Note de la fic :
La Boite
Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Comme un livre ouvert
Publié le 27/10/2013 à 20:38:29 par MonsieurF
C'était le noir total dans sa cellule. La pénombre ne l'avait jamais autant effrayé. La lumière artificielle lui manquait, et ce, pour la première fois depuis des mois.
David était resté dans sa cellule, depuis maintenant deux jours, et sans y être sorti une seule fois. Après avoir arraché la dent de Wandasz, il avait été saisi de force et menotté par la sécurité de Kefalos, puis cloitré dans sa cellule. Ils éteignirent la lumière et le laissa seul dans cette pièce, avec uniquement ses pensés comme compagnie. C'était d'ailleurs justement ses pensés qui lui avait fait défaut depuis ces quelques dernier jours. Peu après l'incident avec Wandasz, il avait complétement regretté son geste, et ne savait pas ce qui lui avait prit de faire une chose pareille. David n'a jamais été du genre violent, ne s'était jamais bagarré avec personne, et n'avait jamais posé la main sur quelqu'un.
Alors qu'il était allongé par terre, contre le sol glacial. David entendit quelque chose. Une sorte de bruit sourd semblable au grésillement que fait une radio lorsqu'elle est réglée sur une fréquence vierge.
Ce bruit sourd, confus, s'amplifiait par moment. David releva la tête, le son gagnait en intensité. Il essaya de tendre l'oreille près du haut-parleur de sa cellule. Mais il constata que ce n'était pas ce dernier qui diffusait ces bruits étranges.
Avec de la concentration, il pouvait percevoir dans ce grésillement sourd, ce qui ressemblait à une voix féminine. Plus il essayait de se concentrer, plus il arrivait à distinguer des mots. Mais le grésillement était si intense, qu'il n'était pas capable de comprendre plus que de simple mots entrecoupés.
"... il... ... danger... ... ... sortir...."
David s’efforçait un maximum de comprendre ce qu'il entendait, mais il commençait à avoir mal à la tête. C'est alors que tout s'arrêta. Le bruit, le grésillement, les voix, tout disparu.
Toujours plongé dans la pénombre de sa cellule, il entendu le piédestal monter, le piédestal sur lequel était habituellement posé les serviettes, ses habits et la seringue bleue.
Il se leva, et tituba un peu, afin d'atteindre le centre de la pièce, où le piédestal avait l'habitude d'apparaitre. Quand il l’eut atteint, il passa ses mains dessus. Pas de serviettes où d'habits, juste une simple seringue.
David n'avait pas faim, pourtant on lui avait envoyé une seringue similaire à celles qu'il doit s'injecter afin de se nourrir.
Dans le doute, il préférait ne pas s'injecter le produit que contenait la seringue.
Il recula, et c'est alors qu'une alarme puissante retenti dans toute sa cellule. David était obligé de se boucher les oreilles afin de ne pas avoir l'impression que ces tympans allaient exploser.
David pensa que c'était la façon de faire de Kefalos ; l'alarme signifiait certainement qu'il devait se faire cette injection. L'alarme ne s'arrêterait pas tant qu'il ne l'aurait pas fait.
Contraint et forcé, il enleva les mains de ses oreilles, et se dépêcha de se faire l'injection avant que ces oreilles n'explosent.
C'était bien ce qu'il pensait. Après avoir reposé la seringue vide sur le piédestal, l'alarme se tût, le piédestal disparu, et, enfin, après deux jours à vivre dans le noir intense, la lumière revint.
Il n'avait jamais été aussi content de revoir ses dalles s'allumer petit à petit.
Après avoir eu à peine le temps de se réjouir de revoir de la lumière, la porte de sa cellule s'ouvrit. Miranda-bis entra.
-Bonjour David, fit-elle.
David avait terriblement mal au yeux, mais hocha la tête en guise de réponse.
-Merci pour l'injection, nous ne savions pas si tu comprendrais ce que nous attendions de toi. Mais finalement tu nous as encore impressionnés.
-Si vous ai impressionnés à simplement m'être fait une injection dans le noir, je me demande comment vous avez dû prendre le coup de l'arrachage de dent... C'était pas mon diner n'est-ce-pas, ce que je me suis injecté?
-En effet, non. Cette injection va "désactiver" tes capacités télékinésiques pour un certain temps, c'est pour ta sécurité.
-Ouais, c'est plutôt pour la vôtre, avouez.
Miranda-bis soupira
-C'est l'heure des tests, David, suis-moi.
-Quoi? Déjà? Mais... je pensais pas reprendre les tests maintenant après ce qui c'est passé...
-L'affaire est close, maintenant suis-moi, fît Miranda-bis.
David avait du mal à saisir pourquoi il retrouvait aussi rapidement le chemin des tests. Mais il se disait que malgré le fait qu'il n'ai pas fait léviter la balle, il avait tout de même réussi un certain exploit avec cette dent.
David et Miranda-bis quittèrent la cellule et se mirent en chemin.
-Comment va Wandasz ? demanda David, amusé.
-Wandasz à énormément souffert. Après avoir été endormi, nous lui avons remit sa dent en place, et il a quitté les locaux. Il ne reviendra pas avant quelques semaines.
-Arrachez-moi une dent, si c'est ce qu'il faut faire pour sortir d'ici, fît David.
"Si ça ne tenait qu'à moi je l'aurais déjà fait depuis longtemps"
David rigola.
-J'aime votre franc parler, lança David à Miranda-bis
Cette dernière, qui marchait devant David, se retourna brusquement.
-Je te demande pardon? fît Miranda-bis, intriguée.
-Ce que vous venez de dire là, sur le fait que vous auriez aimé me faire la même chose que ce que j'ai fait à Wandasz. Je vous disais que j'aime votre franchise.
Miranda-bis fixa David d'un regard extrêmement interloquée.
-Je n'ai... Je n'ai rien dit du tout.
-Oui bien sûr... ne vous inquiétez pas, ça restera entre nous, fît David.
Miranda se retourna, et accélérât le pas. Elle s'arrêta devant une porte et passa brusquement sa montre devant la plaque.
Miranda fît brusquement signe à David d'entrer dans la pièce. David s’exécuta, et vit la porte se refermer. Alors qu'il allait s'asseoir sur la chaise au centre de la pièce, il fît volte face vers la porte de la cellule, croyant que quelqu'un lui parlait.
"Je crois qu'il y a un problème avec B-226"
David ne comprenait pas, il entendait la voix de Miranda, comme si elle lui parlait encore, alors qu'il était seul, et qu'aucun haut-parleur n'était présent dans la salle où il se trouvait.
"Quoi encore? Ne me dit pas qu'il a recommencé à faire voler des trucs où arracher une dent?" fît une deuxième voix, masculine.
David prit sa tête dans ses mains, les voix résonnait dans sa tête avec telle intensité que chaque mots qu'il entendait avait sur lui l'effet d'un puissant mal de tête.
"Non pas de télékinésie, mais pire encore : je crois qu'il vient de lire dans mes pensées..."
David était resté dans sa cellule, depuis maintenant deux jours, et sans y être sorti une seule fois. Après avoir arraché la dent de Wandasz, il avait été saisi de force et menotté par la sécurité de Kefalos, puis cloitré dans sa cellule. Ils éteignirent la lumière et le laissa seul dans cette pièce, avec uniquement ses pensés comme compagnie. C'était d'ailleurs justement ses pensés qui lui avait fait défaut depuis ces quelques dernier jours. Peu après l'incident avec Wandasz, il avait complétement regretté son geste, et ne savait pas ce qui lui avait prit de faire une chose pareille. David n'a jamais été du genre violent, ne s'était jamais bagarré avec personne, et n'avait jamais posé la main sur quelqu'un.
Alors qu'il était allongé par terre, contre le sol glacial. David entendit quelque chose. Une sorte de bruit sourd semblable au grésillement que fait une radio lorsqu'elle est réglée sur une fréquence vierge.
Ce bruit sourd, confus, s'amplifiait par moment. David releva la tête, le son gagnait en intensité. Il essaya de tendre l'oreille près du haut-parleur de sa cellule. Mais il constata que ce n'était pas ce dernier qui diffusait ces bruits étranges.
Avec de la concentration, il pouvait percevoir dans ce grésillement sourd, ce qui ressemblait à une voix féminine. Plus il essayait de se concentrer, plus il arrivait à distinguer des mots. Mais le grésillement était si intense, qu'il n'était pas capable de comprendre plus que de simple mots entrecoupés.
"... il... ... danger... ... ... sortir...."
David s’efforçait un maximum de comprendre ce qu'il entendait, mais il commençait à avoir mal à la tête. C'est alors que tout s'arrêta. Le bruit, le grésillement, les voix, tout disparu.
Toujours plongé dans la pénombre de sa cellule, il entendu le piédestal monter, le piédestal sur lequel était habituellement posé les serviettes, ses habits et la seringue bleue.
Il se leva, et tituba un peu, afin d'atteindre le centre de la pièce, où le piédestal avait l'habitude d'apparaitre. Quand il l’eut atteint, il passa ses mains dessus. Pas de serviettes où d'habits, juste une simple seringue.
David n'avait pas faim, pourtant on lui avait envoyé une seringue similaire à celles qu'il doit s'injecter afin de se nourrir.
Dans le doute, il préférait ne pas s'injecter le produit que contenait la seringue.
Il recula, et c'est alors qu'une alarme puissante retenti dans toute sa cellule. David était obligé de se boucher les oreilles afin de ne pas avoir l'impression que ces tympans allaient exploser.
David pensa que c'était la façon de faire de Kefalos ; l'alarme signifiait certainement qu'il devait se faire cette injection. L'alarme ne s'arrêterait pas tant qu'il ne l'aurait pas fait.
Contraint et forcé, il enleva les mains de ses oreilles, et se dépêcha de se faire l'injection avant que ces oreilles n'explosent.
C'était bien ce qu'il pensait. Après avoir reposé la seringue vide sur le piédestal, l'alarme se tût, le piédestal disparu, et, enfin, après deux jours à vivre dans le noir intense, la lumière revint.
Il n'avait jamais été aussi content de revoir ses dalles s'allumer petit à petit.
Après avoir eu à peine le temps de se réjouir de revoir de la lumière, la porte de sa cellule s'ouvrit. Miranda-bis entra.
-Bonjour David, fit-elle.
David avait terriblement mal au yeux, mais hocha la tête en guise de réponse.
-Merci pour l'injection, nous ne savions pas si tu comprendrais ce que nous attendions de toi. Mais finalement tu nous as encore impressionnés.
-Si vous ai impressionnés à simplement m'être fait une injection dans le noir, je me demande comment vous avez dû prendre le coup de l'arrachage de dent... C'était pas mon diner n'est-ce-pas, ce que je me suis injecté?
-En effet, non. Cette injection va "désactiver" tes capacités télékinésiques pour un certain temps, c'est pour ta sécurité.
-Ouais, c'est plutôt pour la vôtre, avouez.
Miranda-bis soupira
-C'est l'heure des tests, David, suis-moi.
-Quoi? Déjà? Mais... je pensais pas reprendre les tests maintenant après ce qui c'est passé...
-L'affaire est close, maintenant suis-moi, fît Miranda-bis.
David avait du mal à saisir pourquoi il retrouvait aussi rapidement le chemin des tests. Mais il se disait que malgré le fait qu'il n'ai pas fait léviter la balle, il avait tout de même réussi un certain exploit avec cette dent.
David et Miranda-bis quittèrent la cellule et se mirent en chemin.
-Comment va Wandasz ? demanda David, amusé.
-Wandasz à énormément souffert. Après avoir été endormi, nous lui avons remit sa dent en place, et il a quitté les locaux. Il ne reviendra pas avant quelques semaines.
-Arrachez-moi une dent, si c'est ce qu'il faut faire pour sortir d'ici, fît David.
"Si ça ne tenait qu'à moi je l'aurais déjà fait depuis longtemps"
David rigola.
-J'aime votre franc parler, lança David à Miranda-bis
Cette dernière, qui marchait devant David, se retourna brusquement.
-Je te demande pardon? fît Miranda-bis, intriguée.
-Ce que vous venez de dire là, sur le fait que vous auriez aimé me faire la même chose que ce que j'ai fait à Wandasz. Je vous disais que j'aime votre franchise.
Miranda-bis fixa David d'un regard extrêmement interloquée.
-Je n'ai... Je n'ai rien dit du tout.
-Oui bien sûr... ne vous inquiétez pas, ça restera entre nous, fît David.
Miranda se retourna, et accélérât le pas. Elle s'arrêta devant une porte et passa brusquement sa montre devant la plaque.
Miranda fît brusquement signe à David d'entrer dans la pièce. David s’exécuta, et vit la porte se refermer. Alors qu'il allait s'asseoir sur la chaise au centre de la pièce, il fît volte face vers la porte de la cellule, croyant que quelqu'un lui parlait.
"Je crois qu'il y a un problème avec B-226"
David ne comprenait pas, il entendait la voix de Miranda, comme si elle lui parlait encore, alors qu'il était seul, et qu'aucun haut-parleur n'était présent dans la salle où il se trouvait.
"Quoi encore? Ne me dit pas qu'il a recommencé à faire voler des trucs où arracher une dent?" fît une deuxième voix, masculine.
David prit sa tête dans ses mains, les voix résonnait dans sa tête avec telle intensité que chaque mots qu'il entendait avait sur lui l'effet d'un puissant mal de tête.
"Non pas de télékinésie, mais pire encore : je crois qu'il vient de lire dans mes pensées..."