Note de la fic :
Publié le 31/10/2010 à 23:45:16 par faces-of-truth
Lorsque Rebecca trouvait Charles Williams chez lui le matin en arrivant, elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour éviter de croiser son regard. Alexia ne remarquait rien et Eugénie continuait de l’ignorer. Parfois, alors qu’elle commençait juste à poser son manteau dans l’armoire, l’homme la hélait depuis le garage.
-Rebecca, vous pouvez venir s’il vous plait ?
Et lorsqu’elle le rejoignait, il était toujours seul.
-Ce robinet est vraiment raide, vous pensez pouvoir l’huiler un peu pour que je puisse m’en servir et le faire couler ?
Son index pointant son entre-jambes, il lui lançait un regard interrogateur.
-Je…
-Oui ?
-Bien-sûr…
-Pardon ?
-Bien-sûr… mon amour…, disait-elle en baissant le ton.
Une fois, alors qu’il lui montrait la cabane de la machinerie pour la piscine dans un coin du jardin, il la complimenta sur la grosseur de ses seins. Complètement perturbée, la malheureuse commença à partir, et il en profita pour lui mettre une tape sur le fessier.
Et quand elle était seule, elle craignait par-dessous tout voir la voiture de Mr Williams revenir se garer dans la petite allée devant le garage. Cela n’était jamais arrivé.
Jusqu’à un jeudi matin. Alors qu’elle hésitait entre The Sweetest Taboo de Sade et Enjoy the Silence de Depeche Mode, le bruit des pneus sur le gravier parvint à ses oreilles. Elle alla jeter un coup d’œil à la fenêtre et vit son démon descendre du véhicule. Il tenait une poche dans sa main droite.
Inquiète, elle fit mine de travailler dans la cuisine et entendit avec angoisse la serrure se déverrouiller et la porte s’ouvrir.
-Chérie ? fit la voix de l’individu.
Toute tremblante, Rebecca passa cinq fois de suite son chiffon au même endroit, inconsciente de ses faits et gestes.
-Chérie ?! reprit de façon plus insistante la voix de l’homme qui se rapprochait.
-Oui, mon amour ? lâcha-t-elle à contre-cœur.
Il arriva près d’elle.
-Ah tu es là.
Et sans qu’elle puisse réagir, il déposa ses lèvres sur les siennes.
-Tu m’as manquée.
Il s’éloigna et elle posa sa main sur sa bouche. C’en était trop.
-Je me disais qu’on pourrait…
-ASSEZ !!!
Charles Williams se retourna et posa un regard ahuri sur la jeune femme au bord des larmes.
-Qu’y a-t-il ma douce… ?
-Ça suffit !!! Il n’y a plus de « ma douce », de « mon amour », de caresses, de… de…
Elle sentait sa gorge se nouer. Elle ne devait pas craquer. Il fallait qu’elle parle. Qu’elle se défende. Ne pas laisser les choses aller plus loin qu’elles ne l’étaient déjà.
-Qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’autre.
-Arrêtez tout de suite.
-De quoi ?
-Ça !
-Mais… ?
-Je vais porter plainte, je vais pas me laisser faire, vous me forcez à faire des trucs…
-De qu… Pardon ?
Il semblait soudain s’énerver, comme si sa rébellion n’avait aucun sens.
-Ce que vous faîtes est du harcèlement ! Je vais porter plainte et…
-Ah non non, là je t’arrête, tu fermes ta gueule, connasse !
Elle voulut quitter la pièce mais il la saisit par le bras et la repoussa.
-Tu me sors pas ton discours à la mords-moi le nœud sur l’oppression sexuelle, ton cliché est invalide ici.
-Mais c’est ce que vous faîtes !!
Elle ne tint plus et fondit en larmes. L’homme leva les yeux au ciel.
-Et chialer, ça t’avances à quoi ?
Rebecca renifla et se frotta les paupières. L’odieux personnage la fixait sans broncher.
-C’est toi qui as fouillé ma maison et as trouvé des affaires compromettantes. C’est toi qui mets l’honneur de ma femme en danger. C’est toi qui me force à faire tout ça.
La malheureuse reprit difficilement son calme et inspira fortement. Elle ne savait pas quoi faire. Elle n’avait aucun argument à donner pour sa défense. Alors, elle vit la petite poche posée sur la table de la cuisine.
-Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? dit-elle.
Charles Williams y plongea sa main et en sortit un livret qu’il rangea dans sa poche.
-Que voulez-vous ? posa-t-elle enfin.
Il se mit en face d’elle et lui répondit :
-J’ai un fantasme…
-Rebecca, vous pouvez venir s’il vous plait ?
Et lorsqu’elle le rejoignait, il était toujours seul.
-Ce robinet est vraiment raide, vous pensez pouvoir l’huiler un peu pour que je puisse m’en servir et le faire couler ?
Son index pointant son entre-jambes, il lui lançait un regard interrogateur.
-Je…
-Oui ?
-Bien-sûr…
-Pardon ?
-Bien-sûr… mon amour…, disait-elle en baissant le ton.
Une fois, alors qu’il lui montrait la cabane de la machinerie pour la piscine dans un coin du jardin, il la complimenta sur la grosseur de ses seins. Complètement perturbée, la malheureuse commença à partir, et il en profita pour lui mettre une tape sur le fessier.
Et quand elle était seule, elle craignait par-dessous tout voir la voiture de Mr Williams revenir se garer dans la petite allée devant le garage. Cela n’était jamais arrivé.
Jusqu’à un jeudi matin. Alors qu’elle hésitait entre The Sweetest Taboo de Sade et Enjoy the Silence de Depeche Mode, le bruit des pneus sur le gravier parvint à ses oreilles. Elle alla jeter un coup d’œil à la fenêtre et vit son démon descendre du véhicule. Il tenait une poche dans sa main droite.
Inquiète, elle fit mine de travailler dans la cuisine et entendit avec angoisse la serrure se déverrouiller et la porte s’ouvrir.
-Chérie ? fit la voix de l’individu.
Toute tremblante, Rebecca passa cinq fois de suite son chiffon au même endroit, inconsciente de ses faits et gestes.
-Chérie ?! reprit de façon plus insistante la voix de l’homme qui se rapprochait.
-Oui, mon amour ? lâcha-t-elle à contre-cœur.
Il arriva près d’elle.
-Ah tu es là.
Et sans qu’elle puisse réagir, il déposa ses lèvres sur les siennes.
-Tu m’as manquée.
Il s’éloigna et elle posa sa main sur sa bouche. C’en était trop.
-Je me disais qu’on pourrait…
-ASSEZ !!!
Charles Williams se retourna et posa un regard ahuri sur la jeune femme au bord des larmes.
-Qu’y a-t-il ma douce… ?
-Ça suffit !!! Il n’y a plus de « ma douce », de « mon amour », de caresses, de… de…
Elle sentait sa gorge se nouer. Elle ne devait pas craquer. Il fallait qu’elle parle. Qu’elle se défende. Ne pas laisser les choses aller plus loin qu’elles ne l’étaient déjà.
-Qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’autre.
-Arrêtez tout de suite.
-De quoi ?
-Ça !
-Mais… ?
-Je vais porter plainte, je vais pas me laisser faire, vous me forcez à faire des trucs…
-De qu… Pardon ?
Il semblait soudain s’énerver, comme si sa rébellion n’avait aucun sens.
-Ce que vous faîtes est du harcèlement ! Je vais porter plainte et…
-Ah non non, là je t’arrête, tu fermes ta gueule, connasse !
Elle voulut quitter la pièce mais il la saisit par le bras et la repoussa.
-Tu me sors pas ton discours à la mords-moi le nœud sur l’oppression sexuelle, ton cliché est invalide ici.
-Mais c’est ce que vous faîtes !!
Elle ne tint plus et fondit en larmes. L’homme leva les yeux au ciel.
-Et chialer, ça t’avances à quoi ?
Rebecca renifla et se frotta les paupières. L’odieux personnage la fixait sans broncher.
-C’est toi qui as fouillé ma maison et as trouvé des affaires compromettantes. C’est toi qui mets l’honneur de ma femme en danger. C’est toi qui me force à faire tout ça.
La malheureuse reprit difficilement son calme et inspira fortement. Elle ne savait pas quoi faire. Elle n’avait aucun argument à donner pour sa défense. Alors, elle vit la petite poche posée sur la table de la cuisine.
-Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? dit-elle.
Charles Williams y plongea sa main et en sortit un livret qu’il rangea dans sa poche.
-Que voulez-vous ? posa-t-elle enfin.
Il se mit en face d’elle et lui répondit :
-J’ai un fantasme…
Commentaires
- iSoulz
01/11/2010 à 12:59:40
En toad
- Pseudo supprimé
01/11/2010 à 00:04:01
en lama
- glastrone
01/11/2010 à 00:02:24
"J'ai un fantasme... Déguises-toi en panda" :p