Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zombie Hunter


Par : Calmacil
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 35 : La fin approche


Publié le 28/06/2010 à 21:30:18 par Calmacil

L'odieux général Eric Franck n'avait absolument pas menti. Léon contempla avec horreur l'immense base se faire détruire dans une explosion qui vit vaciller très légèrement l'hélicoptère. Un demi-million de vies parties en fumées, retournées à la nature. Cela fit rire le général. Léon quant à lui, ne réussit même pas à laisser échapper des larmes de tristesse. Ses yeux restèrent fixés devant l'explosion, sans cligner des yeux. Au bout d'une dizaine de minutes, le général vit que le jeune-homme ne disait rien. Il décida alors de quitter des yeux les spectacle morbide.
« Bon, assez ri, lâcha-t-il, j'ai une dernière chose à accomplir. »
Et ils mirent le cap vers le Japon.

Vector ouvrit les yeux. Il n'entendait rien d'autre qu'un sifflement dans les deux oreilles. Son œil gauche avait été crevé par un énorme débris de verre et son bras gauche était cassé. Il se dégagea de la Jeep et s'étendit sur le sol. Il vit un point noir dans le ciel, s'éloigner au loin.
« Le bâtard, chuchota-t-il. »
Puis, il ferma les yeux et s'évanouit.

Quinze heures passèrent, et l'hélicoptère se posa sur le mont Fuji. Le général n'avait pas manqué tout au long du trajet de montrer à Léon les points noirs qui grouillaient au sol.
« Tu vois petit con ? Ils vont te bouffer, avait-il dit. »
Il sortit l'élu de l'hélicoptère et le traina jusqu'à la maison du vieil ermite. Il sortit une corde épaisse de sa poche et attacha Léon à un poteau en bois.
« Et voilà, dit Franck, c'est ici que tout va se finir. C'est ici que tu vas mourir. »
Il sorti un couteau de sa ceinture.
« Léon, t'as-t-on dit pourquoi tu étais l'élu ?
-... Non, et je suppose que je ne suis pas extraordinaire.
-Tu te trompes. Tu l'es, en quelque sorte. Et le vieil ermite le savait, c'est pour ça qu'il devait t'éliminer.
-De toute façon, je vais me faire mordre, je serai infecté, mais jamais je ne mourrai.
-Non.
-Alors qu'attendez-vous pour m'achever ?
-Ce n'est pas moi qui vais t'achever, ce sont eux. Je vais te dire une chose qui ne va pas te plaire. Ton bras, tu l'as perdu pour éviter l'infection, c'est ça ?
-Oui, c'est exactement ça.
-Alors tu l'as perdu pour rien. Car c'est en ça que tu es spécial : tu ne peux pas être infecté. Tu es la seul personne sur cette foutue planète qui ne sera jamais un zombie. Que ça doit être rangeant pour Karl... Avoir l'antidote à portée de main depuis de début ! Rhalala, jamais je ne me lasserai de guignols comme vous. »
Il trancha la cuisse de Léon d'un coup de couteau. Ce dernier laissa échapper une grimace.
« Les zombies ont un odorat sur-développé. Dans quelques heures, ils auront flairé l'odeur du sang frais et accourront de tout le Japon pour assouvir leur faim. Et comme tu ne peux pas être infecté, je pense sincèrement que ça ne va pas être agréable.
-Espèce de fumier ! Tu verras. Tu verras quand tu te rendras compte que tu auras vendu ton âme pour rien du tout ! Tu es naïf comme un gamin de six ans !
-A bon entendeur, salut ! »
Il lui fit un signe de la main, ironiquement amical et remis son couteau à la ceinture. Alors que le général s'était retourné, et se dirigeait vers l'hélicoptère, joyeux, une tierce personne intervint.
« Plus un geste ! S'écria l'homme, caché derrière la maison. »
Le général se retourna instantanément et les deux hommes se tirèrent mutuellement dessus. Franck, touché au cœur et à la cuise, tomba par terre, inerte. Léon entendit des bruits de pas. Il regarda à sa droite et vit Zéro sortir du coin de la maison. Lui aussi s'était pris deux balles dans le ventre. Quelque-chose avait changé chez lui. Ses yeux étaient comme injectés de sang. Il sorti un couteau et trancha les liens de Léon, puis s'écroula sur le sol.
« Zéro ! Que se passe-t-il !
-Je... Je n'ai plus beaucoup de temps, je le sens qui vient ! »
Le ninja se remit alors à faire ses signes étranges, puis reprit.
« Léon, je... Je te dois une explication. Je vais tout de dévoiler, de A à Z.
-Tais-toi, tu vas mourir ! »
Zéro tendit le bras et lui attrapa l'épaule.
« Je suis infecté Léon. Depuis le début. Depuis Sasuke. Mais j'ai résisté grâce à mes pouvoirs ninjutsu, mon chakra a repoussé l'épidémie... Jusqu'à maintenant. »
Il se mit à tousser puis à cracher du sang sur le sol.
« Je... Je devais te tuer. Le vieil ermite voulait que je te tue. J'étais engagé pour ça depuis le début. Mais... Mais lorsque j'ai été infecté, tout à changé pour moi. La vie n'avait plus le même goût ...
-Zéro... Dis-moi, pourquoi le vieil ermite voulait détruire la race humaine ?
-Pour lui, c'est un échec. La race humaine n'a sût évoluer et a continué dans sa mauvaise lancée. Il... Il voulait la supprimer, pour recommencer à nouveau. Mais j'ai compris qu'il se trompait. Je l'ai compris trop tard. Il n'a jamais connu l'amour, ni même la tristesse... Toutes ces choses, c'est toi qui me les as apportées. Et j'ai compris que l'homme méritait sa place en ce monde. Maintenant, va. Détruit l'épidémie. Tu es l'élu. Et tu vas réussir... Sans l'aide de personne. »
Léon se releva et contempla son ami étendu au sol.
« Rend-moi une faveur, Léon.
-Tout ce que tu voudras, répondit-il.
-Achève-moi. »
Léon ramassa son arme, regarda une dernière fois les yeux de Zéro, attendit une minute... Et tira. Une larme coula sur sa joue et fût rapidement balayée par le vent. Il se retourna en direction de l'hélicoptère, puis s'écroula sur le sol.
Il se mit alors à pleurer de toutes les larmes de son corps. Il avait tout perdu, absolument tout. Ses amis, ses parents. Il avait même porté sur lui depuis le début un sabre capable de faucher cinq cent milles vies humaines. Et pour finir, Karl aurait pût sauver le monde depuis le début. Des milliards de vies foutues à cause d'une simple connaissance manquante.
Léon repensa à Marshall. C'était un homme qui s'était battu jusqu'au bout, lui. Il se releva puissamment et poussa un cri de rage.
« Venez ! VENNNEEZ ! »
Puis dégaina son Katana, et se mit à courir dans le vent, en dévalant l'abrupte pente de la montagne.
Il allait tuer Exodius.


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