Un grand merci à Misaki pour toute son aide. :D
Commençons tout de suite par un prologue.

Ce mercredi matin, quand je soulevai mes paupières alourdies par la fatigue accumulée ces derniers jours, la lumière de l'astre solaire me frappa d'une douce lueur orangée. Les rayons filtrés par les feuilles d'un cerisier japonais, me tirèrent totalement du sommeil avec une forte envie de rester chez moi aujourd'hui. Je me levai avec une difficulté due à mon corps engourdi, et me préparai pour aller au collège, lorsque soudainement ma mère fit irruption dans ma chambre:
« -Matthieu, aujourd'hui je t'emmène au collège avec ma voiture. Tu n'auras pas besoin de prendre le bus.
-D'accord. »

Ayant fini de me préparer et voyant qu'il me restait un quart d'heure à tuer, je pris ma console portable, posée à côté de mon lit, sur ma table de chevet, l'allumai, et recommençai à chercher cette maudite 100ème Skulltula d'or qui me narguait depuis maintenant trois jours, et selon moi, trop longtemps.

Je fouillais encore les bois perdus pixel par pixel, quand il fut l'heure d'aller en cours. Durant toute la matinée, qui me parue bien plus longue que d'habitude (à mon grand mécontentement) je m'interrogeais sur l'endroit où elle pouvait bien se cacher. Je finis donc dans le bureau du directeur pour manque d'attention en cours. Une raison stupide mais on ne joue pas avec la discipline. Ce fut alors à lui de m'interroger et l'option de ne pas répondre ne m'était pas permise. J'inventai alors une histoire crédible, et je décidai de fixer une barrière entre les jeux vidéo et les cours, barrière qui m'aiderait sûrement à avoir des bonnes notes et à remonter ma moyenne catastrophique.

Lorsque je revins chez moi à midi, je choisi de prendre, un par un, tout les chemins des bois, les troncs creux, qui m'étaient inconnus. J'en pris trois qui me ramenèrent, malheureusement, comme je le pensais à la forêt Kokiri, mais lorsque je pris le quatrième, une intense lumière blanche sorti de l'écran, m'éblouissant, et je fermai instinctivement les yeux. Les bruits de la forêt m'entourèrent petit à petit, un par un, et le chant de Saria berça ma conscience de son charme hypnotique et dangereux.