Note de la fic :
Ma coloc', cette folle
Par : LePatriarche
Genre : Sentimental, Sayks
Statut : C'est compliqué
Chapitre 31
Publié le 07/08/2014 à 02:10:17 par LePatriarche
J'hésite à ouvrir son message. Le simple fait de voir son prénom me met en rage. Bon et puis merde, je le lis, rien de grave après tout, je répondrai pas.
"Salut Alex, tu vas bien ? J'comptais me promener un peu, ça te dit de venir avec moi ? "
Non. "
Merde j'ai craqué, pourquoi j'ai répondu ? J'ai jamais su résister quand c'était elle. Dans la foulée, mon portable vibre encore, Alexia, une nouvelle fois. Allez c'est pas grave, il est trop tôt pour me prendre la tête. Je recolle ma tête contre le coussin, mon visage est caressé par les doux cheveux de Cécilia... Ca sent bon en plus, je pourrais rester là pendant des heures.
Je me tourne ensuite à ma gauche pour voir le doux visage de Sabrina. L'envie de prendre un marqueur noir et de dessiner sur sa jolie face me prend, pourquoi y'a toujours cette idée à la con qui me vient quand je vois les gens dormir ?
J'attends encore un peu sur le lit, pour réfléchir. C'est pas tous les jours que mon ex me recontacte, je l'avais connu en seconde. Tout se passait bien entre nous, on s'entendait bien, on déconnait souvent ensemble, alors qu'à cette période là, j'étais loin d'être bien dans mes pompes, mais avec elle, je me sentais cool, frais, et... Je me sentais bien, tout simplement.
Nous étions les "meilleurs amis" comme on dit souvent. A cette période là il m'était impensable de sortir un jour avec une fille, l'estime de moi et mon confort avec les filles devaient être au plus bas, et puis, je m'attachais si vite...
A 15 ans, c'était l'une des premières fois que j'arrivais à établir un lien durable avec une fille, du coup, j'ai fait mon maximum pour tenir ce lien le plus longtemps possible. J'aurais jamais du. Voulant intensifier notre relation, j'attendais impatiemment qu'on sorte ensemble. Psychologiquement, j'avais franchi la "barrière", je n'étais plus le jeune garçon trop timide ou qui se laisse faire, du coup, il m'était possible de penser à une relation amoureuse.
Dans un premier temps, elle n'avait pas accepté. Ce fut le premier vent de ma vie. Quelques jours plus tard, elle était revenu vers moi, me disant un tas de mots du style "je cherche un mec bien", "pour être heureuse" et blabla j'étais devenu un garçon "charmant et honnête" à ces yeux, et non plus l'enfant timide qu'elle appréciait taquiner.
Au début, c'était cool. Nous vivions d'amour et d'eau fraiche quasiment, puis à partir d'un moment, ça commençait à partir en vrille. Progressivement, elle me reléguait au rang de "meilleur ami gay" à celui de petit ami.
Je me souviens encore des jours où je la portai chez elle pour lui éviter la peine de marcher, je me souviens encore des fois où j'ai cuisiné des pates toutes cramées pour lui faire plaisir. Elle prenait tellement le dessus sur moi, et moi je restai dans ma situation, en train de faire ces devoirs quand elle parlait au téléphone, en train de la masser quand elle était épuisée.
Au bout d'un moment, fallait dire stop. Je le savais. Mais j'ai jamais réussi. La relation serviteur/princesse a commencé à virer au cauchemar, quand j'hésitais à lui obéir je recevais des coups, comme un petit soumis.
Mais moi, c'était juste la première fois que je m'ouvrais à une fille, et surtout, qu'une fille s'ouvrait à moi. On ne peut pas arrêter ça d'un claquement de doigt. Fragilité quand tu nous tiens... Un jour, à cause d'une "embrouille" avec mon grand frère, j'avais tellement la rage... Je pensais oublier à la simple vue d'Alexia. En voyant ces cheveux blonds bouclées, ses joues parfaitement maquillées, ces vêtements qui la subliment tant... En fait non. En la voyait la rage s'est presque accumulée en moi. Sans même chercher à comprendre ce qui clochait comme elle l'aurait fait auparavant, j'ai reçu plusieurs critiques, des insultes. Méprisé à ce point, je me controlais plus. J'ai attrapé son visage pour l'encastrer si fort dans son lit qu'elle y est resté cloué une semaine.
J'avais peur des représailles, des conséquences, de moi-même, de ce dont j'étais capable une fois en colère. J'étais faible à cette époque comparé à maintenant, c'est fou. Finalement, Alexia m'a laissé tranquille, aussi surprise qu'effrayé de voir la virilité expulsée de mon corps à son encontre j'imagine.
A ce moment, je me suis promis de l'envoyer chier catégoriquement à chaque fois tant qu'elle ne m'aurait pas supplier de revenir vers elle en rampant, rien à foutre. On ne méprise pas les autres pour se sentir exister, c'est injuste, et ça témoigne juste d'une filsdeputerie sans égale. Point.
"Salut Alex, tu vas bien ? J'comptais me promener un peu, ça te dit de venir avec moi ? "
Non. "
Merde j'ai craqué, pourquoi j'ai répondu ? J'ai jamais su résister quand c'était elle. Dans la foulée, mon portable vibre encore, Alexia, une nouvelle fois. Allez c'est pas grave, il est trop tôt pour me prendre la tête. Je recolle ma tête contre le coussin, mon visage est caressé par les doux cheveux de Cécilia... Ca sent bon en plus, je pourrais rester là pendant des heures.
Je me tourne ensuite à ma gauche pour voir le doux visage de Sabrina. L'envie de prendre un marqueur noir et de dessiner sur sa jolie face me prend, pourquoi y'a toujours cette idée à la con qui me vient quand je vois les gens dormir ?
J'attends encore un peu sur le lit, pour réfléchir. C'est pas tous les jours que mon ex me recontacte, je l'avais connu en seconde. Tout se passait bien entre nous, on s'entendait bien, on déconnait souvent ensemble, alors qu'à cette période là, j'étais loin d'être bien dans mes pompes, mais avec elle, je me sentais cool, frais, et... Je me sentais bien, tout simplement.
Nous étions les "meilleurs amis" comme on dit souvent. A cette période là il m'était impensable de sortir un jour avec une fille, l'estime de moi et mon confort avec les filles devaient être au plus bas, et puis, je m'attachais si vite...
A 15 ans, c'était l'une des premières fois que j'arrivais à établir un lien durable avec une fille, du coup, j'ai fait mon maximum pour tenir ce lien le plus longtemps possible. J'aurais jamais du. Voulant intensifier notre relation, j'attendais impatiemment qu'on sorte ensemble. Psychologiquement, j'avais franchi la "barrière", je n'étais plus le jeune garçon trop timide ou qui se laisse faire, du coup, il m'était possible de penser à une relation amoureuse.
Dans un premier temps, elle n'avait pas accepté. Ce fut le premier vent de ma vie. Quelques jours plus tard, elle était revenu vers moi, me disant un tas de mots du style "je cherche un mec bien", "pour être heureuse" et blabla j'étais devenu un garçon "charmant et honnête" à ces yeux, et non plus l'enfant timide qu'elle appréciait taquiner.
Au début, c'était cool. Nous vivions d'amour et d'eau fraiche quasiment, puis à partir d'un moment, ça commençait à partir en vrille. Progressivement, elle me reléguait au rang de "meilleur ami gay" à celui de petit ami.
Je me souviens encore des jours où je la portai chez elle pour lui éviter la peine de marcher, je me souviens encore des fois où j'ai cuisiné des pates toutes cramées pour lui faire plaisir. Elle prenait tellement le dessus sur moi, et moi je restai dans ma situation, en train de faire ces devoirs quand elle parlait au téléphone, en train de la masser quand elle était épuisée.
Au bout d'un moment, fallait dire stop. Je le savais. Mais j'ai jamais réussi. La relation serviteur/princesse a commencé à virer au cauchemar, quand j'hésitais à lui obéir je recevais des coups, comme un petit soumis.
Mais moi, c'était juste la première fois que je m'ouvrais à une fille, et surtout, qu'une fille s'ouvrait à moi. On ne peut pas arrêter ça d'un claquement de doigt. Fragilité quand tu nous tiens... Un jour, à cause d'une "embrouille" avec mon grand frère, j'avais tellement la rage... Je pensais oublier à la simple vue d'Alexia. En voyant ces cheveux blonds bouclées, ses joues parfaitement maquillées, ces vêtements qui la subliment tant... En fait non. En la voyait la rage s'est presque accumulée en moi. Sans même chercher à comprendre ce qui clochait comme elle l'aurait fait auparavant, j'ai reçu plusieurs critiques, des insultes. Méprisé à ce point, je me controlais plus. J'ai attrapé son visage pour l'encastrer si fort dans son lit qu'elle y est resté cloué une semaine.
J'avais peur des représailles, des conséquences, de moi-même, de ce dont j'étais capable une fois en colère. J'étais faible à cette époque comparé à maintenant, c'est fou. Finalement, Alexia m'a laissé tranquille, aussi surprise qu'effrayé de voir la virilité expulsée de mon corps à son encontre j'imagine.
A ce moment, je me suis promis de l'envoyer chier catégoriquement à chaque fois tant qu'elle ne m'aurait pas supplier de revenir vers elle en rampant, rien à foutre. On ne méprise pas les autres pour se sentir exister, c'est injuste, et ça témoigne juste d'une filsdeputerie sans égale. Point.