Note de la fic :
Mirai Nikki - Closed Beta
Par : Relinus
Genre : Fantastique, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 6 : Partie 1 - Chap 1
Publié le 21/08/2013 à 16:36:01 par Relinus
[c]Partie I : Les lâches [/c]
http://youtu.be/bUwkjIXaHEI?t=7s
A 5h30, je ne dormais toujours pas. Cela n'avait jamais été un problème depuis un an ; cela ne m'avais jamais rendu somnolent après tout. Je venais d'assister à l'aube du reste de ma vie voilà tout.
Les paroles de Deus rebondissaient encore sur les murs désespérément vide de ma chambre. De toute ma putain d'existence, rien ne semblait n'avoir aussi peu de sens que le discours limpide de ce dieu sans visage.
C'est quoi ce jeu? Un dieu ça s'ennuie, ça a besoin de distractions peut être.
Pourquoi moi? Je suppose que passer un contrat avec un dieu vous rend plus disponible, du moins à ses yeux.
Et qu'est ce que ça veut dire arbitrer? Je dois les trouver, les traquer? Tu dois les regarder, c'est ton rôle d'observateur divin.
Tout va bien se passer, tout va bien se passer, contente toi de trouver les porteurs et tout ira bien.
En fait rien n'allait. Aucune issue à l'horizon, et pire encore, je n'avais aucun moyen de me persuader que ma situation n'était pas pire que celles des mouches coincées sur la toile de Deus.
Les porteurs ne vont pas laisser un témoin vérifier le respect de "règles du jeu" alors qu'ils sont en train de perpétrer un meurtre.
Les autres avaient leurs journaux du futur, moi j'avais que l'attention offerte par celui qui m'avait tiré de ma langueur. Autrement dit, une longueur de retard.
Alors au mieux, je pouvais finir la bouche ouverte et rigide dans une poubelle de Sakurami, au pire, ressentir la douleur d'un oeil arraché en échange d'informations vagues au fond d'une cave.
Où aller? Je n'avais aucun allié maintenant, Fifth m'a déjà condamné à mort, Kazuto, je suis persuadé qu'il ne veut pas m'avoir de mon cotés (et c'était réciproque au moins ), et les autres, et bien je pense que leurs intentions doivent rejoindre les points de vue de ces deux là .
Et Paris? Il peut m'aider!
(vous pouvez arrêter la musique ici)
Sans même prendre le temps de regarder l'heure, je me précipitais sur le pas de ma porte, un blouson épais et une casquette sur mes yeux.
Un doute m'assaille alors que je donne un second coup de verrou. Comment pourra-t-il me croire? Comment ais je pu un seul instant imaginer que mon meilleur pote allait gober que moi, j'allais être recherché par une quinzaine d'inconnus? Parce qu'un dieu me l'a dit? Le même dieu que je suis persuadé d'avoir créé dans mon imagination et qui n'apparaît que dans mes rêves?
Ma parole je suis en train de délirer, c'est ça. Je suis coincé dans un cauchemar depuis un an et je vais me réveiller!
Je me mit à frapper de toutes mes forces la porte d'entrée avec mon crâne.
"Réveilles toi Joey, réveilles toi!"
Une première tentative ne fut ponctuée que d'une vive douleur au front ainsi que de beaucoup de bruit.
Plus jamais. Je m'étais juré de ne plus jamais fondre en larme, même seul. Mais qu'aurait fait la plus immuable des mouches, coincée comme je l'étais?
"Réveilles toi merde! Réveilles toi sinon tu vas le regretter!"
Une larme s'échappe finalement de mon ½il droit. L'angoisse ne m'empêche pas de l'attraper en vol. Elle atterrit finalement sur le verre de ma montre. Une larme opaque, chargée des frustrations de ces derniers jours.
Ce n'est pas un rêve. Les larmes ne coulent pas de cette manière dans les rêves. Elles n'y coulent pas du tout.
La peur se resserrait autour de mon cou. Cette fois, la réalité me heurtait avec violence inimaginable.
"Deus m'a pris à la gorge.
-Ce n'est pas de lui que tu devrais avoir peur, pourtant."
QUI? Quoi? La même voix qui me tirait à nouveau de mes marécages bourbeux de réflexions. Une voix insupportablement captivante et vive.
"Montres toi!"
Des ténèbres bleutées d'une nuit à l'agonie s?extirpa alors une silhouette. Un rayon de Soleil vint se poser avec délicatesse sur le sourire d'une jeune fille aux yeux sombres. Les reflets bleutés de sa chevelure rivalisaient avec le bleu profond du ciel matinal. Mais l'aspect angélique de cette apparition n'était pas tant due à la beauté tiède et nuancée de cette jeune fille, mais l'aura dorée que prodiguait le soleil levant à ce jeune fille de l'aurore.
"Qui...qui est tu?
-...
-Hein?
-Tu ne devrais pas avoir peur ! Tu vas bientôt dormir comme un ange?"
Un reflet froid et poignardant percuta ma rétine. Une main tremblante était sortie des ombres de sa robe orangée. Dans cette main, plus éclatante encore que la lumière dans laquelle baignait cette apparition démoniaque, il y avait une immense aiguille.
http://youtu.be/bUwkjIXaHEI?t=7s
A 5h30, je ne dormais toujours pas. Cela n'avait jamais été un problème depuis un an ; cela ne m'avais jamais rendu somnolent après tout. Je venais d'assister à l'aube du reste de ma vie voilà tout.
Les paroles de Deus rebondissaient encore sur les murs désespérément vide de ma chambre. De toute ma putain d'existence, rien ne semblait n'avoir aussi peu de sens que le discours limpide de ce dieu sans visage.
C'est quoi ce jeu? Un dieu ça s'ennuie, ça a besoin de distractions peut être.
Pourquoi moi? Je suppose que passer un contrat avec un dieu vous rend plus disponible, du moins à ses yeux.
Et qu'est ce que ça veut dire arbitrer? Je dois les trouver, les traquer? Tu dois les regarder, c'est ton rôle d'observateur divin.
Tout va bien se passer, tout va bien se passer, contente toi de trouver les porteurs et tout ira bien.
En fait rien n'allait. Aucune issue à l'horizon, et pire encore, je n'avais aucun moyen de me persuader que ma situation n'était pas pire que celles des mouches coincées sur la toile de Deus.
Les porteurs ne vont pas laisser un témoin vérifier le respect de "règles du jeu" alors qu'ils sont en train de perpétrer un meurtre.
Les autres avaient leurs journaux du futur, moi j'avais que l'attention offerte par celui qui m'avait tiré de ma langueur. Autrement dit, une longueur de retard.
Alors au mieux, je pouvais finir la bouche ouverte et rigide dans une poubelle de Sakurami, au pire, ressentir la douleur d'un oeil arraché en échange d'informations vagues au fond d'une cave.
Où aller? Je n'avais aucun allié maintenant, Fifth m'a déjà condamné à mort, Kazuto, je suis persuadé qu'il ne veut pas m'avoir de mon cotés (et c'était réciproque au moins ), et les autres, et bien je pense que leurs intentions doivent rejoindre les points de vue de ces deux là .
Et Paris? Il peut m'aider!
(vous pouvez arrêter la musique ici)
Sans même prendre le temps de regarder l'heure, je me précipitais sur le pas de ma porte, un blouson épais et une casquette sur mes yeux.
Un doute m'assaille alors que je donne un second coup de verrou. Comment pourra-t-il me croire? Comment ais je pu un seul instant imaginer que mon meilleur pote allait gober que moi, j'allais être recherché par une quinzaine d'inconnus? Parce qu'un dieu me l'a dit? Le même dieu que je suis persuadé d'avoir créé dans mon imagination et qui n'apparaît que dans mes rêves?
Ma parole je suis en train de délirer, c'est ça. Je suis coincé dans un cauchemar depuis un an et je vais me réveiller!
Je me mit à frapper de toutes mes forces la porte d'entrée avec mon crâne.
"Réveilles toi Joey, réveilles toi!"
Une première tentative ne fut ponctuée que d'une vive douleur au front ainsi que de beaucoup de bruit.
Plus jamais. Je m'étais juré de ne plus jamais fondre en larme, même seul. Mais qu'aurait fait la plus immuable des mouches, coincée comme je l'étais?
"Réveilles toi merde! Réveilles toi sinon tu vas le regretter!"
Une larme s'échappe finalement de mon ½il droit. L'angoisse ne m'empêche pas de l'attraper en vol. Elle atterrit finalement sur le verre de ma montre. Une larme opaque, chargée des frustrations de ces derniers jours.
Ce n'est pas un rêve. Les larmes ne coulent pas de cette manière dans les rêves. Elles n'y coulent pas du tout.
La peur se resserrait autour de mon cou. Cette fois, la réalité me heurtait avec violence inimaginable.
"Deus m'a pris à la gorge.
-Ce n'est pas de lui que tu devrais avoir peur, pourtant."
QUI? Quoi? La même voix qui me tirait à nouveau de mes marécages bourbeux de réflexions. Une voix insupportablement captivante et vive.
"Montres toi!"
Des ténèbres bleutées d'une nuit à l'agonie s?extirpa alors une silhouette. Un rayon de Soleil vint se poser avec délicatesse sur le sourire d'une jeune fille aux yeux sombres. Les reflets bleutés de sa chevelure rivalisaient avec le bleu profond du ciel matinal. Mais l'aspect angélique de cette apparition n'était pas tant due à la beauté tiède et nuancée de cette jeune fille, mais l'aura dorée que prodiguait le soleil levant à ce jeune fille de l'aurore.
"Qui...qui est tu?
-...
-Hein?
-Tu ne devrais pas avoir peur ! Tu vas bientôt dormir comme un ange?"
Un reflet froid et poignardant percuta ma rétine. Une main tremblante était sortie des ombres de sa robe orangée. Dans cette main, plus éclatante encore que la lumière dans laquelle baignait cette apparition démoniaque, il y avait une immense aiguille.