Arrivé au mobil-home, j’attrape la hache posée sur l’armoire. Je m’étais juré de plus jamais y toucher…
A coups de hache, j’arrache le double fond et je pose la hache.
Je suis là, debout à regarder mon passé ressurgir… J’ai toujours sut que ce jour arriverait… Et je l’ai toujours appréhendé. J’ai un peu moins d’une heure avant que le gamin ne soit condamné. Une heure pour tuer une vingtaine d’hommes: facile!
J’enlève le costard et je prend mon pantalon kevlar, marcel blanc, veste camouflage et bottes de GI. J’accroche ma machette à la ceinture et mon couteau à ma cheville gauche. Je glisse de nouveau le magnum dans le pantalon. Je prends mon M-16 que je passe en bandoulière.
Je mets mon ancien costume dans l’évier en inox jette mon briquet dedans. Je ne reviendrais jamais ici, je suis né combattant, je mourrais ainsi.
Alors que le feu se propage, je quitte mon ancien chez moi.
J’enlève la sécurité de mon arme et me dirige vers mon destin…