Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Ma coloc', cette folle


Par : LePatriarche
Genre : Sentimental, Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 25


Publié le 04/08/2014 à 01:50:56 par LePatriarche

Nous sommes là, moi et Sabrina sur le canapé, prêts à satisfaire tous les fantasmes de ce cher Fidélité. Cécilia est debout à coté de l'entrée, assez intriguée, mystifiée par ce qu'elle voit. Rapidement, elle saisit une clef au dessus de la télé et s'en va, en faisant mine de faire un sourire, ça se voyait que c'était forcé...

Elle repart. L'instant était vraiment étrange, nous nous sommes échangés un nombre impressionnant de regards timides tous les 3... Bof, c'est passé. Je sens le corps chaud de Sabrina blottit contre moi, je suis juste en dessous de sa poitrine, tellement à l'aise, je resserre l'étreinte à mon tour, l'embrassant finement dans le cou, sur la joue, mais Sabrina reste passive, immobile, sans réagir, comme choquée.

J'essaie de la mettre dans de bonnes dispositions, peut-être que ça l'intrigue de le faire, mais bizarrement, je ne sens plus aucune envie émaner d'elle, la lueur de sayks apparu dans ces yeux a disparue de son visage, je ne vois que de l'amertume. Sans même me donner d'explications, elle me repousse, encore, alors que je m'apprêtais à l'embrasser sur la bouche, elle m'envoie sa paume douce au visage pour me dissuader, le contact était doux certes mais j'aurais préféré entre en collision avec sa bouche. :noel:

- Laisse moi...

Sa voix est toute tremblante, des larmes coulent de ces joues. Sans rien dire de plus, elle entre dans sa chambre, et la ferme à clef. En collant mon oreille contre la porte, je l'entends distinctement pleurer, des lamentations, des gémissements tantôt brutaux tantôt contenus, en plus d'une suffocation peu banale lié certainement à... A... A je ne sais quoi en fait.

Récapitulons : Sa pote sort, elle se rue sur moi, on est aux anges, Cécilia revient, moment gênant, elle ressort, Sabrina n'est plus la même. C'est à ne rien y comprendre... Peut-être que ça la mis mal à l'aise qu'elle nous ai vu, pourtant y'a rien de bien méchant quoi, ok le moment peut s'avérer dérangeant sur le coup, mais après on arrive à passer à autre chose... Passer d'un état à l'autre en si peu de temps, ça me dépasse...

Après plusieurs dizaines de minutes, elle se décide enfin à sortir de sa chambre, avec précipitation. Alors que je regardais tout juste la télé, l'air las et réfléchis, elle me saute dessus ! Comme tout à l'heure, y'a toujours des larmes dessinées sur son visage, je tente de les essuyer avec ma main, je tente de comprendre, mais sans aucune explications, elle me jette au sol. Je suis là, allongé parterre, et elle me rejoint. Limite en pleurant, je distingue quelques mots sortirent de sa bouche, je tiens bien l'oreille, et j'ai bien entendu :"Prends moi...".

Sur le coup, Raison vient déclencher le périmètre de sécurité dans mon esprit avec un grand panneau "MINUTE PAPILLON" ! Il n'est pas correct d'aller plus loin, une relation stable est avant tout basée sur l'écoute, et là, en l'occurence, il n'y en a pas. De plus, une relation est aussi basée sur la compréhension de l'autre et la tension sexuelle, cette dernière est trop irrégulière, tantôt très virulente, tantôt inexistante.

Mais Fidélité n'en a que faire, il assomme ma propre raison, à présent, c'est lui qui me controle. Plus mes yeux rentrent dans ceux de Sabrina, plus mon cerveau se déconnecte progressivement de la réalité, pour laisser place au désir. Toujours assez instable, Sabrina me parait ravissante, ces cheveux bruns désordonnés et son visage si tendre et mignon, son corps aux allures de filles modèles, son caractère qui me met dans tous mes états, ça me rend fou, je suis fou d'elle,j je suis une bête, je veux d'elle, je veux la prendre, marre des signaux, marre de l'attente, marre de la compréhension, j'arrête de réfléchir, Fidélité prend les commandes et passe à l'action. Z+V en vue mon capitaine.


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