Il est 6h30 du matin. Il faut vite que je fonce chez Amaury.
Je me précipite dans la chambre de mes parents :
- Papa ! Il faut que tu m'emmène chez un pote ! Papa !
Il dort comme une larve, impossible de le réveiller.
Je fais le tour du lit et m'approche de ma mère :
- Hey ! Maman ! Emmène moi ! Bouge ton oignon ! Allez !
Elle ne se réveille pas, depuis son accident à la tête, elle prend des somnifères pour dormir.
Tant pis, j'y vais à pied.
Je sors dehors en courant et je fonce en direction de la maison d'Amaury.
Il est au abord de 7heure quand je parviens devant sa maison, je sonne et le voici qui sort avec un carton de calendrier dans les mains :
- On embarque ça dans le coffre de la voiture à mon père, j'ai encore 5 carton plein comme ça
- Okay envoie déjà celui là
Je prend le carton et je l'emmène vers la voiture du père à Amaury, j'ai donné rendez vous à tous le monde au lycée, j'espère qu'ils seront là.

Il est 7h20, nous voici au lycée. Bonne nouvelle, beaucoup de personnes sont venus super tôt, on commence à distribuer les calendriers.
Guillaume est au taquet :
- Va y envoie moi trop plein
- Du calme Guillaume
Alexis quand à lui, va tenter de vendre ses calendrier 30 euros, il va dire que c'est pour une associations pour les enfants handicapés parait-il
je sais pas trop quoi. Il est horrible
Une fois les cartons distribués, je regarde Amaury
- Si tu veux je t'achète un pain au chocolat à la boulangerie ? Tu t'es levé tôt ce matin
- Ouais merci.
Je me dirige vers la boulangerie et je demande deux pains au chocolats. Cette même boulangerie, ou, des mois plutôt, j'avais laissé tombé une baguette par terre que je n'ai pas voulus ramasser. Tellement de souvenirs qu'il faut que la boulangère hausse la voix pour me réveiller:
- VOS PAINS AU CHOCOLATS
- Oups pardon, je matais le cul de la vielle
- Pardon ?
- Nan c'était une blague, bonne journée au revoir madame
- Au revoir
Quelle adresse, je suis devenus tellement habile avec les gens. Suis je devenus Normal ?
J'amène les pains au chocolats à Amaury, puis je prends une quinzaine de calendriers que je vais vendre aux gens.
Je leur est dit qu'on se retrouve à midi. J'espère qu'ils auront tout vendus.

Il est midi.
Nous voici tous réunis devant le lycée, je sors ma mallette de poker que j'ai vidé hier soir et je demande l'argent à tout le monde.
J'ai une sacré somme, celui qui ma rapporté le plus c'est tout de même Alexis.
- C'est pas pour critiquer Kirikou et Caro, mais, vous n'avez rien foutus, vous m'avez ramenez 15euros chacun quoi, bon Caro, je peux comprendre que tu les ais manger, mais toi Kirikou, tu me déçois
Je reçois quelques insultes mais je ferme la mallette et je m'adresse à tous le monde :
- Merci à tous ! Rentrer chez vous et à demain, je m'occupe de tout ! Penser à trouver un déguisement original en C, je compte sur vous.

J'appelle mon père :
- T'es réveillé cette fois papa ?
- Depuis 6heure du matin au moins fiston ! Tu sais comment es ton père
- Ordure, tu dormais comme une larve ce matin quand j'ai voulus te réveiller.
- Ah ?
- Bon je t'appelle pour te demander si tu pouvais venir faire les courses avec moi, j'ai besoin de ta camionnette pour tout stocker.
- Aussitôt dit aussitôt fait, je fonce dans ma camionnette à tout de suite.

Ça fait un quart d'heure que j'attends, qu'est ce qui fou ? Au moment ou je crois l'apercevoir au loin, une voix retenti derrière mes oreilles.

- Hey ! Salut Charles
Léa se tient devant moi
Avec les évènements, j'oubliais presque mon problème de pénis.
- Je peut venir avec toi faire les courses ?
- Heu ouais si tu veux, mais ne t'inquiète pas...
- Pourquoi ?
- Pour la camion...
TUTUTUTUTUTU
Mon père vient de freiner brusquement devant nous
- Coucou les tourtereaux, allez monter
Il est relou papa.

Nous voici devant le Leclerc, je retrouve le vigile qui m'avait arrêter l'autre fois ou j'avais voulus voler avec Marko.
Je souris et je rentre dans le magasin, j'ai deux cadis, Léa en a un.
- Bon Léa, tu t'occupe des boissons, pas d'alcool parce qu'on est au lycée, et je m'occupe de la bouffe.
Je me dépêche de prendre tout ce qui faut. Chips, viandes, pizzas...
Au moment ou je passe au rayons des sucreries, j'apercois Camille. Je stop net ma course
- Décidément, on se retrouve toujours dans les supermarché, t'inquiète je vais pas te frapper aujourd'hui...
- Ah Ah, tu prépare ta soirée pour les première ?
- Ouais, j'aurais bien voulus t'inviter mais c'est que pour les premières
- T'inquiète pas grave...
Je ne sais plus quoi dire, je me débrouille comme je peux :
- Bon, bah je suis désolé pour toutes les fois ou j'ai fait mon enfoiré, voilà c'est tout...
- Nan mais t'inquiète, c'est pas grave, j'oublie.
Elle se rapproche de moi, me fait la bise et me dit :
- A l'année prochaine
- Ouais l'année prochaine
Après cette rencontre inattendus, Je finis mes achats et je retrouve Léa à la caisse.
- Bon maintenant on a plus qu'a installer tout ça sur les tables au lycée et voilà
- On a de l'aide pour installer ?
- Bah le chapiteau est en train de se faire là au milieu de la cours, et j'ai appelé 5 ou 6 personnes pour m'aider à mettre les chaises,
les lumières et tout
- Okay cool

Nous voici au lycée, tout est installé, tout est prêt pour demain soir. J'embrasse Léa et je me dépêche de revenir à la maison.
Je stress comme un fou.
Je me connecte sur Facebook.
Je répond à mes notifications " Ça va être une pure soirée etc... "
Puis je m'endort.
Mon sommeil parait lointain.
Tout ce que j'ai vécus.
Tout mes changements, au long de ses mois. J'ai l'impression que c'est l'aboutissement.
Oui c'est ça, l'aboutissement.


Je me réveille de mon profond sommeille et je me lève brutalement.
Je cherche mon I-phone prêt de mon oreiller.
Je ne le trouve pas.
Étrange.
Je me lève et je regarde mon calendrier, il indique septembre.
J'allume mon ordinateur. Étrange, l'icône Dofus est sur mon écran.
Je l'ai pourtant supprimé il y a des lustres.
Je tente de me connecter sur Facebook.
Le serveur bug. On m'indique que je n'ai plus de compte
Je me place devant mon miroir. J'ai l'impression d'avoir une mine bizarre.
Je descend en bas.
J'aperçois ma mère et mon père qui déjeune.
- Papa ?
- Ouais fiston, prêt pour la rentré ?
Je panique. Je touche le mur comme pour prendre mes repaires.
- Mais on est pas à la rentré ?
- Tu me raconte quoi Charlot là ? Tu rentre en 1ère ES.
Je tombe sur les fesses
Alors tout ça n'était qu'un rêve ?
Je me plaque la tête contre le mur. Mes amis, mes emmerdes, toutes ces rencontres pour un fucking rêve.
Je ne suis rester qu'un Geek !

UN GEEEEEK ! Je ne suis pas sorti de chez moi ! Je ne suis jamais sorti de chez moi !
Je ne suis qu'un paumé qui passe sa vie sur l'ordinateur.


...
..
.


- Ah Ah Ah
Mon père rigole, il a bien raison.
- Qu'est ce que tu veux ?
- On rigole ! C'est une blague
- Quoi c'est une blague ?
- C'est un mauvais coup de ma part ! Tu as ta soirée aujourd'hui ! Tient voilà ton I-phone !
Mon père me tend mon Iphone, je vérifie, j'ai bien tous mes contacts.
Je monte en haut en courant et je me regarde la quéquette.
Elle est bien en paupiette !
J'hurle de joie :
- OUIIIIIIIIIIIIIIIIII
Je danse comme un dingue une espèce de Tectonique, j'entends ma mère qui engueule mon père :
- T'es con ! Tu lui as fait peur !
Je m'habille en mode Beau goss et je me connecte sur Facebook, c'était un bug du serveur, Facebook remarche.
Je suis heureux comme tout.

Il est midi, je suis à table, je stress pour ce soir.
- Stress pas Charlot !
- CHARLES !
- Vous avez de la musique de jeunes au moins ?
- Oui papa, quelqu'un emmène son ordinateur avec ses musiques
- Vous avez du Michel Polnareff ?
- Oui Oui voilà, bon je vous laisse, je dois y aller maintenant pour les dernières préparatifs
- Okay Okay
Je me précipite vers la porte :
- J'y vais à pied, bye !
- Attend ! Je t'emmène ! On prend la voiture cette fois !
- Ah enfin la voiture ! Pas la vieille camionnette pourris !
Je me dépêche de monter. Nous sommes enfin arrivée au Lycée, mon père me regarde :
- Charles.
- Ouais ?
- Je sais que j'ai fait le con parfois, mais au fond, jte kiff grave fiston ! Profite mon fils !
- Papa, tu me fais peur.
J'embrasse mon père et je descends de la voiture.


Il est 18heure 15, Quelques personnes sont déjà arrivé, mais il manque le plus gros.
Qu'est ce que fou Johnny ? Il devrait être là depuis un quart d'heure déjà.
J'espère qu'il ne ma pas fait faux bond.
Je commence à m'inquiéter quand son bus arrive et que tous le monde descends, il me regarde :
- Je gère Bobby ! Je fais encore deux tours pour les derniers et j'aurais rapatrié tout le monde.

En effet, il est 20heure, et la soirée est à son plein.
On accueille de partout des couilles, des crottes, des canards, des chiens, des chats, tout le monde est déguisé et la soirée débute bien.
Je suis en train de boire un coup lorsque que l'on m'appelle sur scène :
- CHARLES ! On demande Charles sur scène !
Je cours sur la scène, tout le monde me regarde et crie :
- UN DISCOURS ! UN DISCOURS !
- Heu, et bien...
Je panique, tous ses gens pour moi...
Je prend mon élan
- Merci à tous d'être venus, j'ai beaucoup travailler avec vous pour arrivez à ce résultat, alors profiter et amusez vous bien !
La voix de Julie se fait entendre dans toute la salle :
- Hey mais t'es pas déguisé en C !
Merde ! J'ai oublié, je regarde tout le monde.
- Bah si, je suis déguisé en Charles.
Tout le monde m'applaudit.
Guillaume et Alexis viennent me rejoindre sur scène pour me féliciter, puis la fête redémarre.

Il est minuit, la fête se termine dans deux heures, le lycée ne veut pas plus longtemps, tout le monde est satisfait de la fête.
Léa vient me rejoindre alors que je parle avec Laura et Guillaume.
- Tu viens cinq minutes ?
- Ouais si tu veux.
Je la suit et elle m'emmène vers la régie du lycée. Elle me regarde :
- Tu peux toujours pas ? Enfin tu vois quoi ?
Mon cœur va exploser. Que le grand Naruto vienne m'aider.
Elle me prend par la main et ouvre le placard.
STUPEUR.
Amaury est dans le placard à moitié nue avec Caro.
Léa et moi explosons de rire. Elle m'emmène dehors et me regarde :
- Tu sais Charles, je sais très bien qu'avant tu devais être sacrément bizarre, alors je sais pas comment tu fais mais...
On dirais que t'es carrément sortis de ta grotte.
Je la regarde, je n'ai rien à dire.
Elle s'approche de moi et me chuchote dans l'oreille :
- Tu vois qu'il est possible de changer, tout est possible, il suffit de se donner les moyens. T'es un sacré gars Charles. Je peut te le dire.
Alors, on va finir la soirée, et vus que le placard est pris, viens chez moi demain dans la soirée.
Léa s'avance, puis disparait dans la lumière.
C'est vrai, j'ai changé.