Note de la fic :
La légende de Termina l : Moon Fall
Par : zebigboss70
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : Brigants
Publié le 12/01/2013 à 19:30:16 par zebigboss70
En me dirigeant dans l'étroit chemin de terre battue, je ne me doutais pas que cet unique passage n'était pas sans danger, mais au bout d'une petite centaine de mètres, ils arrivèrent. Ils étaient quatre, grands et vigoureux, et portaient chacun une longue rapière à leur ceinture. Leurs traits étaient neutres, comme si ils avaient perdus touts sentiments, bons ou mauvais, comme si vivre leur avait forgé un cœur de pierre. Leurs habits étaient mouillés et mangés au mites, mais il restait une certaine dignité dans leur façon de se tenir, ce qui m'étonna. Je me demandais pourquoi le vieil homme ne m'avait pas prévenu, il avait, j'en étais sûr, vu ces brigands arriver. Il voulait peut-être me tester.
Le plus grand d'entre eux, et sûrement le chef, s'approcha de moi, la main serrée sur la garde de son arme et me dit:
« - Donne-nous ton argent et ta nourriture, voyageur.
-Si je refuse, leur demandai-je inquiet.
-Si tu refuse, vous entendez ça les gars, le petit veut refuser, se moqua-t-il. Si tu refuse nous t'étriperons comme un porc à l’abattoir gamin.
-Je ne suis pas un gamin, grondai-je, et je n'ai ni argent ni nourriture, laisser moi passer !
-Je ne te crois pas, si tu te ballade si loin de Bourg-Clocher, tu as forcément de la nourriture dans ton sac. Donne la nous, si tu veux la vie, et vite !
-Jamais ! Je sorti donc mon épée, attachée sur mon dos, bien décidé à en découdre.
-Tu l'auras voulu », cria-t-il, en dégainant à son tour.
Il s'élança gracieusement en avant, attaque que je parai d'un revers de bouclier, enchaînant aussitôt par un coup avec le tranchant d'Excalibur le blessant aux côtes. C'est alors que les autres brigands, par vengeance, m'attaquèrent à leur tour. Je savais que je ne pourrai tenir longtemps à un contre quatre, sans subir de grave mutilations.
Je ne pouvais fuir, les bandits étaient beaucoup plus rapides que moi. Regardant autour de moi, à la recherche d'une issue, je vis une branche de sapin au dessus de ma tête, elle était frêle, et pouvait être coupée facilement. Une idée me vint alors, je sautai de côté, frappai dans le tronc, ce qui fit tomber des aiguilles sur les yeux de mes adversaires, les empêchant de voir un court instant, coupai la branche à sa base, et celle-ci tomba sur eux. J'en décapitai deux, sans regarder cela de près, dégoutté de mon acte. Les autres se relevèrent alors rapidement, mais désavantagés par rapport à tout à l'heure. Ils m'encerclèrent alors, et me souvenant de mes précédents combats, je me préparais, à lancer une attaque circulaire, lorsqu’étrangement, je sentis un courant d'air glacé me fouetter le visage avec violence.
Apparemment je n'étais pas le seul à être affecté par ce changement brutal de température, par ce contact : en effet mes assaillants eurent à peine le temps d'attaquer, avant d'être à nouveau projetés sur un sol dur et, je le remarquai seulement maintenant, givré, et on aurait pu croire que les éléments se déchaînaient : le vent nous soufflait avec violence, le soleil disparaissait derrière les nuages.
De ce que je pouvais voir, la force glacée, ne s'en prenait pas à moi. Effectivement, les deux hommes encore en vie qui se tenaient de part et d'autre de moi, étaient compressés dans un étau limpide, d'un blanc profond, et solide comme le fer de ma lame, au niveau du plexus solaire. Ils arrêtèrent de se débattre petit à petit, leurs visages se figèrent dans une ultime expression d’horreur, et la ceinture de glace se transforma en vapeur d'eau, laissant derrière elle deux cadavres dont les vêtements avaient été déchirés par la strangulation.
J'imaginais que le danger n'était plus présent, et m'apprêtai à reprendre ma route encore longue, lorsque la vapeur, que je croyais partie, se rematérialisa devant moi. Elle prenait peu à peu la forme d'un Freezard, et je devinai alors que s'en était un, créature redoutable faite de glace qui pouvait se régénérer. J'étais prêt à le découper en petits flocons, quand j'entendis une voix aiguë et cristalline émaner du centre de ce que l'on pouvait appeler son « corps » :
« -Ne m'attaque pas étranger, je ne te veux aucun mal, et malgré les apparences, je ne suis pas un serviteur du masque maléfique.
-Qui... qui êtes-vous !? Que me voulez-vous !?
-Comme je viens de te le dire, je ne te veux aucun mal. Je suis Yuro, un cas unique dans mon espèce.
-Pourquoi m'as tu sauvé, je ne comprends pas ?
-J'espère que tu n'as pas trop de questions à poser, car y répondre n'est pas le plus urgent, tu as un monde à sauver, néanmoins je vais te dire pourquoi. Comme tu as pus le remarquer, je suis un Freezard, cependant, je suis le seul Freezard doté de parole, et par la même occasion, d'intelligence. Tout comme Siwan, le vieil homme qui t'as soigné et entraîné tout à l'heure, j'ai confiance en toi, en ta capacité de victoire sur le mal. J'ai décidé de t'accompagner, de te servir de guide. Bien entendu, rien ne t'oblige à accepter mon choix, tu peux refuser mon aide, mais si tu as besoin de moi, je serai toujours là.
-C'est très gentil à toi Yuro, et j'accepte ton aide avec joie. Je ne peux refuser de la compagnie pour ce voyage, qui risque d'être long »concluais-je, et nous reprîmes notre route jusqu'au temple, forcément vicieux, mais plus simple à terminer avec un compagnon de cette trempe. Du moins, je le croyais.
Pour ne pas ralentir notre marche, Yuro avait repris sa forme immatérielle, et je sentais le contact entre l'air givré et ma peau qui s'habitua vite à cette température anormale.
Quand nous eûmes atteins l'embranchement, il me conseilla de prendre à gauche, pour mon grand réconfort, car j'avais oublié, les émotions perturbant encore ma mémoire surchargée.
Nous continuâmes alors sereinement pendant un bon kilomètre, et nous arrivâmes dans une grotte lugubre et marécageuse, le repaire d'un monstre redoutable et sanguinaire, mais aussi la cachette du premier fragment du masque d'Oni dieu de la destruction.
Le plus grand d'entre eux, et sûrement le chef, s'approcha de moi, la main serrée sur la garde de son arme et me dit:
« - Donne-nous ton argent et ta nourriture, voyageur.
-Si je refuse, leur demandai-je inquiet.
-Si tu refuse, vous entendez ça les gars, le petit veut refuser, se moqua-t-il. Si tu refuse nous t'étriperons comme un porc à l’abattoir gamin.
-Je ne suis pas un gamin, grondai-je, et je n'ai ni argent ni nourriture, laisser moi passer !
-Je ne te crois pas, si tu te ballade si loin de Bourg-Clocher, tu as forcément de la nourriture dans ton sac. Donne la nous, si tu veux la vie, et vite !
-Jamais ! Je sorti donc mon épée, attachée sur mon dos, bien décidé à en découdre.
-Tu l'auras voulu », cria-t-il, en dégainant à son tour.
Il s'élança gracieusement en avant, attaque que je parai d'un revers de bouclier, enchaînant aussitôt par un coup avec le tranchant d'Excalibur le blessant aux côtes. C'est alors que les autres brigands, par vengeance, m'attaquèrent à leur tour. Je savais que je ne pourrai tenir longtemps à un contre quatre, sans subir de grave mutilations.
Je ne pouvais fuir, les bandits étaient beaucoup plus rapides que moi. Regardant autour de moi, à la recherche d'une issue, je vis une branche de sapin au dessus de ma tête, elle était frêle, et pouvait être coupée facilement. Une idée me vint alors, je sautai de côté, frappai dans le tronc, ce qui fit tomber des aiguilles sur les yeux de mes adversaires, les empêchant de voir un court instant, coupai la branche à sa base, et celle-ci tomba sur eux. J'en décapitai deux, sans regarder cela de près, dégoutté de mon acte. Les autres se relevèrent alors rapidement, mais désavantagés par rapport à tout à l'heure. Ils m'encerclèrent alors, et me souvenant de mes précédents combats, je me préparais, à lancer une attaque circulaire, lorsqu’étrangement, je sentis un courant d'air glacé me fouetter le visage avec violence.
Apparemment je n'étais pas le seul à être affecté par ce changement brutal de température, par ce contact : en effet mes assaillants eurent à peine le temps d'attaquer, avant d'être à nouveau projetés sur un sol dur et, je le remarquai seulement maintenant, givré, et on aurait pu croire que les éléments se déchaînaient : le vent nous soufflait avec violence, le soleil disparaissait derrière les nuages.
De ce que je pouvais voir, la force glacée, ne s'en prenait pas à moi. Effectivement, les deux hommes encore en vie qui se tenaient de part et d'autre de moi, étaient compressés dans un étau limpide, d'un blanc profond, et solide comme le fer de ma lame, au niveau du plexus solaire. Ils arrêtèrent de se débattre petit à petit, leurs visages se figèrent dans une ultime expression d’horreur, et la ceinture de glace se transforma en vapeur d'eau, laissant derrière elle deux cadavres dont les vêtements avaient été déchirés par la strangulation.
J'imaginais que le danger n'était plus présent, et m'apprêtai à reprendre ma route encore longue, lorsque la vapeur, que je croyais partie, se rematérialisa devant moi. Elle prenait peu à peu la forme d'un Freezard, et je devinai alors que s'en était un, créature redoutable faite de glace qui pouvait se régénérer. J'étais prêt à le découper en petits flocons, quand j'entendis une voix aiguë et cristalline émaner du centre de ce que l'on pouvait appeler son « corps » :
« -Ne m'attaque pas étranger, je ne te veux aucun mal, et malgré les apparences, je ne suis pas un serviteur du masque maléfique.
-Qui... qui êtes-vous !? Que me voulez-vous !?
-Comme je viens de te le dire, je ne te veux aucun mal. Je suis Yuro, un cas unique dans mon espèce.
-Pourquoi m'as tu sauvé, je ne comprends pas ?
-J'espère que tu n'as pas trop de questions à poser, car y répondre n'est pas le plus urgent, tu as un monde à sauver, néanmoins je vais te dire pourquoi. Comme tu as pus le remarquer, je suis un Freezard, cependant, je suis le seul Freezard doté de parole, et par la même occasion, d'intelligence. Tout comme Siwan, le vieil homme qui t'as soigné et entraîné tout à l'heure, j'ai confiance en toi, en ta capacité de victoire sur le mal. J'ai décidé de t'accompagner, de te servir de guide. Bien entendu, rien ne t'oblige à accepter mon choix, tu peux refuser mon aide, mais si tu as besoin de moi, je serai toujours là.
-C'est très gentil à toi Yuro, et j'accepte ton aide avec joie. Je ne peux refuser de la compagnie pour ce voyage, qui risque d'être long »concluais-je, et nous reprîmes notre route jusqu'au temple, forcément vicieux, mais plus simple à terminer avec un compagnon de cette trempe. Du moins, je le croyais.
Pour ne pas ralentir notre marche, Yuro avait repris sa forme immatérielle, et je sentais le contact entre l'air givré et ma peau qui s'habitua vite à cette température anormale.
Quand nous eûmes atteins l'embranchement, il me conseilla de prendre à gauche, pour mon grand réconfort, car j'avais oublié, les émotions perturbant encore ma mémoire surchargée.
Nous continuâmes alors sereinement pendant un bon kilomètre, et nous arrivâmes dans une grotte lugubre et marécageuse, le repaire d'un monstre redoutable et sanguinaire, mais aussi la cachette du premier fragment du masque d'Oni dieu de la destruction.