Note de la fic :
Publié le 24/06/2010 à 21:49:55 par Calmacil
Karl alla chercher le général Franck dans son bureau.
« Eric, ça y est, on a localisé Jérôme précisément. Il est en Pologne. Les missiles sont-ils prêts ?
-Oui. »
Il se leva et alla en direction du scientifique. Ils sortirent ensemble de la salle. Ils se dirigeaient vers la salle d'où ils pourraient faire les programmations nécessaires à la frappe aérienne. En chemin Karl engagea la conversation.
« Dites-moi général, je ne vous ait vu que récemment sans la base.
-Normal, je fais partie des nouvelles recrues. Je suis venu spécialement pour remplacer Marshall.
-Et où étiez-vous avant ?
-Oh, avant ? J'étais dans une des bases de rescapés civils. C'était plutôt ennuyeux. Ce n'est pas mon fort, l'humanitaire. Même si exterminer les zombies était très ludique.
-Je vois. Un homme de terrain donc. »
Ils rentrèrent dans le bâtiment et Franck conduisit le scientifique dans une pièce où se trouvaient des dizaines d'écrans au mur et une énorme table de commande. Les quelques militaires qui s'y trouvaient se retournèrent et saluèrent le général, qui leur rendit la pareille et leur fit signe de sortir.
« Karl, je vous présente la salle de programmation de la trajectoire des missiles. Je vous laisse l'honneur de rentrer les coordonnées puis d'appuyer sur le bouton de lancement.
-C'est... Aussi simple que ça ?
-Exact. »
Karl s'approcha lentement de la table de commandes. Il s'assit sur la chaise et pianota sur le clavier. Il rentra les coordonnées précises de l'endroit où se trouvait le monstre. Il souleva ensuite le clapet au dessus du bouton de lancement. Sa main stagna au dessus un instant.
« Je vais pouvoir réparer l'erreur que j'ai commise. Après ça, tout sera finit.
-Pour vous seulement. »
Karl, interpelé par ces propos incohérents, se retourna et se rendit compte que le général tenait un révolver braqué sur lui.
« Tss non non monsieur le scientifique. N'appuyez pas sur le bouton, sinon je vous tue.
-Mais enfin ! Que se passe-t-il ?
-Il se passe que je vais suivre mon propre plan, et que je vais vous empêcher de le mettre à mal.
-Un plan ? Quel plan ? »
Le général se mit à rire.
« Qu'il est drôle de voir un humain soumis à une mort imminente. Vous savez Karl, je suis réellement déçu que vous ne puissiez assister à l'apocalypse final, contrairement à moi. Oui Karl, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Enfin si, dans un certain sens, puisque votre chemin s'arrête ici. »
Karl réfléchit, mais ne comprit rien à son charabia.
« Expliquez-vous, dit le scientifique.
-Je vais vous faire cette faveur. »
Il se recula, prit une chaise et s'assit lui aussi.
« Voyez Karl, j'ai passé un marché. Un marché avec le vieil ermite. Ce type m'a contacté bien avant que tout ceci ne commence... Il m'a averti. Il m'a averti de tout ce qui allait se passer.
-Il vous a donc expliqué qu'il voulait détruire la race humaine ?
-Tout à fait. Et il m'a même demandé une faveur. Il savait évidemment que des centres de rescapés allaient être mis en place. Et il m'a simplement demandé de piéger discrètement chacune des maisons. Et l'interrupteur qui déclenchent ces bombes a été placé au préalable dans un Katana. Je dois aussi protéger ses zombies. Et quand vous et l'élu seront morts, ma part du marché sera remplie !
-Et j'imagine qu'il y a une monnaie d'échange... Quelle est-elle ?
-Évidemment ! Il m'a promis une seule chose : l'immortalité. »
Cette fois, ce fût à Karl de se mettre à rire.
« Quel idiot vous êtes ! Ils vous manipule, vous n'aurez rien de tout ça. Et même si vous l'aviez, vous seriez condamné à errer à jamais sur une terre infestée de zombies !
-Jusqu'à maintenant, tout ce qu'il m'avait confié était vrai ! Et puis, j'ai quelques projets pour l'avenir. »
Karl se tourna sans un mot vers l'interrupteur.
« Je vous tue si vous appuyez dessus ! Cria le général. »
Karl garda un visage impassible.
« Au fait, dit-il, à quoi ressemblait ce Katana ?
-Hum... Il était blanc si mes souvenirs sont bons. »
Le scientifique gloussa.
« Je crois que ce vieux con n'a pas mesuré les capacités de la nature humaine. »
Puis, il se retourna, et appuya d'un coup sur le bouton. Des bruits de décollages se firent entendre à l'extérieur de la base. Les missiles avaient été lancés.
« Sale idiot ! Cracha Franck. »
Puis, il tira une balle dans la tête au scientifique, qui mourut en silence. Cela n'était pas très important pour Franck que Jérôme soit tué, car seule, la cinquième source, la source Exodius pouvait venir aisément à bout de la race humaine.
Le général se releva se la chaise et remis le révolver silencieux à sa ceinture. Il quitta la salle au pas de course, en ignorant les militaires qui le regardaient, intrigués. Il se dirigea vers l'héliport. Arrivé à destination, il s'approcha d'un des hélicoptères qui était déjà préparé.
« Est-il apte à voler ? Demanda le général au technicien qui effectuait des tests techniques.
-Oui, répondit l'homme.
-Parfait. »
Il tira dans la tête du technicien, s'empara de l'hélicoptère, mis le casque et décolla immédiatement. A sa droite, loin dans le ciel, il vit les missiles qui se dirigeaient vers leur cible. Franck n'avait plus qu'à trouver Léon et l'éliminer une bonne fois pour toutes.
« Lui aussi tu le connais ? S'écria Lynda.
-Et comment ! Répondit Léon, tout souriant. »
Il s'approcha de Vector et lui serra vigoureusement le main. Derrière lui se tenait Luke, qui le salua lui aussi.
« Bon sang, où étiez-vous passés ? Demanda Léon.
-Je sais pas. On était dans un bar, on se bourrait la gueule, mais on a eu des remords à un moment, alors on est venus. Tu n'as pas vu Zéro ? Il voulait aussi te retrouver...
-Non... »
Léon regarda le cadavre inerte de Nyla (enfin ce qu'il en restait) et eut la gorge qui se noua.
« Bon sang, vous auriez pût être plus... Soft ! C'était une amie d'enfance.
-C'était toi ou elle, répondit Vector, qui n'en avait pas grand chose à faire. »
Léon se retourna vers Mike, Mia et Lynda.
« Mesdames et messieurs, je vous présent Luke et Vector. Ils étaient aussi dans l'OZK et étaient dans le même avion que moi lorsque nous nous sommes crashés.
-C'est génial tout ça, mais... On fait quoi maintenant ? Demanda Mia.
-Maintenant ? On continue. On va chercher Jérôme, puis la cinquième source, et on va casser du Zombie.
-Je suis partant, répondit Mike. Mais à conditions que nous partions demain. J'ai une de ces envies de dormir moi... »
Tous furent d'accord. Immédiatement après, Mike alla expliquer aux militaires l'incident, puis nettoya sa demeure. Les parents de Nyla virent le cadavre de leur fille, de cerveau dégoulinant par terre. Ils furent immédiatement suivi psychologiquement et médicalement.
Léon quant à lui éprouvait des regrets mais n'en était pas pour autant déprimé. Ils n'auraient sûrement pas réussi à la convaincre qu'elle était manipulée, et Léon n'avait aucunement envie de finir sa vie ici, si près du but. Son comportement indifférent était à la limite de l'inhumain, mais elle s'expliquait par les jours précédents, où il avait déjà vécu cette horreur des centaines de fois, mais avec des zombies.
Ils dormirent donc tous paisiblement, en pensant particulièrement à ce qui les attendait.
« Eric, ça y est, on a localisé Jérôme précisément. Il est en Pologne. Les missiles sont-ils prêts ?
-Oui. »
Il se leva et alla en direction du scientifique. Ils sortirent ensemble de la salle. Ils se dirigeaient vers la salle d'où ils pourraient faire les programmations nécessaires à la frappe aérienne. En chemin Karl engagea la conversation.
« Dites-moi général, je ne vous ait vu que récemment sans la base.
-Normal, je fais partie des nouvelles recrues. Je suis venu spécialement pour remplacer Marshall.
-Et où étiez-vous avant ?
-Oh, avant ? J'étais dans une des bases de rescapés civils. C'était plutôt ennuyeux. Ce n'est pas mon fort, l'humanitaire. Même si exterminer les zombies était très ludique.
-Je vois. Un homme de terrain donc. »
Ils rentrèrent dans le bâtiment et Franck conduisit le scientifique dans une pièce où se trouvaient des dizaines d'écrans au mur et une énorme table de commande. Les quelques militaires qui s'y trouvaient se retournèrent et saluèrent le général, qui leur rendit la pareille et leur fit signe de sortir.
« Karl, je vous présente la salle de programmation de la trajectoire des missiles. Je vous laisse l'honneur de rentrer les coordonnées puis d'appuyer sur le bouton de lancement.
-C'est... Aussi simple que ça ?
-Exact. »
Karl s'approcha lentement de la table de commandes. Il s'assit sur la chaise et pianota sur le clavier. Il rentra les coordonnées précises de l'endroit où se trouvait le monstre. Il souleva ensuite le clapet au dessus du bouton de lancement. Sa main stagna au dessus un instant.
« Je vais pouvoir réparer l'erreur que j'ai commise. Après ça, tout sera finit.
-Pour vous seulement. »
Karl, interpelé par ces propos incohérents, se retourna et se rendit compte que le général tenait un révolver braqué sur lui.
« Tss non non monsieur le scientifique. N'appuyez pas sur le bouton, sinon je vous tue.
-Mais enfin ! Que se passe-t-il ?
-Il se passe que je vais suivre mon propre plan, et que je vais vous empêcher de le mettre à mal.
-Un plan ? Quel plan ? »
Le général se mit à rire.
« Qu'il est drôle de voir un humain soumis à une mort imminente. Vous savez Karl, je suis réellement déçu que vous ne puissiez assister à l'apocalypse final, contrairement à moi. Oui Karl, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Enfin si, dans un certain sens, puisque votre chemin s'arrête ici. »
Karl réfléchit, mais ne comprit rien à son charabia.
« Expliquez-vous, dit le scientifique.
-Je vais vous faire cette faveur. »
Il se recula, prit une chaise et s'assit lui aussi.
« Voyez Karl, j'ai passé un marché. Un marché avec le vieil ermite. Ce type m'a contacté bien avant que tout ceci ne commence... Il m'a averti. Il m'a averti de tout ce qui allait se passer.
-Il vous a donc expliqué qu'il voulait détruire la race humaine ?
-Tout à fait. Et il m'a même demandé une faveur. Il savait évidemment que des centres de rescapés allaient être mis en place. Et il m'a simplement demandé de piéger discrètement chacune des maisons. Et l'interrupteur qui déclenchent ces bombes a été placé au préalable dans un Katana. Je dois aussi protéger ses zombies. Et quand vous et l'élu seront morts, ma part du marché sera remplie !
-Et j'imagine qu'il y a une monnaie d'échange... Quelle est-elle ?
-Évidemment ! Il m'a promis une seule chose : l'immortalité. »
Cette fois, ce fût à Karl de se mettre à rire.
« Quel idiot vous êtes ! Ils vous manipule, vous n'aurez rien de tout ça. Et même si vous l'aviez, vous seriez condamné à errer à jamais sur une terre infestée de zombies !
-Jusqu'à maintenant, tout ce qu'il m'avait confié était vrai ! Et puis, j'ai quelques projets pour l'avenir. »
Karl se tourna sans un mot vers l'interrupteur.
« Je vous tue si vous appuyez dessus ! Cria le général. »
Karl garda un visage impassible.
« Au fait, dit-il, à quoi ressemblait ce Katana ?
-Hum... Il était blanc si mes souvenirs sont bons. »
Le scientifique gloussa.
« Je crois que ce vieux con n'a pas mesuré les capacités de la nature humaine. »
Puis, il se retourna, et appuya d'un coup sur le bouton. Des bruits de décollages se firent entendre à l'extérieur de la base. Les missiles avaient été lancés.
« Sale idiot ! Cracha Franck. »
Puis, il tira une balle dans la tête au scientifique, qui mourut en silence. Cela n'était pas très important pour Franck que Jérôme soit tué, car seule, la cinquième source, la source Exodius pouvait venir aisément à bout de la race humaine.
Le général se releva se la chaise et remis le révolver silencieux à sa ceinture. Il quitta la salle au pas de course, en ignorant les militaires qui le regardaient, intrigués. Il se dirigea vers l'héliport. Arrivé à destination, il s'approcha d'un des hélicoptères qui était déjà préparé.
« Est-il apte à voler ? Demanda le général au technicien qui effectuait des tests techniques.
-Oui, répondit l'homme.
-Parfait. »
Il tira dans la tête du technicien, s'empara de l'hélicoptère, mis le casque et décolla immédiatement. A sa droite, loin dans le ciel, il vit les missiles qui se dirigeaient vers leur cible. Franck n'avait plus qu'à trouver Léon et l'éliminer une bonne fois pour toutes.
« Lui aussi tu le connais ? S'écria Lynda.
-Et comment ! Répondit Léon, tout souriant. »
Il s'approcha de Vector et lui serra vigoureusement le main. Derrière lui se tenait Luke, qui le salua lui aussi.
« Bon sang, où étiez-vous passés ? Demanda Léon.
-Je sais pas. On était dans un bar, on se bourrait la gueule, mais on a eu des remords à un moment, alors on est venus. Tu n'as pas vu Zéro ? Il voulait aussi te retrouver...
-Non... »
Léon regarda le cadavre inerte de Nyla (enfin ce qu'il en restait) et eut la gorge qui se noua.
« Bon sang, vous auriez pût être plus... Soft ! C'était une amie d'enfance.
-C'était toi ou elle, répondit Vector, qui n'en avait pas grand chose à faire. »
Léon se retourna vers Mike, Mia et Lynda.
« Mesdames et messieurs, je vous présent Luke et Vector. Ils étaient aussi dans l'OZK et étaient dans le même avion que moi lorsque nous nous sommes crashés.
-C'est génial tout ça, mais... On fait quoi maintenant ? Demanda Mia.
-Maintenant ? On continue. On va chercher Jérôme, puis la cinquième source, et on va casser du Zombie.
-Je suis partant, répondit Mike. Mais à conditions que nous partions demain. J'ai une de ces envies de dormir moi... »
Tous furent d'accord. Immédiatement après, Mike alla expliquer aux militaires l'incident, puis nettoya sa demeure. Les parents de Nyla virent le cadavre de leur fille, de cerveau dégoulinant par terre. Ils furent immédiatement suivi psychologiquement et médicalement.
Léon quant à lui éprouvait des regrets mais n'en était pas pour autant déprimé. Ils n'auraient sûrement pas réussi à la convaincre qu'elle était manipulée, et Léon n'avait aucunement envie de finir sa vie ici, si près du but. Son comportement indifférent était à la limite de l'inhumain, mais elle s'expliquait par les jours précédents, où il avait déjà vécu cette horreur des centaines de fois, mais avec des zombies.
Ils dormirent donc tous paisiblement, en pensant particulièrement à ce qui les attendait.