Note de la fic :
La Boite
Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 14 : 2012 - 1ére partie
Publié le 28/10/2013 à 21:10:06 par MonsieurF
[c]- Décembre 2012 -[/c]
Les mains dans les poches, les écouteurs dans les oreilles, Sara de Fleetwood Mac venait à peine de commencer.
Il marchait dans la rue, d'un pas sûr. La neige tombait, on avait l'impression qu'il était tard, mais ce n'était pas le cas. Il n'étais que 17h. La nuit avait pourtant prit possession des lieux.
L'homme marchait en rythme sur les battements de la musique, il adorait cette chanson, il adorait la neige, il adorait la ville.
Il entra dans le Starbucks du Boulevard Saint Laurent, et se prit un cappuccino. Il sorti du restaurant et se remit en route.
Il arriva devant l'université des sciences. Il jeta son gobelet dans une des poubelles devant l'entrée et pénétra dans l'enceinte de l'université.
L'homme avait environ une vingtaine d'années, une barbe de trois jours, des traits fins et une carrure normale.
Devant un panneau d'affichage, il parcourra du doigt les cours du jours. Après avoir trouvé ce qu'il cherchait, il se mit en route vers l’amphithéâtre 5.
Il entra, s'assit au fond de l'amphi, et remit ses écouteurs. Tout le long du cours, il écouta la même chanson. Quand le cours fût terminé, il chercha du regard un des étudiants présent dans l’amphithéâtre. Celui qu'il cherchait était toujours assis à la même place. Lorsqu'il l'aperçu, l'homme se leva brusquement et le suivi.
L'étudiant qu'il suivait se rendit à la bibliothèque du campus de l'université. Il prit place sur l'une des tables et commença à étudier ses cours du jours.
L'homme à la barbe de trois jours s'approcha alors de lui. L'étudiant venait tout juste d'avoir ses 18 ans, il était grand, blond, et portait des lunettes de vues. Il était de nature craintive et réservé.
-Bonjour, Henry? fît l'homme avec un sourire aux lèvres.
L'étudiant releva la tête, déconcentré.
-Oui?
-J'aimerais pouvoir te parler. Ça te dirait de venir manger un morceau avec moi ? On en profiterais pour parler.
-Qui êtes-vous? fit-il, méfiant.
-Je te le dirais en temps et en heures. Alors, tu acceptes ma proposition? demanda l'homme.
La dernière fois qu'on l'avait abordé de la sorte, on l'avait emmené dans un terrain vague et il avait été passé à tabac par un groupe d'élèves du lycée. L’intelligence avait un prix, et pour Henry, elle se monnayait en coup de poings.
-Désolé, j'ai pas envie de jouer à "tabasse un intello" ce soir, lança l'étudiant d'une voix forte, qui attira l'attention des personnes présente dans la bibliothèque.
L'homme fit un léger sourire, tira la chaise en face de lui et s'assît.
-Regarde-moi, tu crois vraiment que j'ai envie de jouer à ça ? chuchotât ce dernier
-J'en sais rien, qu'est-ce-qui me dit que vous êtes pas une énième brute avec l'envie de passer ses nerfs sur quelqu'un ?
-Tiens, prends ma carte.
L'homme enfonça sa main dans sa veste et en sorti une carte qu'il déposa sous les yeux d'Henry. Ce dernier la prit et y jeta un rapide coup d’œil.
-"Diplômé en physique chimie" ? On dirait pas...
-On me le dit souvent. J'ai plein d'autres... diplômes barbants, mais ça rentrait pas sur un si petit bout de papier.
Henry roula des yeux.
-Je ne sais pas trop, j'ai appris à me méfier des personnes un peu étranges qui s’intéressent à moi sans raisons.
-Je comprends ta réticence. Mais moi j'ai tout un tas de raisons de m’intéresser à toi. Tous les deux nous avons les mêmes aspirations, et j'aurais aimé en discuter avec toi autours d'un verre ou d'une barquette de frittes. Il y a un petit restaurant juste à coté de cette bibliothèque, je te promet que je ne te veux aucun mal.
-J'ai pas trop le temps, je dois étudier. fit Henry, fermement.
-Pas de ça avec moi, tu sais tout autant que moi que ce que tu es entrain "d'étudier" tu l'a déjà appris. Il n'y a rien, en science, que tu ne sais pas déjà. Je ne te demande qu'en tout et pour tout, une demi heure de ton temps.
L'étudiant, intrigué, prit quelques minutes de réflexion, puis rangea ses affaires dans son sac et se leva. L'homme et lui se rendirent tout deux dans un restaurant tout près de la bibliothèque, qui avait la particularité de reprendre les couleurs et la mode des années 80.
Ils s'assirent dans ce bar restaurant, face à face, à une table contre une fenêtre, et commandèrent à boire. L'homme mystérieux grignota une petite barquette de frittes.
-Alors... fît l'étudiant, qui êtes-vous ?
L'homme prit une gorgée de soda et se nettoya la bouche.
-J'aime tellement cette période de l'année. Aujourd'hui à notre époque, le monde défile d'une rapidité extrême. Quand vient la neige et le froid, j'ai l'impression que le monde avance plus lentement. J'aime prendre le temps de faire les choses. Désolé pour tout ce mystère, je m'appelle Robert, Robert Sharp.
-Pourquoi vous vouliez me rencontrer? demanda l'étudiant.
-Ça fait plus d'une semaine que je viens tous les soirs assister aux cours auquel tu assistes. Je t'observe et j'attendais le bon moment pour venir à ta rencontre. Je voulais voir si tu étais vraiment la personne que je cherche.
-La personne que vous cherchez? Qui cherchez-vous?
L'homme regarda par la fenêtre contre laquelle il était accoudé.
-Tu ne t'es jamais dit que ton intelligence pouvait servir des causes plus grandes que celles que tu sert actuellement ? demanda l'homme.
-Je ne sert aucune cause...
-Tu devrais y penser alors.
-Vous savez des choses de moi? demanda l'étudiant, intrigué.
-Trois fois rien ; juste que malgré ton jeune âge, tu as déjà avancé une dizaine de théories, émis des hypothèses prodigieuses, fait des expériences sur la physique, inventé des prototypes sur de nouvelles technologies innovantes révolutionnaires... sauf que tout ça est toujours tombé dans l'oreille d'un sourd, personne n'a jamais prêté attention à tes travaux.
-Comment vous savez tout ça?
-Je sais tout ça parce-que pour trouver quelqu'un comme toi, il m'a fallu du temps pour chercher. Je me suis beaucoup renseigné sur toi. Et si aujourd'hui je suis là, c'est parce-que je suis persuadé que tous les deux nous pourrons faire réellement avancer le monde dans le bon sens. L'université des science ne t’intéresse pas, avoue, puisque tout ce que tu étudies la bas, tu le connais déjà. D'ailleurs c'est du fait de ton incroyable intelligence que tu as toujours été aussi seul dans ta vie, n'est-ce-pas?
L'étudiant fût silencieux un long moment, l'homme en face de lui, l'avait tout à fait cerné.
-J'ai une proposition à te faire, reprit l'homme. Je pense que tu es capable de faire de grandes choses, et tout ce dont tu as besoin c'est de quelqu'un qui croit en toi. Et je suis ce quelqu'un. Je peux financer toutes tes recherches, te donner carte blanche pour mettre en œuvre et pour appuyer tes thèses, théories, expériences et inventions. Si tu acceptes que tous les deux nous travaillons ensemble, je suis convaincu que nous apporteront au monde, la vraie définition du progrès. Nous deviendrons peut-être les leader d'une nouvelle ère, celle de la révolution technologique de ce monde. Cela prendra du temps, mais le jeu en vaut la chandelle tu ne crois pas?
L'étudiant était perplexe. L'université il n'en avait rien à faire, c'était vrai, et personne au monde à part l'homme qu'il avait en face de lui, n'avait jamais prit au sérieux ses travaux.
-Carte blanche? Pour toutes mes recherches? demanda l'étudiant, fébrile.
-Oui, et plus encore. Je te donnerais des locaux et je te fournirais le matériel, en plus du financement pour tes recherches.
-Elle est où l'arnaque ? demanda Henry perplexe
-Il n'y en a pas. La seule contrepartie que je te demande, c'est de t'impliquer complètement dans tes recherches et de me faire confiance. Tu devra me rendre comptes de toutes tes découvertes et recherches. Bien entendu tu va devoir quitter l'université...
L'étudiant regarda l'homme droit dans les yeux, eut quelques minutes de réflexion, et tendit sa main à l'homme.
L'homme fît un large sourire et lui serra la main fermement.
-A notre future collaboration, alors ! fît l'homme, enthousiaste. Un jour, ton nom sera inscrit dans les livres d'histoires tu verra. Tout le monde se souviendra de toi, Henry Noble ; l'homme qui a mis le progrès dans les mains de l'humanité!
Les mains dans les poches, les écouteurs dans les oreilles, Sara de Fleetwood Mac venait à peine de commencer.
Il marchait dans la rue, d'un pas sûr. La neige tombait, on avait l'impression qu'il était tard, mais ce n'était pas le cas. Il n'étais que 17h. La nuit avait pourtant prit possession des lieux.
L'homme marchait en rythme sur les battements de la musique, il adorait cette chanson, il adorait la neige, il adorait la ville.
Il entra dans le Starbucks du Boulevard Saint Laurent, et se prit un cappuccino. Il sorti du restaurant et se remit en route.
Il arriva devant l'université des sciences. Il jeta son gobelet dans une des poubelles devant l'entrée et pénétra dans l'enceinte de l'université.
L'homme avait environ une vingtaine d'années, une barbe de trois jours, des traits fins et une carrure normale.
Devant un panneau d'affichage, il parcourra du doigt les cours du jours. Après avoir trouvé ce qu'il cherchait, il se mit en route vers l’amphithéâtre 5.
Il entra, s'assit au fond de l'amphi, et remit ses écouteurs. Tout le long du cours, il écouta la même chanson. Quand le cours fût terminé, il chercha du regard un des étudiants présent dans l’amphithéâtre. Celui qu'il cherchait était toujours assis à la même place. Lorsqu'il l'aperçu, l'homme se leva brusquement et le suivi.
L'étudiant qu'il suivait se rendit à la bibliothèque du campus de l'université. Il prit place sur l'une des tables et commença à étudier ses cours du jours.
L'homme à la barbe de trois jours s'approcha alors de lui. L'étudiant venait tout juste d'avoir ses 18 ans, il était grand, blond, et portait des lunettes de vues. Il était de nature craintive et réservé.
-Bonjour, Henry? fît l'homme avec un sourire aux lèvres.
L'étudiant releva la tête, déconcentré.
-Oui?
-J'aimerais pouvoir te parler. Ça te dirait de venir manger un morceau avec moi ? On en profiterais pour parler.
-Qui êtes-vous? fit-il, méfiant.
-Je te le dirais en temps et en heures. Alors, tu acceptes ma proposition? demanda l'homme.
La dernière fois qu'on l'avait abordé de la sorte, on l'avait emmené dans un terrain vague et il avait été passé à tabac par un groupe d'élèves du lycée. L’intelligence avait un prix, et pour Henry, elle se monnayait en coup de poings.
-Désolé, j'ai pas envie de jouer à "tabasse un intello" ce soir, lança l'étudiant d'une voix forte, qui attira l'attention des personnes présente dans la bibliothèque.
L'homme fit un léger sourire, tira la chaise en face de lui et s'assît.
-Regarde-moi, tu crois vraiment que j'ai envie de jouer à ça ? chuchotât ce dernier
-J'en sais rien, qu'est-ce-qui me dit que vous êtes pas une énième brute avec l'envie de passer ses nerfs sur quelqu'un ?
-Tiens, prends ma carte.
L'homme enfonça sa main dans sa veste et en sorti une carte qu'il déposa sous les yeux d'Henry. Ce dernier la prit et y jeta un rapide coup d’œil.
-"Diplômé en physique chimie" ? On dirait pas...
-On me le dit souvent. J'ai plein d'autres... diplômes barbants, mais ça rentrait pas sur un si petit bout de papier.
Henry roula des yeux.
-Je ne sais pas trop, j'ai appris à me méfier des personnes un peu étranges qui s’intéressent à moi sans raisons.
-Je comprends ta réticence. Mais moi j'ai tout un tas de raisons de m’intéresser à toi. Tous les deux nous avons les mêmes aspirations, et j'aurais aimé en discuter avec toi autours d'un verre ou d'une barquette de frittes. Il y a un petit restaurant juste à coté de cette bibliothèque, je te promet que je ne te veux aucun mal.
-J'ai pas trop le temps, je dois étudier. fit Henry, fermement.
-Pas de ça avec moi, tu sais tout autant que moi que ce que tu es entrain "d'étudier" tu l'a déjà appris. Il n'y a rien, en science, que tu ne sais pas déjà. Je ne te demande qu'en tout et pour tout, une demi heure de ton temps.
L'étudiant, intrigué, prit quelques minutes de réflexion, puis rangea ses affaires dans son sac et se leva. L'homme et lui se rendirent tout deux dans un restaurant tout près de la bibliothèque, qui avait la particularité de reprendre les couleurs et la mode des années 80.
Ils s'assirent dans ce bar restaurant, face à face, à une table contre une fenêtre, et commandèrent à boire. L'homme mystérieux grignota une petite barquette de frittes.
-Alors... fît l'étudiant, qui êtes-vous ?
L'homme prit une gorgée de soda et se nettoya la bouche.
-J'aime tellement cette période de l'année. Aujourd'hui à notre époque, le monde défile d'une rapidité extrême. Quand vient la neige et le froid, j'ai l'impression que le monde avance plus lentement. J'aime prendre le temps de faire les choses. Désolé pour tout ce mystère, je m'appelle Robert, Robert Sharp.
-Pourquoi vous vouliez me rencontrer? demanda l'étudiant.
-Ça fait plus d'une semaine que je viens tous les soirs assister aux cours auquel tu assistes. Je t'observe et j'attendais le bon moment pour venir à ta rencontre. Je voulais voir si tu étais vraiment la personne que je cherche.
-La personne que vous cherchez? Qui cherchez-vous?
L'homme regarda par la fenêtre contre laquelle il était accoudé.
-Tu ne t'es jamais dit que ton intelligence pouvait servir des causes plus grandes que celles que tu sert actuellement ? demanda l'homme.
-Je ne sert aucune cause...
-Tu devrais y penser alors.
-Vous savez des choses de moi? demanda l'étudiant, intrigué.
-Trois fois rien ; juste que malgré ton jeune âge, tu as déjà avancé une dizaine de théories, émis des hypothèses prodigieuses, fait des expériences sur la physique, inventé des prototypes sur de nouvelles technologies innovantes révolutionnaires... sauf que tout ça est toujours tombé dans l'oreille d'un sourd, personne n'a jamais prêté attention à tes travaux.
-Comment vous savez tout ça?
-Je sais tout ça parce-que pour trouver quelqu'un comme toi, il m'a fallu du temps pour chercher. Je me suis beaucoup renseigné sur toi. Et si aujourd'hui je suis là, c'est parce-que je suis persuadé que tous les deux nous pourrons faire réellement avancer le monde dans le bon sens. L'université des science ne t’intéresse pas, avoue, puisque tout ce que tu étudies la bas, tu le connais déjà. D'ailleurs c'est du fait de ton incroyable intelligence que tu as toujours été aussi seul dans ta vie, n'est-ce-pas?
L'étudiant fût silencieux un long moment, l'homme en face de lui, l'avait tout à fait cerné.
-J'ai une proposition à te faire, reprit l'homme. Je pense que tu es capable de faire de grandes choses, et tout ce dont tu as besoin c'est de quelqu'un qui croit en toi. Et je suis ce quelqu'un. Je peux financer toutes tes recherches, te donner carte blanche pour mettre en œuvre et pour appuyer tes thèses, théories, expériences et inventions. Si tu acceptes que tous les deux nous travaillons ensemble, je suis convaincu que nous apporteront au monde, la vraie définition du progrès. Nous deviendrons peut-être les leader d'une nouvelle ère, celle de la révolution technologique de ce monde. Cela prendra du temps, mais le jeu en vaut la chandelle tu ne crois pas?
L'étudiant était perplexe. L'université il n'en avait rien à faire, c'était vrai, et personne au monde à part l'homme qu'il avait en face de lui, n'avait jamais prit au sérieux ses travaux.
-Carte blanche? Pour toutes mes recherches? demanda l'étudiant, fébrile.
-Oui, et plus encore. Je te donnerais des locaux et je te fournirais le matériel, en plus du financement pour tes recherches.
-Elle est où l'arnaque ? demanda Henry perplexe
-Il n'y en a pas. La seule contrepartie que je te demande, c'est de t'impliquer complètement dans tes recherches et de me faire confiance. Tu devra me rendre comptes de toutes tes découvertes et recherches. Bien entendu tu va devoir quitter l'université...
L'étudiant regarda l'homme droit dans les yeux, eut quelques minutes de réflexion, et tendit sa main à l'homme.
L'homme fît un large sourire et lui serra la main fermement.
-A notre future collaboration, alors ! fît l'homme, enthousiaste. Un jour, ton nom sera inscrit dans les livres d'histoires tu verra. Tout le monde se souviendra de toi, Henry Noble ; l'homme qui a mis le progrès dans les mains de l'humanité!