Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Ma coloc', cette folle


Par : LePatriarche
Genre : Sentimental, Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 28


Publié le 05/08/2014 à 03:14:34 par LePatriarche

Bon c'est un râteau. Sur le moment c'est douloureux mais finalement, un râteau sur une vie, c'est rien quoi. C'est ni le premier ni le dernier, maintenant faut se relever de cet "échec", c'est ce que font les plus forts et les plus courageux comme on dit. Je dois pas oublier qu'il me reste un peu plus d'une vingtaine de jours à vivre ici avant de retourner chez moi, j'dois faire en sorte que le séjour soit plaisant, alors pas envie que la coloc' fasse la gueule, ça non...

Je pense aux problèmes de Sabrina, puis je pense à ce qui m'a amené ici... Ma mère. Ca fait bizarre quand même, vouloir "m'éloigner" de la maison comme ça, l'objectif de son geste suscite en moi un tas de questions... Bref, réglons ces problèmes chacun leur tour, n'essayons pas de tout résoudre à la fois.

J'annonce à Sabrina que je la comprends très bien, que j'aurais fait moi aussi comme elle dans sa situation, c'est humain de vouloir chercher du réconfort chez les autres, même si elle a très mal réagit pour le coup : on se tape pas un mec pour se changer les idées, on vit pas dans Game Of Thrones putain. :noel:

Elle s'excuse. Son pardon m'a l'air sincère, et puis, c'est vraiment pas le moment de lui taper une crise et d'exprimer ma propre angoisse du moment, je garde ça pour moi, même si ça m'a "blessé" d'être utiliser comme elle l'a fait, mais ça sert à rien de se torturer l'esprit pour ça...

...

Le lendemain, je me lève, je me douche, je mange. Y'a aucun bruit. Pas même un ronflement ou même du bruit. Sabrina est sorti à mon avis, sans même me prévenir. J'ai l'impression qu'elle fera la tête encore un petit moment. Les choses doivent changer. Durant la journée, je décide de contacter Cécilia, je ne pensais pas utiliser le numéro qu'elle m'a donné la veille presque par obligation comme ça. Mon intention était plutôt de la "draguer" subtilement, là je compte jouer au justicier de l'amour, au cupidon, pour tenter de les remettre ensemble, ou du moins d'ouvrir le débat entre elles pour plus de clarté.

Une fois habillé convenablement, je pars me confronter à la chaleur du soleil pour trouver le salon de coiffure où bosse Cécilia. Après au moins une heure de recherche où je me suis trimballé un peu partout, l'endroit est là, juste devant moi. Sans hésiter, je franchis la porte d'un pas assuré pour chercher brièvement du regard Cécilia...

Non elle n'est pas là. Pourtant je me suis pas trompé de salon. Y'a des gus qui se font couper les cheveux, un gars louche avec des lunettes fait grise mine et serre les dents, je le connais même pas, mais je l'imagine déjà faire un topic sur JVC "le calvaire au salon de coiffure..." :rire:

Je me dirige vers leur petit acceuil, si tenté que s'en ai un. Sa "patronne" a vu qu'elle ne se sentait pas bien et a préférée la renvoyer chez elle, comme quoi, son état ne s'est pas améliorée à elle aussi...

- En fait j'suis son ami et j'avais vraiment envie de discuter avec elle, vous pourriez pas me donner son adresse ?
- Vous êtes son ami et vous ne savez même pas où elle habite ? S'interrogea t-elle d'une voix grave peu commune.
- ( Putain elle est sérieuse là à jouer au détective j'ai pas que ça à foute de l'harceler merde j'veux l'aider putain ! ) On s'est rencontré hier et puis... Voilà je tiens à elle, allez soyez sympa... ( File l'adresse que je me casse, ça pue la commère ici :hap: )

Ma mine triste et décomposée prend le dessus sur ces interrogations, ce qui pousse madame la quadragénaire à chercher dans la documentation pour me dénicher le logis de ma fameuse lesbienne émotive et coincée. :noel:

Je me retape limite toute la ville en transports en communs. C'est con, le permis est dans ma poche, mais pas la bagnole qui va avec, ça m'apprendra à claquer mon budget ( issu de la bourse du lycée, merci la France :noel: ) dans des broutilles.

Arrivé devant chez elle. Une maison assez grande, avec un jardin, une pelouse bien fraiche, y'a même une table et des chaises mal cachés derrière de somptueux rideaux blancs. Je sonne. Personne. Je sonne encore. Ca arrive... Ahh c'est directement Cécilia, c'est cool, on va pouvoir s'expliquer correc...

*clak*

Okay. Avant même de saluer ou de comprendre quoique ce soit, elle me fout une gifle, sympa comme accueil...

- Tu sais, j'voulais t'aider à te réconcilier avec Sabrina.
- Ah ouais ? Me dit-elle limite en me gueulant dessus avec sa faible voix mélangeant tristesse et colère.
- Ouais. Mais maintenant tu peux aller te faire foutre.

Allez salut.


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