Note de la fic :
La Boite
Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 11 : La conclusion de Mme Fay
Publié le 25/10/2013 à 18:30:52 par MonsieurF
"Schreiber!" annonça une vieille femme au guichet
Ce dernier, qui était d'ailleurs à la limite de l'endormissement, se réveilla brusquement et quitta la salle d'attente.
-Mme Fay va vous recevoir, suivez moi s'il vous plait.
Elle guida Schreiber jusqu’une petite pièce puant la cigarette. D'ailleurs trois cendriers remplis de cendres et de chewing-gum trônaient au milieu d'un bureau. Un vieil ordinateur respirait bruyamment et des tas de dossier s'amoncelait sur des étagères bancales fixés au mur.
Schreiber qui s'était assis, sorti des papiers de sa poche. Des relevés de comptes et un petit bout de papier avec une série de chiffres inscrits dessus.
Une grosse et vieille femme entra dans la pièce et toussa fortement de toute la puissance de sa gorge, ce qui fît sursauter Schreiber. Elle prit place péniblement sur le siège de l'autre coté du bureau, et s'alluma une cigarette.
-Ah excusez moi, une vieille toux! fit la grosse dame. Qu'est-ce-que je peux faire pour aider la police aujourd'hui? Rien de sexuel j'espère ahah.
Schreiber s’efforça de sourire et présenta ses quelques papiers à la grosse femme.
-J'aimerais avoir quelques infos sur le compte d'une personne. Hélène Cooper, le numéro de compte est sur ce papier. Elle recevrait un virement tous les mois et j'aimerais avoir plus d'infos à ce propos.
-N'en dites pas plus, Hélène Cooper est bien connue ici, fit-elle, écrasant sa cigarette dans un cendrier et remontant ses lunettes. Il ne lui est rien arrivée encore j'espère ?
-Non non, elle va bien, je mène juste une petite enquête rien de plus.
-C'est sur la disparition de son fils c'est ça ? Pauvre femme, perdre son mari et son fils à quelques mois d'écart. Elle doit être inconsolable, même avec tout le pognon qu'elle brasse!
-Oui d'ailleurs j'aimerais qu'on y revienne, avoua Schreiber. J'aimerais voir ce que vous savez des virements qu'elle reçoit sur son compte depuis trois mois.
-Vous croyez que c'est en rapport avec la disparition de son fils ? Vous ne la suspectez pas au moins ? Parce-que sinon je vous fait sortir d'ici en vous attrapant par la peau du cul!
Schreiber soupira et se frotta les yeux. L'haleine de la grosse femme était si forte qu'elle aurait pu décoller la rétine des yeux de Schreiber.
-Non elle ne l'est pas, maintenant s'il vous plait puis-je avoir les infos que je suis venu chercher? Je suis un peu pressé par le temps.
-D'accord mon chou, laissez moi regarder ce que me dit Bébér (c'est mon ordi), chuchotât-elle
Quelques minutes après avoir tapé sur son clavier, la grosse dame semblait avoir un problème. Elle s'approcha à plusieurs reprises de l'écran, et réessaya la même manipulation qu'elle venait d’effectuer plusieurs fois.
-Quelque chose ne va pas? demanda Schreiber.
-Bah non, mais c'est bizarre, le compte qui effectue les virements sur le compte de Mme Cooper... bah il existe pas
-Impossible, réessayez.
La grosse femme s’exécuta. Mais rien y faisait.
Elle se leva alors, quitta le bureau et alla vérifier sur l'ordinateur du guichet.
Elle revint quelques minutes plus tard, apparemment désemparée.
-Je ne comprends vraiment pas, tout indique que le compte qui fait ses incroyables virements, n'existe pas.
-Vous n'allez pas me faire croire qu'autant d'argent arrive sur son compte, par pure magie?
-Je crois pas à la magie mais je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière, et je suis bien placée pour vous dire une chose mon petit monsieur ; cette histoire, c'est pas clair.
"Merci de l'info" se dit-il
Schreiber se leva remercia la grosse femme, de la manière la plus ironique qui soit, et quitta la petite banque.
Il rentra dans sa voiture, pensa un moment, et alluma sa radio de bord.
-Frank, allô t'es là?
-Ouaip, qu'est-ce-qui t'arrive Phil'?
-Fitzberg est au poste?
-Il est dans son bureau ouais, Pourquoi? Tu veux lui masser les c-
Schreiber coupa brusquement sa radio et démarra sa voiture.
Il poussa la porte du commissariat et se rendit à son casier. Son collègue, l'agent Camille Frank, qui était entrain de déjeuner dans la salle de pause en face des casiers, s'approcha de Schreiber.
-Hé, ça va toi en ce moment? Tu m'as l'air vachement préoccupé pour quelqu'un en congés, demanda Frank.
-J'aime pas laisser des affaires en suspends, et celle sur laquelle je suis est plutôt délicate.
-Haan. D'accord. Bah bonne chance. Ah au fait, la prochaine fois que tu me raccroche au nez, je te casse la gueule enfoiré !
Schreiber fît un sourire et se rendit devant la porte du bureau du commissaire Fitzberg. Il toqua à la porte, et une voix à l'intérieur du bureau lui pria d'entrer.
-Ah, Philippe! Le seul agent de tout ce foutu commissariat qui viens ici pendant qu'il est en congés! beugla le commissaire.
-Ouiii c'est que je suis sur une affaire qui me prends pas mal de temps et j'aime pas trop tout laisser en plan pour aller prendre du bon temps... Surtout que personne m'attends chez moi donc autant être ici et servir à quelque chose...
-Sacré Phil! Mais évites quand même de trop faire le fou, parce-que si tu joues un peu trop à faire le flic alors que t'es pas censé être en service, je donne pas cher de ta peau.
-Ouais. Enfin, si je suis là c'est pour vous demander quelque chose. Votre avis, en fait sur l'enquête que j'ai débuté.
Schreiber posa sur le bureau du commissaire, la petite annonce du journal, les photos qu'il avait pris la veille, et les relevés de comptes de Hélène Cooper.
-Le fils d'Hélène Cooper à mystérieusement disparu depuis trois mois de la surface de la terre, vous vous rappelez ? En fait, c'est plus bizarre que ça. Son fils a disparu après avoir répondu à la petite annonce que vous avez sous les yeux. Et à partir du jour de sa disparition, sa mère à commencé à recevoir des virements de 10 000$ sur son compte. Mais chose étrange; les virements partent d'un compte qui n'existe même pas, et le numéro de téléphone donné sur l'annonce non plus.
-Ouais c'est étrange...
-Mais y'a autre chose... Je me suis rendu sur les lieux, là ou le fils Cooper devait passer ses test... Eh beh pas la moindre trace d'un bâtiment ou quoi que ce soit... sacrément dingue comme histoire non?
-C'est bizarre...
Il eut un silence, et Fitzberg reprit.
-Ah t'as fini ? C'était très drôle tout ça, merci Phil', au moins on s'amuse avec toi ahah!
Ce dernier, qui était d'ailleurs à la limite de l'endormissement, se réveilla brusquement et quitta la salle d'attente.
-Mme Fay va vous recevoir, suivez moi s'il vous plait.
Elle guida Schreiber jusqu’une petite pièce puant la cigarette. D'ailleurs trois cendriers remplis de cendres et de chewing-gum trônaient au milieu d'un bureau. Un vieil ordinateur respirait bruyamment et des tas de dossier s'amoncelait sur des étagères bancales fixés au mur.
Schreiber qui s'était assis, sorti des papiers de sa poche. Des relevés de comptes et un petit bout de papier avec une série de chiffres inscrits dessus.
Une grosse et vieille femme entra dans la pièce et toussa fortement de toute la puissance de sa gorge, ce qui fît sursauter Schreiber. Elle prit place péniblement sur le siège de l'autre coté du bureau, et s'alluma une cigarette.
-Ah excusez moi, une vieille toux! fit la grosse dame. Qu'est-ce-que je peux faire pour aider la police aujourd'hui? Rien de sexuel j'espère ahah.
Schreiber s’efforça de sourire et présenta ses quelques papiers à la grosse femme.
-J'aimerais avoir quelques infos sur le compte d'une personne. Hélène Cooper, le numéro de compte est sur ce papier. Elle recevrait un virement tous les mois et j'aimerais avoir plus d'infos à ce propos.
-N'en dites pas plus, Hélène Cooper est bien connue ici, fit-elle, écrasant sa cigarette dans un cendrier et remontant ses lunettes. Il ne lui est rien arrivée encore j'espère ?
-Non non, elle va bien, je mène juste une petite enquête rien de plus.
-C'est sur la disparition de son fils c'est ça ? Pauvre femme, perdre son mari et son fils à quelques mois d'écart. Elle doit être inconsolable, même avec tout le pognon qu'elle brasse!
-Oui d'ailleurs j'aimerais qu'on y revienne, avoua Schreiber. J'aimerais voir ce que vous savez des virements qu'elle reçoit sur son compte depuis trois mois.
-Vous croyez que c'est en rapport avec la disparition de son fils ? Vous ne la suspectez pas au moins ? Parce-que sinon je vous fait sortir d'ici en vous attrapant par la peau du cul!
Schreiber soupira et se frotta les yeux. L'haleine de la grosse femme était si forte qu'elle aurait pu décoller la rétine des yeux de Schreiber.
-Non elle ne l'est pas, maintenant s'il vous plait puis-je avoir les infos que je suis venu chercher? Je suis un peu pressé par le temps.
-D'accord mon chou, laissez moi regarder ce que me dit Bébér (c'est mon ordi), chuchotât-elle
Quelques minutes après avoir tapé sur son clavier, la grosse dame semblait avoir un problème. Elle s'approcha à plusieurs reprises de l'écran, et réessaya la même manipulation qu'elle venait d’effectuer plusieurs fois.
-Quelque chose ne va pas? demanda Schreiber.
-Bah non, mais c'est bizarre, le compte qui effectue les virements sur le compte de Mme Cooper... bah il existe pas
-Impossible, réessayez.
La grosse femme s’exécuta. Mais rien y faisait.
Elle se leva alors, quitta le bureau et alla vérifier sur l'ordinateur du guichet.
Elle revint quelques minutes plus tard, apparemment désemparée.
-Je ne comprends vraiment pas, tout indique que le compte qui fait ses incroyables virements, n'existe pas.
-Vous n'allez pas me faire croire qu'autant d'argent arrive sur son compte, par pure magie?
-Je crois pas à la magie mais je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière, et je suis bien placée pour vous dire une chose mon petit monsieur ; cette histoire, c'est pas clair.
"Merci de l'info" se dit-il
Schreiber se leva remercia la grosse femme, de la manière la plus ironique qui soit, et quitta la petite banque.
Il rentra dans sa voiture, pensa un moment, et alluma sa radio de bord.
-Frank, allô t'es là?
-Ouaip, qu'est-ce-qui t'arrive Phil'?
-Fitzberg est au poste?
-Il est dans son bureau ouais, Pourquoi? Tu veux lui masser les c-
Schreiber coupa brusquement sa radio et démarra sa voiture.
Il poussa la porte du commissariat et se rendit à son casier. Son collègue, l'agent Camille Frank, qui était entrain de déjeuner dans la salle de pause en face des casiers, s'approcha de Schreiber.
-Hé, ça va toi en ce moment? Tu m'as l'air vachement préoccupé pour quelqu'un en congés, demanda Frank.
-J'aime pas laisser des affaires en suspends, et celle sur laquelle je suis est plutôt délicate.
-Haan. D'accord. Bah bonne chance. Ah au fait, la prochaine fois que tu me raccroche au nez, je te casse la gueule enfoiré !
Schreiber fît un sourire et se rendit devant la porte du bureau du commissaire Fitzberg. Il toqua à la porte, et une voix à l'intérieur du bureau lui pria d'entrer.
-Ah, Philippe! Le seul agent de tout ce foutu commissariat qui viens ici pendant qu'il est en congés! beugla le commissaire.
-Ouiii c'est que je suis sur une affaire qui me prends pas mal de temps et j'aime pas trop tout laisser en plan pour aller prendre du bon temps... Surtout que personne m'attends chez moi donc autant être ici et servir à quelque chose...
-Sacré Phil! Mais évites quand même de trop faire le fou, parce-que si tu joues un peu trop à faire le flic alors que t'es pas censé être en service, je donne pas cher de ta peau.
-Ouais. Enfin, si je suis là c'est pour vous demander quelque chose. Votre avis, en fait sur l'enquête que j'ai débuté.
Schreiber posa sur le bureau du commissaire, la petite annonce du journal, les photos qu'il avait pris la veille, et les relevés de comptes de Hélène Cooper.
-Le fils d'Hélène Cooper à mystérieusement disparu depuis trois mois de la surface de la terre, vous vous rappelez ? En fait, c'est plus bizarre que ça. Son fils a disparu après avoir répondu à la petite annonce que vous avez sous les yeux. Et à partir du jour de sa disparition, sa mère à commencé à recevoir des virements de 10 000$ sur son compte. Mais chose étrange; les virements partent d'un compte qui n'existe même pas, et le numéro de téléphone donné sur l'annonce non plus.
-Ouais c'est étrange...
-Mais y'a autre chose... Je me suis rendu sur les lieux, là ou le fils Cooper devait passer ses test... Eh beh pas la moindre trace d'un bâtiment ou quoi que ce soit... sacrément dingue comme histoire non?
-C'est bizarre...
Il eut un silence, et Fitzberg reprit.
-Ah t'as fini ? C'était très drôle tout ça, merci Phil', au moins on s'amuse avec toi ahah!