Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zombie Hunter


Par : Calmacil
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 34 : Tout s'écroule


Publié le 26/06/2010 à 16:07:40 par Calmacil

« Ah Franck ! Vous êtes de retour ici ? L'OZK vous plait plus ? »
Franck, tout juste descendu de l'hélicoptère, fût immédiatement sollicité par les anciens soldats qu'il avait eu sous son aile.
« Plus tard petit. J'ai un truc à régler, répondit-il au soldat jovial.
-Mon général, je peut peut-être vous aider.
-Sûrement. Vous n'auriez pas vu un groupe de gens étranges, je veux dire... Hors norme ?
-Hum... Vous parlez de ceux qui ont fait un massacre dans le lotissement ? Il s'est passé un truc très étrange hier.
-Vous n'auriez pas vu un jeune homme qui avait environs la vingtaine. Il se trimballe souvent avec un Katana, il a les cheveux noirs...
-Si, il était justement la cible de la gamine qui s'est fait butée tout de suite après...
-Où est-il en ce moment ? S'écria le général.
-Euh... La treizième maison de la vingt-troisième rue. »
Franck se mit à jouer la comédie.
« Bon sang ! C'est un dangereux terroriste ! Amenez-le moi ici, lui et son Katana, et personne d'autre !
-Mais...
-Pas de « mais » ! Réquisitionnez immédiatement la maison ! Et pendant que vous y êtes, faites le plein de mon hélico ! »
Le soldat, connaissant le général et lui faisant une confiance aveugle, s'exécuta. Il discuta avec d'autres soldats qui prirent leur arme et foncèrent vers la rue indiquée en courant. Franck, amusé par l'obéissance absolue qu'il imposait, se mit à sourire. Il alla se poser dans l'hélicoptère et attendit que les soldats revinrent.

La porte de la maison fût défoncée, et les cinq soldats se déployèrent à la vitesse de l'éclair. Personne ne réagit assez rapidement pour échapper aux militaires. Léon fût soumis, menotté et ligoté, puis emmené hors de la maison, malgré ses indignations. Les autres ne comprirent pas plus la situation, et ne tentèrent même pas de se débattre (mis à part Vector bien sûr, qui récolta un magnifique coup de crosse dans les dents).

Franck, à la vue des soldats qui ramenaient le jeune homme, retrouva un visage sérieux pour ne pas éveiller la suspicion de ses hommes. Ces derniers arrivèrent à sa hauteur.
« Cible appréhendée ! Est-ce bien dont ce jeune-homme qu'il s'agit ? »
Le général le dévisagea, puis confirma.
« Oui, c'est lui. Mettez-le sur la place du copilote dans l'hélico. Je dois le ramener à la base.
-La base ? Intervint Léon. Vous m'emmenez à la base de l'OZK ?
-Tout à fait, répondit le général avec un sourire vicieux. »
Les soldats emmenèrent le pauvre jeune-homme et l'attachèrent fortement à la place de droite du conducteur de l'hélicoptère. Franck prit le Katana et remonta dans l'hélicoptère.
« Mon général, votre visite fût brève, que...
-Plus tard. J'ai des choses urgentes et importantes à régler. Gardez espoir soldat, nous en aurons bientôt finit avec les zombies ! »
Puis, il referma la porte de l'hélicoptère et enclencha les pales, satisfait de la rapidité avec laquelle il avait mené son opération. Les soldats le saluèrent, et il décolla. Une fois à une hauteur respectable, il se mit à éclater de rire.
« Rhalala, franchement, qu'est-ce que je me marre. »
Léon se tourna vers lui.
« Vous ne m'emmenez pas à la base, n'est-ce pas ?
-Oh, c'est qu'il est perspicace le petit. Non, je ne t'emmène pas à la base. Je vais te tuer, purement et simplement.
-C... Comment ? Mais, je suis...
-Oui, l'élu. Je sais tout ça, pas la peine de me le répéter. C'est d'ailleurs pour ça que je vais t'emmener faire un tour en enfer.
-Mais enfin ! Pourquoi me tuer ?
-Je n'ai pas envie de me répéter. Va donc demander à Karl.
-Karl ? Karl Newman ? Que lui avez-vous fait ?
-Je l'ai tué. Je suis du côté obscur mon jeune ami. »
Il éclata de rire à nouveau, imbu de son génie qu'il croyait immense.
« Alors comme vous vous êtes faits avoir aussi, répliqua Léon.
-Avoir ? Que nenni. Au contraire, je vais être le plus grand gagnant dans l'histoire. Le vieux m'a promit l'immortalité.
-Quel imbécile... Nyla, une ancienne amie, l'a crût aussi. Elle a finit la cervelle explosée sur le carrelage d'une maison. Et vous finirez comme un idiot, vous sauterez d'un pont pour tester votre toute-puissance, et vous vous rétamerez méchamment sur une pierre, plus bas, comme une merde.
-Tss, tu lis dans l'avenir on dirait. Dans ton avenir. Je vais effectivement te larguer comme une vulgaire fiente au dessus d'un nid de Zombies.
-Dans ce cas, on sera deux. »

« Soldats, tenez-vous prêts, une vague arrive ! »
Les militaires se tenaient sur le mur d'enceinte, prêts à faire feu. Ce qu'ils firent quelques secondes après. Mais au lieu de résister, les Zombies s'écroulèrent tous en même temps.
« What the fuck ? S'écria un des militaires qui était d'origine américaine.
-Il semblerait que Jérôme soit mort ! Franck n'avait pas menti ! Cria un autre soldat. »
Tous se prirent dans les bras. Jérôme était mort, et en théorie, plus aucun Zombie ne devait trainer sur le continent Eurasiatique. En théorie, la vie de tous les jours allait pouvoir reprendre ce jour même, alors qu'absolument personne ne s'y attendait.
En théorie.

Franck tourna le manche à balais afin de pivoter à cent quatre vingt degrés.
« La vue sur la base de rescapés civils est magnifique, tu ne trouves pas ?
-Arrêtez de tourner autour du pot et finissons-en. Je vais finir par sauter moi-même de l'hélicoptère.
-Non. Tout cela va finir bien vite. Trop même. C'est pourquoi j'ai envie de m'amuser.
-Vous amuser ? Il n'y a absolument rien de drôle dans tout ça.
-Tu crois ?
-Oui.
-Et tu crois que le détonateur qu'il y a dans ton Katana a assez de portée pour faire exploser les quelques cinquante tonnes d'explosifs avec lesquels j'ai piégé la base ? Demanda le général. »


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