Note de la fic :
La légende de Termina l : Moon Fall
Par : zebigboss70
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7 : Gohma
Publié le 13/01/2013 à 11:17:36 par zebigboss70
Lorsque j'atterris quelques mètres plus bas, le sol me paru encore plus humide qu'avant, et mes jambes s'enfoncèrent jusqu'au genou, la boue entravant mes mouvements.
Le temps de m'habituer à la sombre aura que dégageait cette pièce, je remarquai un bruit étrange : un bruit de grattage provenant du fond de la salle. M'avançant lentement, autant par précaution que par difficulté à faire un pas, je me rapprochai doucement mais sûrement de la source de celui-ci.
M'arrêtant un court instant pour reprendre mon souffle, je vis un œuf, un énorme œuf de la taille d'un goron. Il était de couleur blafarde tachée de rouge, et se fondait aisément dans la semi-obscurité. Il se mouvait à un rythme régulier, tel un poumon, tel un ballon que l'on gonfle puis dégonfle.
Comme à mon habitude, la curiosité me pris, et je parcouru encore un mètre pour mieux voir cette forme organique.
Au moment où je réalisais mon erreur, erreur qui aurait pu m'être fatale, l’œuf, où dû mon ce qui s'apparentait à un œuf, explosa violemment détruisant une grande partie de la paroi rocailleuse contre laquelle il était appuyé. Du liquide amniotique gicla un peu partout dans la salle, augmentant l'humidité de la tourbière.
Au cœur du chaos, se dressa, terrifiant, colossal, titanesque, un horrible crabe. Son unique œil, était perché, globuleux, au sommet d'une antenne, grosse comme un bras. La couleur de la pupille alternait régulièrement entre le rouge sang, et le jaune ambré. Ses pinces, d'une teinte carmin, évoquaient le sang de ses ennemis, sûrement tous morts pourfendus. Elles étaient dentelées, et aussi destructrices qu'énormes. Ses pattes, au nombre de deux, étaient terminées par d'imposantes pointes, lui permettant de bien s'ancrer dans n'importe quelle surface. Enfin, sa queue en forme de tube lui assurait un équilibre précaire, et il pouvait à l'occasion s’appuyer dessus.
A la vue de cela, la peur m’envahit. L’adrénaline passa dans mes veines en un éclair, et je me tournai pour courir aussi loin du monstre que je le pouvais.
« -Essaye de le retenir le temps que je vise son œil, demandai-je à Yuro.
-D'accord mais fais vite, il est coriace ! » Lorsque mon compagnon essaya, je décochai une flèche sans attendre, en priant pour qu'elle atteigne son but : l’œil.
Au moment où mon projectile allait transpercer le globe oculaire, le trait se brisa, comme si il avait touché une solide protection invisible. A bout de force, Yuro relâcha la créature qui me fonça dessus. Je reculai donc, cherchant la moindre issue possible, tout en sachant que m'enfuir ne ferait que retarder le combat final. Je trébuchai soudain sur quelque chose de dur et froid. Gohma, si tel était son nom, parcouru rapidement les derniers mètres qui nous séparaient, et je ne pouvais sortir mon bouclier, étant allongé dessus.
Ma main se posa alors sur l'objet qui m'avait fait tomber. C'était le plastron du Hache-Viande, une pièce métal solide et tranchante. Quand Gohma fendit l'air de sa pince pour me porter le coup fatal, je brandis le morceau d'armure devant moi.
Lors de l'impact, je fermai les yeux, trop conscient que ma courte vie allait s'achever ici. Je n'aurais même pas eu le temps de riposter, je serais mort à la suite d'un combat éclair, transpercé de part en part. Personne ne trouverait mon corps, Termina allait cesser d'exister, je n'aurais pas pu m’acquitter de ma dette envers Siwan. Le monstre cauchemardesque me mangerait. Je pensais à ma famille, à mes parents que je ne reverrais jamais, à mes amis...
Cependant, lorsqu'au bout de deux minutes, je ne sentais pas encore la patte de la créature au milieu de mon abdomen, je découvris en soulevant les paupières que le Hache-Viande m'avait protégé de la mort, qui me semblait pourtant inévitable et omniprésente.
La partie de son thorax, était en effet percée et renfoncée. Prisonnière de celle-ci, la pince droite de Gohma demeurait fermée. Il était abasourdit et restait planté devant moi, trop stupide pour tenter une autre attaque.
Je me relevai alors, pris la Master Sword à deux mains, et lui tranchai une patte. Je m'élançai vers l'autre, quand soudain, il se remit à bouger, et m’envoya valdinguer à l'autre bout de la salle où je m'écrasai lourdement sur un mur. Deux de mes côtes s'étaient cassées sous le choc, mais mes veines ne semblaient pas touchées.
« -Ne t'approche surtout pas de lui ! m'avertit Yuro, il est furieux.
-J'avais remarqué, merci, répliquai-je énervé. »
Excalibur a été fabriquée pour anéantir le mal sous toutes ses formes, et je savais qu'elle seule pouvait pénétrer les défenses magiques de Gohma. Ne pouvant m'approcher de lui, je décidai d'utiliser ma lame comme une arme de jet, et donc de la lancer.
Malheureusement, le monstre ne cessait de bouger sur son autre patte essayant d'avancer vers moi, ce qui réduisit considérablement mes chances de le toucher. Je lançai alors l'épée... et ratai mon coup. L'épée de légende se plantant dans une des pinces de la créature, anéantissant en quelques secondes touts mes espoirs de victoire, ou du moins, m'obligeant à prendre des risques qui auraient pu être inutiles sans mon erreur.
Le temps de m'habituer à la sombre aura que dégageait cette pièce, je remarquai un bruit étrange : un bruit de grattage provenant du fond de la salle. M'avançant lentement, autant par précaution que par difficulté à faire un pas, je me rapprochai doucement mais sûrement de la source de celui-ci.
M'arrêtant un court instant pour reprendre mon souffle, je vis un œuf, un énorme œuf de la taille d'un goron. Il était de couleur blafarde tachée de rouge, et se fondait aisément dans la semi-obscurité. Il se mouvait à un rythme régulier, tel un poumon, tel un ballon que l'on gonfle puis dégonfle.
Comme à mon habitude, la curiosité me pris, et je parcouru encore un mètre pour mieux voir cette forme organique.
Au moment où je réalisais mon erreur, erreur qui aurait pu m'être fatale, l’œuf, où dû mon ce qui s'apparentait à un œuf, explosa violemment détruisant une grande partie de la paroi rocailleuse contre laquelle il était appuyé. Du liquide amniotique gicla un peu partout dans la salle, augmentant l'humidité de la tourbière.
Au cœur du chaos, se dressa, terrifiant, colossal, titanesque, un horrible crabe. Son unique œil, était perché, globuleux, au sommet d'une antenne, grosse comme un bras. La couleur de la pupille alternait régulièrement entre le rouge sang, et le jaune ambré. Ses pinces, d'une teinte carmin, évoquaient le sang de ses ennemis, sûrement tous morts pourfendus. Elles étaient dentelées, et aussi destructrices qu'énormes. Ses pattes, au nombre de deux, étaient terminées par d'imposantes pointes, lui permettant de bien s'ancrer dans n'importe quelle surface. Enfin, sa queue en forme de tube lui assurait un équilibre précaire, et il pouvait à l'occasion s’appuyer dessus.
A la vue de cela, la peur m’envahit. L’adrénaline passa dans mes veines en un éclair, et je me tournai pour courir aussi loin du monstre que je le pouvais.
« -Essaye de le retenir le temps que je vise son œil, demandai-je à Yuro.
-D'accord mais fais vite, il est coriace ! » Lorsque mon compagnon essaya, je décochai une flèche sans attendre, en priant pour qu'elle atteigne son but : l’œil.
Au moment où mon projectile allait transpercer le globe oculaire, le trait se brisa, comme si il avait touché une solide protection invisible. A bout de force, Yuro relâcha la créature qui me fonça dessus. Je reculai donc, cherchant la moindre issue possible, tout en sachant que m'enfuir ne ferait que retarder le combat final. Je trébuchai soudain sur quelque chose de dur et froid. Gohma, si tel était son nom, parcouru rapidement les derniers mètres qui nous séparaient, et je ne pouvais sortir mon bouclier, étant allongé dessus.
Ma main se posa alors sur l'objet qui m'avait fait tomber. C'était le plastron du Hache-Viande, une pièce métal solide et tranchante. Quand Gohma fendit l'air de sa pince pour me porter le coup fatal, je brandis le morceau d'armure devant moi.
Lors de l'impact, je fermai les yeux, trop conscient que ma courte vie allait s'achever ici. Je n'aurais même pas eu le temps de riposter, je serais mort à la suite d'un combat éclair, transpercé de part en part. Personne ne trouverait mon corps, Termina allait cesser d'exister, je n'aurais pas pu m’acquitter de ma dette envers Siwan. Le monstre cauchemardesque me mangerait. Je pensais à ma famille, à mes parents que je ne reverrais jamais, à mes amis...
Cependant, lorsqu'au bout de deux minutes, je ne sentais pas encore la patte de la créature au milieu de mon abdomen, je découvris en soulevant les paupières que le Hache-Viande m'avait protégé de la mort, qui me semblait pourtant inévitable et omniprésente.
La partie de son thorax, était en effet percée et renfoncée. Prisonnière de celle-ci, la pince droite de Gohma demeurait fermée. Il était abasourdit et restait planté devant moi, trop stupide pour tenter une autre attaque.
Je me relevai alors, pris la Master Sword à deux mains, et lui tranchai une patte. Je m'élançai vers l'autre, quand soudain, il se remit à bouger, et m’envoya valdinguer à l'autre bout de la salle où je m'écrasai lourdement sur un mur. Deux de mes côtes s'étaient cassées sous le choc, mais mes veines ne semblaient pas touchées.
« -Ne t'approche surtout pas de lui ! m'avertit Yuro, il est furieux.
-J'avais remarqué, merci, répliquai-je énervé. »
Excalibur a été fabriquée pour anéantir le mal sous toutes ses formes, et je savais qu'elle seule pouvait pénétrer les défenses magiques de Gohma. Ne pouvant m'approcher de lui, je décidai d'utiliser ma lame comme une arme de jet, et donc de la lancer.
Malheureusement, le monstre ne cessait de bouger sur son autre patte essayant d'avancer vers moi, ce qui réduisit considérablement mes chances de le toucher. Je lançai alors l'épée... et ratai mon coup. L'épée de légende se plantant dans une des pinces de la créature, anéantissant en quelques secondes touts mes espoirs de victoire, ou du moins, m'obligeant à prendre des risques qui auraient pu être inutiles sans mon erreur.