Note de la fic :
Publié le 24/08/2009 à 18:36:28 par [no_PGM]
Je me tiens à côté de Fabien. Il est gravement blessé mais il respire encore. Pourquoi il a fait ça?
Les cadavres des six hommes qu'il a tué sont environ quatre mètres plus loin et un septième s'étouffe dans son propre sang.
Un bruit derrière moi attire mon attention. Un de ces chiens doit être revenu pour Fabien?
Ou pour moi...
Je regarde vers la porte vitrée par laquelle sont sortis Luciano et ses hommes mais un brouillard très épais m'empêche de voir à plus d'un mètre de la porte.
Une ombre sur ma gauche me fait sursauter. C'est monsieur Marchal, le surveillant général. Qu'est-ce qu'il fout là? Pourquoi il est pas en salle de sport avec tout le monde? Et si il était de mèche avec les terroristes?
Je recule doucement et récupère l'arme de Fabien. Elle est vide mais ça, Marchal le sait pas!
Quand il arrive à cinq mètre de moi, je m'éclaircis la gorge et essaye de contrôler ma voix pour qu'elle ne tremble pas trop:
« - Restez où vous êtes! Si vous avancez encore je tire!
- Baisse cette arme jeune fille! Tu as l'air parfaitement ridicule. D'autant plus qu'elle est déchargée. »
Merde! Comment il sait ça, lui?
« - Au lieu de rester glander la bouche ouverte, aide moi à le soigner! »
Je ferme la bouche et m'accroupis à côté de Fabien:
« - Vous pouvez vraiment l'aider?
- Je sais pas mais je vais essayer... »
Il défit la ceinture de Fabien.
« - Hé ho, vieux porc! Qu'est-ce que vous faites? »
Il me regarde avec des yeux surpris:
« - Un garrot! Tu pensais à quoi »
Je rougis très violemment :
« Non, rien. C'est rien. »
Après avoir fait le garrot et pansé les plaies de Fabien, Marchal se tourne vers moi:
« - Il en a pour une heure et demi avant de claquer. Mais si dans une heure on ne lui donne pas un minimum de soins, il mourra! Alors, tu vas rester près de lui pendant que je vais délivrer les élèves et les profs. Quand j'aurais fini, je viendrais le chercher pour l'emmener à l'hôpital. Jusqu'à là, tu dois le défendre, tu m'as compris?
- Oui, vous pouvez compter sur moi.
Marchal se lève et marche jusqu'aux corps des hommes de Luciano. Il récupère un pistolet qu'il glisse à l'arrière de son pantalon et me donne des munitions pour l'arme de Fabien. Après m'avoir expliqué comment recharger, il sort du bâtiment et se dirige vers le vieux mobil-home qui lui sert de maison, mais au bout de deux mètres, je ne le voit plus du tout à cause du brouillard. Voila une heure qui s'annonce bien longue...
Les cadavres des six hommes qu'il a tué sont environ quatre mètres plus loin et un septième s'étouffe dans son propre sang.
Un bruit derrière moi attire mon attention. Un de ces chiens doit être revenu pour Fabien?
Ou pour moi...
Je regarde vers la porte vitrée par laquelle sont sortis Luciano et ses hommes mais un brouillard très épais m'empêche de voir à plus d'un mètre de la porte.
Une ombre sur ma gauche me fait sursauter. C'est monsieur Marchal, le surveillant général. Qu'est-ce qu'il fout là? Pourquoi il est pas en salle de sport avec tout le monde? Et si il était de mèche avec les terroristes?
Je recule doucement et récupère l'arme de Fabien. Elle est vide mais ça, Marchal le sait pas!
Quand il arrive à cinq mètre de moi, je m'éclaircis la gorge et essaye de contrôler ma voix pour qu'elle ne tremble pas trop:
« - Restez où vous êtes! Si vous avancez encore je tire!
- Baisse cette arme jeune fille! Tu as l'air parfaitement ridicule. D'autant plus qu'elle est déchargée. »
Merde! Comment il sait ça, lui?
« - Au lieu de rester glander la bouche ouverte, aide moi à le soigner! »
Je ferme la bouche et m'accroupis à côté de Fabien:
« - Vous pouvez vraiment l'aider?
- Je sais pas mais je vais essayer... »
Il défit la ceinture de Fabien.
« - Hé ho, vieux porc! Qu'est-ce que vous faites? »
Il me regarde avec des yeux surpris:
« - Un garrot! Tu pensais à quoi »
Je rougis très violemment :
« Non, rien. C'est rien. »
Après avoir fait le garrot et pansé les plaies de Fabien, Marchal se tourne vers moi:
« - Il en a pour une heure et demi avant de claquer. Mais si dans une heure on ne lui donne pas un minimum de soins, il mourra! Alors, tu vas rester près de lui pendant que je vais délivrer les élèves et les profs. Quand j'aurais fini, je viendrais le chercher pour l'emmener à l'hôpital. Jusqu'à là, tu dois le défendre, tu m'as compris?
- Oui, vous pouvez compter sur moi.
Marchal se lève et marche jusqu'aux corps des hommes de Luciano. Il récupère un pistolet qu'il glisse à l'arrière de son pantalon et me donne des munitions pour l'arme de Fabien. Après m'avoir expliqué comment recharger, il sort du bâtiment et se dirige vers le vieux mobil-home qui lui sert de maison, mais au bout de deux mètres, je ne le voit plus du tout à cause du brouillard. Voila une heure qui s'annonce bien longue...
Commentaires
- Pseudo supprimé
24/08/2009 à 19:08:49
Owii continu