Note de la fic :
Ma coloc', cette folle
Par : LePatriarche
Genre : Sentimental, Sayks
Statut : C'est compliqué
Chapitre 30
Publié le 05/08/2014 à 03:27:28 par LePatriarche
J'attends le soir impatiemment. Cécilia est plutôt bonne cuisinière et consent à nous préparer un fondant au chocolat et des lasagnes. En attendant d'être servi, je regarde la télé en compagnie de Sabrina, qui me remercie d'avoir tout fait pour l'aider à retrouver "son âme soeur".
- Vraiment c'est hyper sympa de ta part, surtout que moi, j'ai pas été très tendre avec toi quoi...
- ( Oh mais hier Fidélité t'a trouvé très tendre, rassure toi ) T'inquiète pas pour ça...
- N'importe quel mec serait devenu fou à ta place, et toi... Tu le prends bien ! T'es trop bizarre... Mais t'es super, change surtout pas !
- Ah tu sais j'suis déjà fou, donc bon...
Le pire, c'est que c'est vrai. Après cette petite mise au point où Sabrina m'a manifesté ces remerciements, on commence à dévorer notre repas. Pour "remercier" notre cuisinière, Sabrina vient directement s'agenouiller devant elle pour embrasser ces deux mains, avant d'attraper son visage à deux mains pour l'embrasser. Oui, ces mains qui ont préparés le fameux repas qui va nous nourrir. Je suis moi aussi "contraint" par ma coloc' à faire de même, je viens plier genoux devant Cécilia pour lui offrir un baiser long et savoureux sur le dos de sa main. Elle sourit et me remercie également.
- Je pense faire la cuisine plus souvent à partir de maintenant...
- Ah mais si tu reviens habiter ici je t'offre même mon corps ! Pas de problèmes ! Hurla Sabrina tout en riant hyper fort, de quoi faire trembler les murs des voisins.
- Pas si fort merde !
- Oh rabat-joie arrête !
Mes tentatives pour calmer l'atmosphère sont vaines, tant pis. Et puis merde, les voisins on s'en branle quoi, on déconne, c'est le principal. Cécilia a cuisinée pour 5 personnes au moins, mais nous sommes forcés de terminer nos assiettes. Je me dévoue pour la vaisselle alors que mes très chers demoiselles partent se doucher... Ensemble... Nue... Sans moi... Fidélité rage, la scene érotique par excellence se déroule à quelques mètres de lui, mais il est impuissant.
- Calme ta joie, on les aura cette nuit, dis-je en chuchotant.
- Je les veux tout le temps, n'importe où, n'importe quand, et à n'importe quel moment... Susurra t-il dans sa cage, en gardant sa joie pour tout à l'heure, il est fou ce type à vouloir débattre avec ces circonstances.
Je vais préparer mon lit, qui va nous accueillir pour la nuit. Quelques minutes d'attente plus tard, les deux filles entrent l'une après l'autre dans ma chambre, assez propre et rangée. " Être bordélique dans sa chambre = être bordélique dans sa vie". J'adore répéter cette phrase à la con afin de pas passer pour un gars minutieux ( que je suis par ailleurs mais ça fait "dérangé" de le dire ), mais pour quelqu'un d'attentionné et propre.
- Mesdames, ce lit n'attend que vous.
- Merci c'est cool, m'annonça Cécilia, toujours avec le trac de dormir à 3, mais elle s'y fera.
Pour moi aussi c'est une première, mais je m'en fais pas, bien au contraire même, c'est toujours un plaisir d'avoir du monde près de soi, même quand on dort, et surtout quand c'est deux jolies filles.
- Merci soumis ! Me glissa Sabrina, toujours aussi sûr d'elle, en me tapotant sur la joue d'une petite claque comme remerciement.
- De rien maitresse ! Lui dis-je en prenant au jeu.
- Appelle moi comme ça plus souvent...
- Ce serait dommage que tu mouille sur mon propre lit quand même.
- Olà les sadiques arrêtez, rit Cécilia toujours aussi consternée et fan de nos discussions tordues.
Pour le coup, je me rappelle d'une théorie, comme quoi les lesbiennes attachent peu d'importance à une relation stable avec un mec. Il pouvait très bien se passer quelque chose sur le plan tactile, mais ça n'irait jamais plus loin, il peut y avoir contact, mais les sentiments seront absents malgré tout. Je rappelle ça aux filles et elles me donnent raison. ( Je viens d'inventer cette théorie bidesque, la chance me sourit bel et bien si tout se passe comme prévue ).
Sabrina m'annonce qu'elle attachait beaucoup de son temps à des garçons qui ne l'ont pas forcément gâtée, puis elle a jeter son révolu sur les filles plus à même de la comprendre. Ma présence a réveiller en elle son coté "hétéro" enfouie, je pense personnellement qu'elle est bi mais qu'elle ne le sait pas encore, ce qui expliquerait sa réaction et notre ébat nocturne de la veille. Alors que Cécilia me parait avoir toujours été lesbienne elle. C'est "sa nature, son état normal, rien de méchant" dit-elle.
- C'est bizarre, mais j'ai même l'impression d'avoir la côte avec les gars, c'est bizarre ! S'interroge Cécilia en tirant légèrement la couverture vers elle.
Personnellement, je pense que son caractère assez timide et neutre avec les mecs qu'elle ne connait pas, comme moi hier, provoque forcément un intérêt chez les mecs curieux, car une fille désintéressé à quelques cotés inaccessibles, d'un coté ça peut la rendre désirable et donc potentiellement attractive pour un mec normal. Je garde ça pour moi, la flemme de passer pour un psychologue... Je rebondis sur ma théorie de tout à l'heure pour enchainer :
- Et ben, si ça vous dérange pas les contacts avec les mecs, ça vous dérangera pas ce soir j'imagine...
- Ohhh regarde le Cécilia il veut son bisou sur la bouche on dirait ? Allez tiens.
A ma gauche, je reçois un baiser plein de fougue de la part de Sabrina, et à ma droite, un baiser timide et chaleureux de Cécilia.
- On peut s'embrasser mais n'attend pas grand chose de moi hein... Et Sabrina est à moi, je t'aurais prévenue !
- T'inquiète, je te l'emprunte juste pour les baisers, après c'est ta soumise, comme tu l'entends.
- Oh t'es con ! S'exclame Sabrina en m'enchainant d'un petit coup de pied plus mignon que douloureux.
Allongé bien comme qu'il faut, con que je suis, j'ai oublié d'éteindre la lumière, Sabrina m'ordonne d'aller fermer l'interrupteur... Elle prend de plus en plus son rôle de maitresse de maison à coeur. Si ça continue Fidélité risque de lui infliger une correction, le traiter de la sorte réveille en lui des instincts primaires, c'est mauvais signe.
Je reviens à ma place, entre les deux filles. Le contact avec leurs corps est doux, chaud, réconfortant. C'est la plus belle sensation que j'ai pu avoir depuis un bon moment. Fermer les yeux afin de s'endormir dans ces conditions me filerait presque la gaule, mais le simple fait de penser à Charles de Gaulle ( ) au lieu des deux bombes nucléaires autour de moi calme toute volonté de faire de l'exercice de la part de Fidélité.
...
Le lendemain, l'instant est parfait. Je ferme encore un peu les yeux pour imaginer le bonheur absolu dans lequel je nage, y'a deux corps à ma portée, accessible pour tout type de contact, à part sexuel, mais ça reste grandiose. Rien ne pourrait troubler ma joie...
Soudain, mon portable vibre sur ma table de chevet. Je peine à décaler mon bras pour le saisir, mon coude s'abat gentiment sur la tête de Sabrina, qui continue malgré tout de dormir. Je regarde le message, ça vient d'Alexia... Mon ex... Merde, elle me veut quoi cette connasse après tout ce temps ? Sans même être lever, cette grognasse m'a déjà foutu de mauvais poil rien qu'avec son message...
- Vraiment c'est hyper sympa de ta part, surtout que moi, j'ai pas été très tendre avec toi quoi...
- ( Oh mais hier Fidélité t'a trouvé très tendre, rassure toi ) T'inquiète pas pour ça...
- N'importe quel mec serait devenu fou à ta place, et toi... Tu le prends bien ! T'es trop bizarre... Mais t'es super, change surtout pas !
- Ah tu sais j'suis déjà fou, donc bon...
Le pire, c'est que c'est vrai. Après cette petite mise au point où Sabrina m'a manifesté ces remerciements, on commence à dévorer notre repas. Pour "remercier" notre cuisinière, Sabrina vient directement s'agenouiller devant elle pour embrasser ces deux mains, avant d'attraper son visage à deux mains pour l'embrasser. Oui, ces mains qui ont préparés le fameux repas qui va nous nourrir. Je suis moi aussi "contraint" par ma coloc' à faire de même, je viens plier genoux devant Cécilia pour lui offrir un baiser long et savoureux sur le dos de sa main. Elle sourit et me remercie également.
- Je pense faire la cuisine plus souvent à partir de maintenant...
- Ah mais si tu reviens habiter ici je t'offre même mon corps ! Pas de problèmes ! Hurla Sabrina tout en riant hyper fort, de quoi faire trembler les murs des voisins.
- Pas si fort merde !
- Oh rabat-joie arrête !
Mes tentatives pour calmer l'atmosphère sont vaines, tant pis. Et puis merde, les voisins on s'en branle quoi, on déconne, c'est le principal. Cécilia a cuisinée pour 5 personnes au moins, mais nous sommes forcés de terminer nos assiettes. Je me dévoue pour la vaisselle alors que mes très chers demoiselles partent se doucher... Ensemble... Nue... Sans moi... Fidélité rage, la scene érotique par excellence se déroule à quelques mètres de lui, mais il est impuissant.
- Calme ta joie, on les aura cette nuit, dis-je en chuchotant.
- Je les veux tout le temps, n'importe où, n'importe quand, et à n'importe quel moment... Susurra t-il dans sa cage, en gardant sa joie pour tout à l'heure, il est fou ce type à vouloir débattre avec ces circonstances.
Je vais préparer mon lit, qui va nous accueillir pour la nuit. Quelques minutes d'attente plus tard, les deux filles entrent l'une après l'autre dans ma chambre, assez propre et rangée. " Être bordélique dans sa chambre = être bordélique dans sa vie". J'adore répéter cette phrase à la con afin de pas passer pour un gars minutieux ( que je suis par ailleurs mais ça fait "dérangé" de le dire ), mais pour quelqu'un d'attentionné et propre.
- Mesdames, ce lit n'attend que vous.
- Merci c'est cool, m'annonça Cécilia, toujours avec le trac de dormir à 3, mais elle s'y fera.
Pour moi aussi c'est une première, mais je m'en fais pas, bien au contraire même, c'est toujours un plaisir d'avoir du monde près de soi, même quand on dort, et surtout quand c'est deux jolies filles.
- Merci soumis ! Me glissa Sabrina, toujours aussi sûr d'elle, en me tapotant sur la joue d'une petite claque comme remerciement.
- De rien maitresse ! Lui dis-je en prenant au jeu.
- Appelle moi comme ça plus souvent...
- Ce serait dommage que tu mouille sur mon propre lit quand même.
- Olà les sadiques arrêtez, rit Cécilia toujours aussi consternée et fan de nos discussions tordues.
Pour le coup, je me rappelle d'une théorie, comme quoi les lesbiennes attachent peu d'importance à une relation stable avec un mec. Il pouvait très bien se passer quelque chose sur le plan tactile, mais ça n'irait jamais plus loin, il peut y avoir contact, mais les sentiments seront absents malgré tout. Je rappelle ça aux filles et elles me donnent raison. ( Je viens d'inventer cette théorie bidesque, la chance me sourit bel et bien si tout se passe comme prévue ).
Sabrina m'annonce qu'elle attachait beaucoup de son temps à des garçons qui ne l'ont pas forcément gâtée, puis elle a jeter son révolu sur les filles plus à même de la comprendre. Ma présence a réveiller en elle son coté "hétéro" enfouie, je pense personnellement qu'elle est bi mais qu'elle ne le sait pas encore, ce qui expliquerait sa réaction et notre ébat nocturne de la veille. Alors que Cécilia me parait avoir toujours été lesbienne elle. C'est "sa nature, son état normal, rien de méchant" dit-elle.
- C'est bizarre, mais j'ai même l'impression d'avoir la côte avec les gars, c'est bizarre ! S'interroge Cécilia en tirant légèrement la couverture vers elle.
Personnellement, je pense que son caractère assez timide et neutre avec les mecs qu'elle ne connait pas, comme moi hier, provoque forcément un intérêt chez les mecs curieux, car une fille désintéressé à quelques cotés inaccessibles, d'un coté ça peut la rendre désirable et donc potentiellement attractive pour un mec normal. Je garde ça pour moi, la flemme de passer pour un psychologue... Je rebondis sur ma théorie de tout à l'heure pour enchainer :
- Et ben, si ça vous dérange pas les contacts avec les mecs, ça vous dérangera pas ce soir j'imagine...
- Ohhh regarde le Cécilia il veut son bisou sur la bouche on dirait ? Allez tiens.
A ma gauche, je reçois un baiser plein de fougue de la part de Sabrina, et à ma droite, un baiser timide et chaleureux de Cécilia.
- On peut s'embrasser mais n'attend pas grand chose de moi hein... Et Sabrina est à moi, je t'aurais prévenue !
- T'inquiète, je te l'emprunte juste pour les baisers, après c'est ta soumise, comme tu l'entends.
- Oh t'es con ! S'exclame Sabrina en m'enchainant d'un petit coup de pied plus mignon que douloureux.
Allongé bien comme qu'il faut, con que je suis, j'ai oublié d'éteindre la lumière, Sabrina m'ordonne d'aller fermer l'interrupteur... Elle prend de plus en plus son rôle de maitresse de maison à coeur. Si ça continue Fidélité risque de lui infliger une correction, le traiter de la sorte réveille en lui des instincts primaires, c'est mauvais signe.
Je reviens à ma place, entre les deux filles. Le contact avec leurs corps est doux, chaud, réconfortant. C'est la plus belle sensation que j'ai pu avoir depuis un bon moment. Fermer les yeux afin de s'endormir dans ces conditions me filerait presque la gaule, mais le simple fait de penser à Charles de Gaulle ( ) au lieu des deux bombes nucléaires autour de moi calme toute volonté de faire de l'exercice de la part de Fidélité.
...
Le lendemain, l'instant est parfait. Je ferme encore un peu les yeux pour imaginer le bonheur absolu dans lequel je nage, y'a deux corps à ma portée, accessible pour tout type de contact, à part sexuel, mais ça reste grandiose. Rien ne pourrait troubler ma joie...
Soudain, mon portable vibre sur ma table de chevet. Je peine à décaler mon bras pour le saisir, mon coude s'abat gentiment sur la tête de Sabrina, qui continue malgré tout de dormir. Je regarde le message, ça vient d'Alexia... Mon ex... Merde, elle me veut quoi cette connasse après tout ce temps ? Sans même être lever, cette grognasse m'a déjà foutu de mauvais poil rien qu'avec son message...