Note de la fic :
Mirai Nikki - Closed Beta
Par : Relinus
Genre : Fantastique, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 7 : Partie 1 - Chap 2
Publié le 21/08/2013 à 16:37:54 par Relinus
« C’est fini. Déjà. »
Chaque battement de mon cœur était accompagné de ces mots, martelant mon faible cerveau en attendant la punition.
Avec la même innocence qui m’avait en premier lieu percuté, cette assassine en robe longue se préparait à me percer le crâne.
« C’est fini. C’est fini. C’est fini. Il n’y a plus rien maintenant. Plus de décor, plus de soleil, plus de robe, plus de fille. Juste deux yeux brillants et une froide aiguille. »
Mes poumons, comme éventrées, ne semblaient déjà plus fonctionner. Mon cœur s’emballe, toute la machinerie est sur le point d’exploser ; chaque coup m’assourdit plus encore que le battement précédent.
Un dernier murmure se dessine sur mes lèvres : « Putain de merde c’est déjà fini ! »
Mes yeux se sont assombris, le poison de la peur a fait effet plus rapidement que le sien.
Seuls quelques souvenirs de ma vie soporifique avaient fait surface alors.
La lance de la terreur s’est dressée. La fin de la partie est imminente maintenant.
Un seul…en fait, un seul souvenir m’a empêché de fermer les yeux et d’abandonner la lutte…
Une seule fois. Une seule chance m’avait été accordée de braver la mort…
C’est à ces pensées que l’adrénaline enragea enfin chacun de mes muscles. La vue m’était revenue instantanément.
La seule fois où je ne l’ai pas regardé en face…
Je me suis relevé d’un bond. Mon poing me brûle, il y coule comme un mélange de désespoir et de honte.
Si je n’ai pas eu à le faire, c’est parce que quelqu’un l’avait fait à ma place…
Je pris appui sur mon pied gauche.
Quelqu’un pour le sacrifice ne devait pas être vain.
Je me suis rué sur mon assaillant dans un éclair aveugle de colère. Le craquement que j’entends est celui d’un os de l’avant bras brisé. Saisissant l’assassin par le même bras gauche au niveau du poignet, la douleur le force à se retourner. Je lui retourne une nouvelle fois le bras d’un coup vif sur le coude. Un autre os s’est peut être brisé. Elle est à présent à terre. Je saisis alors par les cheveux ce qui aurait dû, encore une fois, être mon meurtrier. Plus qu’un effort de ma part, et son crâne finira en morceau sur le coin d’une marche de l’escalier en béton devant ma porte.
C’est bien le seul devoir que j’ai envers ce monde. Je me dois au moins de survivre…
Elle a lâché l’aiguille, elle est sans défense.
…pour lui !
« Arrête ! »
Cette voix.
« Arrête arrête je t’en supplie ! »
Cette voix n’est pas celle d’un meurtrier.
Des mots de rage grincèrent entre mes dents
« Pour quelles raisons devrais-je t’empêcher de me tuer ?!
-Pitié, ça fait mal arrête ! » fit elle dans un sanglot.
Au moment où les trois lourdes larmes de cette créature se sont écrasées sur le sol, j’ai réalisé que ma voix entière était empreinte d’une folie meurtrière.
Je reculais bien plus lentement que je m’étais relevé. J’ai manqué de tituber sur le pot de fleurs de la pelouse.
En face de moi, il n’y avait pas une meurtrière aux allures innocentes. Il y avait une jeune fille terrorisée par les événements aux larmes plus étincelantes et plus innocentes que la seringue tombée dans l’herbe.
« Que… Qui est tu bordel ?!
-J’ai mal ! » La jeune créature lâcha un sanglot de douleur.
-Pourquoi t’as voulu me tuer ?
-Mais je ne voulais paaaaaas….
-Mais la seringue…
-Je voulais juste t’endormir ! C’était un somnifère ! »
Je m’agenouillais au pied de la petite blessée. Au moins elle ne saignait pas.
Je pris dans mes bras avec plus de honte que de pitié la personne que j’avais pris pour une psychopathe. Je l’aidais à se retourner.
« Pourquoi ? Qu’est ce que tu me voulais ?
-Je voulais juste t’aider, te protéger !
-Me protéger ! En m’enlevant ? Tu comptais me garder où ? »
Malgré le flot abondant de ses paupières, j’avais perçu la confusion dans son regard.
« Mais je ne sais pas…je voulais agir vite, je n’ai pas vraiment pris de…
-Me protéger de quoi ?!
-Mais des autres, le Survival…
-Pourquoi MOI ?
-Je sais pas, j’avais peur qu’on s’en prenne à toi parce que t’es l’arbitre ! Aie ! »
Sa voix. Tout était clair désormais. Il n’y avait ni menace ni assurance dans sa voix. Depuis le début, j’étais terrorisée par une fille prise de panique.
Je l’ai soulevé et emmené à l’intérieur. Après l’avoir posé sur le canapé du salon, je me suis précipité dans la salle de bain chercher de quoi la soigner.
Je croise alors mon regard dans le miroir. La même panique, la même confusion que j’ai pu lire dans les yeux de cette innocente créature aux yeux bleus. Les miens en revanche ne sont pas innocents. On dirait toujours ceux d’une bête.
« Mais quel con ! » je fis en frappant mon reflet couvert de honte. Si tout le monde ne veut pas ma mort, comment…
Il fallait que je parle à ma victime. C’était ma seule chance de comprendre.
Je revins dans le salon les bras chargés de pansements et autre matos médical.
« Il va falloir que tu découvre ton bras » j’ai fait, le regard fuyant vers le sol couvert de bandages. « C’est quoi ton nom ? »
Poussant un soupir douloureux, la fille, dont les mouvements trahissaient encore la panique, retira une brettelle de sa robe.
« Ally. Erstin Ally »
Chaque battement de mon cœur était accompagné de ces mots, martelant mon faible cerveau en attendant la punition.
Avec la même innocence qui m’avait en premier lieu percuté, cette assassine en robe longue se préparait à me percer le crâne.
« C’est fini. C’est fini. C’est fini. Il n’y a plus rien maintenant. Plus de décor, plus de soleil, plus de robe, plus de fille. Juste deux yeux brillants et une froide aiguille. »
Mes poumons, comme éventrées, ne semblaient déjà plus fonctionner. Mon cœur s’emballe, toute la machinerie est sur le point d’exploser ; chaque coup m’assourdit plus encore que le battement précédent.
Un dernier murmure se dessine sur mes lèvres : « Putain de merde c’est déjà fini ! »
Mes yeux se sont assombris, le poison de la peur a fait effet plus rapidement que le sien.
Seuls quelques souvenirs de ma vie soporifique avaient fait surface alors.
La lance de la terreur s’est dressée. La fin de la partie est imminente maintenant.
Un seul…en fait, un seul souvenir m’a empêché de fermer les yeux et d’abandonner la lutte…
Une seule fois. Une seule chance m’avait été accordée de braver la mort…
C’est à ces pensées que l’adrénaline enragea enfin chacun de mes muscles. La vue m’était revenue instantanément.
La seule fois où je ne l’ai pas regardé en face…
Je me suis relevé d’un bond. Mon poing me brûle, il y coule comme un mélange de désespoir et de honte.
Si je n’ai pas eu à le faire, c’est parce que quelqu’un l’avait fait à ma place…
Je pris appui sur mon pied gauche.
Quelqu’un pour le sacrifice ne devait pas être vain.
Je me suis rué sur mon assaillant dans un éclair aveugle de colère. Le craquement que j’entends est celui d’un os de l’avant bras brisé. Saisissant l’assassin par le même bras gauche au niveau du poignet, la douleur le force à se retourner. Je lui retourne une nouvelle fois le bras d’un coup vif sur le coude. Un autre os s’est peut être brisé. Elle est à présent à terre. Je saisis alors par les cheveux ce qui aurait dû, encore une fois, être mon meurtrier. Plus qu’un effort de ma part, et son crâne finira en morceau sur le coin d’une marche de l’escalier en béton devant ma porte.
C’est bien le seul devoir que j’ai envers ce monde. Je me dois au moins de survivre…
Elle a lâché l’aiguille, elle est sans défense.
…pour lui !
« Arrête ! »
Cette voix.
« Arrête arrête je t’en supplie ! »
Cette voix n’est pas celle d’un meurtrier.
Des mots de rage grincèrent entre mes dents
« Pour quelles raisons devrais-je t’empêcher de me tuer ?!
-Pitié, ça fait mal arrête ! » fit elle dans un sanglot.
Au moment où les trois lourdes larmes de cette créature se sont écrasées sur le sol, j’ai réalisé que ma voix entière était empreinte d’une folie meurtrière.
Je reculais bien plus lentement que je m’étais relevé. J’ai manqué de tituber sur le pot de fleurs de la pelouse.
En face de moi, il n’y avait pas une meurtrière aux allures innocentes. Il y avait une jeune fille terrorisée par les événements aux larmes plus étincelantes et plus innocentes que la seringue tombée dans l’herbe.
« Que… Qui est tu bordel ?!
-J’ai mal ! » La jeune créature lâcha un sanglot de douleur.
-Pourquoi t’as voulu me tuer ?
-Mais je ne voulais paaaaaas….
-Mais la seringue…
-Je voulais juste t’endormir ! C’était un somnifère ! »
Je m’agenouillais au pied de la petite blessée. Au moins elle ne saignait pas.
Je pris dans mes bras avec plus de honte que de pitié la personne que j’avais pris pour une psychopathe. Je l’aidais à se retourner.
« Pourquoi ? Qu’est ce que tu me voulais ?
-Je voulais juste t’aider, te protéger !
-Me protéger ! En m’enlevant ? Tu comptais me garder où ? »
Malgré le flot abondant de ses paupières, j’avais perçu la confusion dans son regard.
« Mais je ne sais pas…je voulais agir vite, je n’ai pas vraiment pris de…
-Me protéger de quoi ?!
-Mais des autres, le Survival…
-Pourquoi MOI ?
-Je sais pas, j’avais peur qu’on s’en prenne à toi parce que t’es l’arbitre ! Aie ! »
Sa voix. Tout était clair désormais. Il n’y avait ni menace ni assurance dans sa voix. Depuis le début, j’étais terrorisée par une fille prise de panique.
Je l’ai soulevé et emmené à l’intérieur. Après l’avoir posé sur le canapé du salon, je me suis précipité dans la salle de bain chercher de quoi la soigner.
Je croise alors mon regard dans le miroir. La même panique, la même confusion que j’ai pu lire dans les yeux de cette innocente créature aux yeux bleus. Les miens en revanche ne sont pas innocents. On dirait toujours ceux d’une bête.
« Mais quel con ! » je fis en frappant mon reflet couvert de honte. Si tout le monde ne veut pas ma mort, comment…
Il fallait que je parle à ma victime. C’était ma seule chance de comprendre.
Je revins dans le salon les bras chargés de pansements et autre matos médical.
« Il va falloir que tu découvre ton bras » j’ai fait, le regard fuyant vers le sol couvert de bandages. « C’est quoi ton nom ? »
Poussant un soupir douloureux, la fille, dont les mouvements trahissaient encore la panique, retira une brettelle de sa robe.
« Ally. Erstin Ally »