comme je sens qu'il s'irrite, je me dépêche à me déplacer vers les pistes pour manger avec les autres.

Il n'y a que Alexis et Guillaume qui me parlent encore, je mange donc mon sandwich ignoble pendant que Roger achète des cacahuètes pour nourrir Léa et tous les autres tel un maitre avec ses éléphants.

Mon après midi de ski se déroule normalement, je me prends 3 ou 4 sapins, puis je continue seul, sur mes pistes vertes, jusqu'à ce qu'il commence à neiger. Je cours donc me réfugier dans une auberge.
Je me précipite vers le flipper, j'ai toujours adoré. Mais une petite fille est dessus, je vais user de mon charme, je m'approche d'elle :
- Tu sais que dans cette auberge, on raconte qu'il y a un yéti qui mange ceux qui jouent au flipper...
La petite fille me regarde, horrifier, elle court rejoindre son père.

Cela fait une heure que je joue, je m'arrête lorsque Léa, Maria et Charlotte arrive dans l'auberge à leur tour.
Oh mon dieu, je tremble, il faut que je gère.
Elles sont assis à une table, je m'approche d'elles, puis je commence à prendre la parole :
- Alors ça roule ? Ou plutôt, ça glisse ?
Il n'y a que Laura qui me répond :
- Ouais mais ya une tempête c'est impressionnant ! D'ailleurs Roger n'est toujours pas là...
C'est le moment de me rattraper, je les regarde :
- Il ski avec vous ?
- Oui mais on l'a perdu dans la tempête
Je les regarde, droit dans les yeux, tel un héros :
- Je vais le chercher
Léa me regarde :
- Tu ferais ça ?
- T'inquiète poulette, Roger c'est comme un frère pour moi, je vais pas le laisser tomber, c'est une petite station, je vais le trouver !
Me voici qui ouvre la porte du restaurant, il y en effet beaucoup de neige, un gros barbus de la sécurité me regarde :
- Tu va pas sortir dehors, il y a trop de neige là ?
Je le regarde :
- Si Bob ! Il le faut !
Puis, je remonte mon blouson et je me dirige vers les pistes. Je crie comme un connard :
- ROOOOOGEEEEEEEEEEEER !
Toujours rien, j'avance de plus belle, le vent est puissant, si puissant que je plante mes bâtons pour avancer.
Mon premier bâton vole, j'ai dus mal le planter celui là.
Alors que je plante le deuxième, celui-ci s'envole et me rebondis dans la tête.
Je vacille tout en criant :
- AIE
Je ne vois plus rien, je tombe, les couilles dans la neige.

Je suis au paradis... Je gambade dans la prairie nue à coté de femmes à gros nichon.
J'en regarde une qui suce une sucette, l'autre qui joue au ballon avec sa copine.
Je les regardes, elles sont toutes pour moi
Je m'assois dans un jaccuzi prêt d'une jolie femme qui se met sur moi.
Je reçois un coup de nichon sur la joue gauche, puis un autre coup de nichon sur la joue droite.
J'ouvre un œil !
- AAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Ce n'était pas des coups de nichon, je me fais giflé par un homme.
Je suis toujours allongé, quelqu'un se tient devant moi, je suis encore dehors, il fait très froid, j'ouvre le deuxième œil pour voir mon sauveur.
Je tente de reculer : Un yéti se tient devant moi !
Je pleure tout en criant :
- Je vais être manger par un yétiiiiiiiiiiii, je voulais pas jouer au flipperrrrrrrrr
- Arrête de dire n'importe quoi imbécile.
Je tombe inconscient...

Voici que j'ouvre un œil, puis deux.
Je suis dans mon lit, à l'auberge.
Je ne sais pas ce qui se passe, Alexis viens me voir :
- Demain, on va faire une balade en raquette !
Je le regarde :
- Mais bordel, j'ai rêvé que j'allais dehors pour aller chercher Roger et je me suis fais secourir par un yéti.
Le prof d'éco arrive :
- Et bah t'a eu de la chance, on a voulus jouer les héros ?
- De quoi ?
- T'es sorti dehors et un mec de la sécurité t'a ramené, t'a eu chaud.

En fait non, je n'ai pas rêvé