Note de la fic :
La cage de faraday
Par : Diabolo
Genre : Horreur, Nawak
Statut : Terminée
Chapitre 3 : Rêve prémonitoire...?
Publié le 08/02/2013 à 17:46:20 par Diabolo
[Changement de personnage : Ethan]
En arrivant chez moi, j'ai jeté mon sac dans ma chambre et je me suis affalé sur le ventre dans mon lit. Je sais ce que veut ce con de Maël, il veux se taper Joy. Le pauvre petit était juste vexé que j'ai marqué mon territoire avant. Mais Joy a prit sa défense. Mais pourquoi c'est si compliqué ?
Je m’allonge correctement sur le coté et commence à penser à Joy. Cette fille est sublime, je ferais tout pour elle, peut-être trop... On pourrait aller plus loin qu'un baiser ensemble, s'il n'y avait pas Maël. Et là, pour la convaincre de retourner avec moi, ça ne va pas être simple. J'entends quelqu'un tituber dans le couloir. Mon père ouvre la porte de ma chambre. Je me retourne vers lui. Il est complètement pété, comme d'habitude. Il rit tout seul et marmonne quelques mots avant de me lâcher :
- Hé toi, fais pas de trucs bizarroïdes et paranormaux cette nuit, hein ?
- Ces trucs, ce sont des rêves prémonitoires, et généralement ils s'avèrent réels. Alors vient pas me casser les couilles dans MON espace vital avec tes conneries papa.
- Ha ha, tu grandis vite, c'est fou nan. (Il agite la bouteille de bière qu'il tient à la main).
- Et arrête de boire, t'es assez déchiré pour ce soir.
Je me lève et récupère la bouteille de ses mains, il tente de la reprendre mais il est trop mou. Je la dépose dans ma poubelle de bureau.
- Voilà, jetée, je lui lâche comme si je parlais à un enfant. - - Maintenant, dodo.
- Que... quoi ?
- Je t'accompagne.
J'allonge mon père sur son lit, et celui-ci s'endort instantanément.
Je reviens dans ma chambre et récupère la bière. J'allume mon ordinateur en la sirotant. Je regarde quelques vidéos pour adultes qui semblent sans effet sur moi aujourd'hui. J'éteins mon ordi et jette la bière vide dans la poubelle. Dépité, je fixe mon plafond en quête de sommeil. Pourquoi tout semble si dur ? Pourquoi la vie est-elle injuste ?
Je m'imagine un monde parfait avant de m'endormir, espérant tomber sur un de mes rares rêves prémonitoires. Je m'endors tôt, et je rêve. De moi et de Joy, hélas le rêve est trop surréaliste pour être prémonitoire. Il semblerait qu'on se trouve tout deux dans un pays chaud. Le drapeau de l'Algérie flotte fièrement dans l'air non loin de nous. Je plisse les yeux pour apercevoir des militaires Algériens s'agiter autour de deux camions. Un soldat, qui semble être le dirigeant du groupe de par ses habits blancs et sa barbe noire mal rasée, hurle des mots algériens aux autres. Cet homme tient un couteau dans la main droite, et se retourne rapidement vers moi. Il me sourit. Soudainement, un flash-back me fait atterrir devant lui, sur un sol en goudron. Il me frappe au niveau des genoux et je tombe à terre dans un craquement abominable. J'entends des hurlements lointains sans pouvoir les identifier. L'homme me tient par les cheveux, puis tout devient flou, je ressens une vive douleur. Je rejoins l'homme aux habits blancs tachés de sang. Plusieurs cadavres gisent à terre, non loin de moi. Mon rêve me transporte devant Maël, grièvement blessé. Joy tente d'appliquer un pansement compressif, et la main de Maël pourtant blessé, remonte la cuisse de Joy. Elle tente de le repousser, mais même dans cet état il est plus puissant. Je hurle et me retrouve devant Ben. Il pointe un fusil sur un gamin du collège qui tente de s'enfuir. Il l'atteint à la tête et le gamin s'écroule. Son sang coule sur le carrelage. Je tente de fuir, lorsque j’aperçois les deux camions Algériens garés devant le collège. Un soldat étrangle mon professeur de Français, un autre éventre un 4°. Alors que je cours pour retrouver Joy, une grille se dresse si rapidement face à moi que le choc est inévitable. Un dernier craquement semblable à celui que j'ai émis tout à l'heure retentit.
Je me réveille en sueur dans mon lit. J'ai l'impression d'avoir couru un marathon. Ma table de nuit est renversée, et ma lampe est cassée. Je me relève difficilement et je remarque que je tremble comme une feuille. Alors que j'atteins tout juste ma porte, une voix hurle, me faisant sursauter :
- T'es en retard, file direct au collège !
Je hurle de frayeur et attrape mon sac. Je cours à toute vitesse dans l'avenue. Des cris résonnent dans ma tête et je tremble encore.
J'entre dans le bâtiment au moment où la porte se referme. Je cours dans les couloirs et aperçois Joy. Il faut que je lui parle de toute urgence.
- Joy !
- … ?
Elle affiche un air étonné. Je ralentis avant de m'écraser sur elle. Je lui attrape le bras pour qu'elle ne parte pas.
- Joy, il faut que je te parle, c'est que j'ai rêvé cette nuit, enfin j'ai, j'ai fait un rêve, tu sais, un rêve prémonitoire, enfin je crois et je...
- Ethan Ethan oh calme-toi, ça va pas bien... Je comprends rien, tu parles bien trop vite... Et tu me fais mal au bras, lâche moi.
- Non, non attend c'est vraiment important, c'est pour demain, les, les Algériens vont débarquer, ça va être une sorte de... de massacre entre les gens d'ici, de là bas et...
- Ethan, mais t'es dingue ! Lâche-moi le bras ! Hurle-t-elle alors qu'un petit groupe de personne s'est déjà formé près de nous.
- Ils vont débarquer, on va mourir, on va, on va devoir se massacrer, pendant deux jours non stop, on, on pourra rien faire d'autre...
Maël s'interpose entre Joy et moi. Sa main se pose à plat sur mon torse, menaçante, me faisant signe de m'éloigner. Mon propre frère de cœur me toise, prêt à intervenir si besoin. Les hurlements reprennent plus fort dans ma tête. Je me prends la tête entre les mains et tente de convaincre Maël.
- Écoute moi, t'es mon propre, mon propre frère depuis longtemps, il va y avoir un massacre ici, ici même, avec Joy, toi, moi, Ben, tout le monde !
Maël s'approche alors et me murmure à l'oreille :
- Je ne suis pas ton frère.
Je m'effondre sous la douleur de cette révélation mais aussi sous le poids des cris d'agonie. Deux bras me soulèvent et m'appuient contre un mur. Tout devient silencieux, seul un craquement retentit de temps en temps, tel le bruit régulier d'une horloge. Les lèvres des personnes qui tentent vainement de me parler s'agitent mais aucun son n'en sort. Ma vision s'assombrit, comme si une flaque noire s'étendait lentement sur mes yeux.
Je me réveille allongé sur la table de l'infirmerie, ma tête me fait atrocement mal et je perçois un bourdonnement particulièrement désagréable. Je tourne la tête vers l'infirmière qui s'agite devant un lavabo. Je tends le bras pour lui toucher le dos. Elle sursaute et se retourne, portant une main sur son cœur par réflexe.
- Tu m'as fait peur... Ça va mieux jeune homme ?
- Je... je suis mort... ?
La femme rigole joyeusement.
- Mais non, tu es à l'infirmerie du collège. Tu as du te prendre un sacré coup sur la tête, et c'est deux de tes amis qui t'ont amené ici.
- Il est quelle heure ?
- 11H36. J'ai essayé de joindre tes parents, impossible. Tu vas devoir rester ici.
- Je me sens vraiment bien madame. (Je me relève et fait mine de m'étirer rapidement. Je dépose deux pieds à terre). J'aimerais retourner avec mes amis, s'il-vous-plaît.
- T'es vraiment sûr que t'es mieux ?
- Oui, oui, merci.
J'attrape mon sac et je sors de la pièce. Le rôle du gentil petit gars à sa mémère me sied guère. Je descends les escaliers quatre à quatre, et Romain m'aborde dans le couloir :
- Hé, ça va vieux ? me sort-il d'un ton compatissant.
- Quoi ?
- Je t'ai amené à l'infirmerie tout à l'heure avec Ben, tu racontais n'importe quoi à propos d'Algériens, de hurlements, de massacre...
- C'est pas n'importe quoi... C'par où la salle A6 ?
- Bah au fond du couloir à droite, comme d'habitude.
- Okay, merci.
J'arrive enfin devant la salle. Je me remets à trembler. Je dois parler à Joy...
En arrivant chez moi, j'ai jeté mon sac dans ma chambre et je me suis affalé sur le ventre dans mon lit. Je sais ce que veut ce con de Maël, il veux se taper Joy. Le pauvre petit était juste vexé que j'ai marqué mon territoire avant. Mais Joy a prit sa défense. Mais pourquoi c'est si compliqué ?
Je m’allonge correctement sur le coté et commence à penser à Joy. Cette fille est sublime, je ferais tout pour elle, peut-être trop... On pourrait aller plus loin qu'un baiser ensemble, s'il n'y avait pas Maël. Et là, pour la convaincre de retourner avec moi, ça ne va pas être simple. J'entends quelqu'un tituber dans le couloir. Mon père ouvre la porte de ma chambre. Je me retourne vers lui. Il est complètement pété, comme d'habitude. Il rit tout seul et marmonne quelques mots avant de me lâcher :
- Hé toi, fais pas de trucs bizarroïdes et paranormaux cette nuit, hein ?
- Ces trucs, ce sont des rêves prémonitoires, et généralement ils s'avèrent réels. Alors vient pas me casser les couilles dans MON espace vital avec tes conneries papa.
- Ha ha, tu grandis vite, c'est fou nan. (Il agite la bouteille de bière qu'il tient à la main).
- Et arrête de boire, t'es assez déchiré pour ce soir.
Je me lève et récupère la bouteille de ses mains, il tente de la reprendre mais il est trop mou. Je la dépose dans ma poubelle de bureau.
- Voilà, jetée, je lui lâche comme si je parlais à un enfant. - - Maintenant, dodo.
- Que... quoi ?
- Je t'accompagne.
J'allonge mon père sur son lit, et celui-ci s'endort instantanément.
Je reviens dans ma chambre et récupère la bière. J'allume mon ordinateur en la sirotant. Je regarde quelques vidéos pour adultes qui semblent sans effet sur moi aujourd'hui. J'éteins mon ordi et jette la bière vide dans la poubelle. Dépité, je fixe mon plafond en quête de sommeil. Pourquoi tout semble si dur ? Pourquoi la vie est-elle injuste ?
Je m'imagine un monde parfait avant de m'endormir, espérant tomber sur un de mes rares rêves prémonitoires. Je m'endors tôt, et je rêve. De moi et de Joy, hélas le rêve est trop surréaliste pour être prémonitoire. Il semblerait qu'on se trouve tout deux dans un pays chaud. Le drapeau de l'Algérie flotte fièrement dans l'air non loin de nous. Je plisse les yeux pour apercevoir des militaires Algériens s'agiter autour de deux camions. Un soldat, qui semble être le dirigeant du groupe de par ses habits blancs et sa barbe noire mal rasée, hurle des mots algériens aux autres. Cet homme tient un couteau dans la main droite, et se retourne rapidement vers moi. Il me sourit. Soudainement, un flash-back me fait atterrir devant lui, sur un sol en goudron. Il me frappe au niveau des genoux et je tombe à terre dans un craquement abominable. J'entends des hurlements lointains sans pouvoir les identifier. L'homme me tient par les cheveux, puis tout devient flou, je ressens une vive douleur. Je rejoins l'homme aux habits blancs tachés de sang. Plusieurs cadavres gisent à terre, non loin de moi. Mon rêve me transporte devant Maël, grièvement blessé. Joy tente d'appliquer un pansement compressif, et la main de Maël pourtant blessé, remonte la cuisse de Joy. Elle tente de le repousser, mais même dans cet état il est plus puissant. Je hurle et me retrouve devant Ben. Il pointe un fusil sur un gamin du collège qui tente de s'enfuir. Il l'atteint à la tête et le gamin s'écroule. Son sang coule sur le carrelage. Je tente de fuir, lorsque j’aperçois les deux camions Algériens garés devant le collège. Un soldat étrangle mon professeur de Français, un autre éventre un 4°. Alors que je cours pour retrouver Joy, une grille se dresse si rapidement face à moi que le choc est inévitable. Un dernier craquement semblable à celui que j'ai émis tout à l'heure retentit.
Je me réveille en sueur dans mon lit. J'ai l'impression d'avoir couru un marathon. Ma table de nuit est renversée, et ma lampe est cassée. Je me relève difficilement et je remarque que je tremble comme une feuille. Alors que j'atteins tout juste ma porte, une voix hurle, me faisant sursauter :
- T'es en retard, file direct au collège !
Je hurle de frayeur et attrape mon sac. Je cours à toute vitesse dans l'avenue. Des cris résonnent dans ma tête et je tremble encore.
J'entre dans le bâtiment au moment où la porte se referme. Je cours dans les couloirs et aperçois Joy. Il faut que je lui parle de toute urgence.
- Joy !
- … ?
Elle affiche un air étonné. Je ralentis avant de m'écraser sur elle. Je lui attrape le bras pour qu'elle ne parte pas.
- Joy, il faut que je te parle, c'est que j'ai rêvé cette nuit, enfin j'ai, j'ai fait un rêve, tu sais, un rêve prémonitoire, enfin je crois et je...
- Ethan Ethan oh calme-toi, ça va pas bien... Je comprends rien, tu parles bien trop vite... Et tu me fais mal au bras, lâche moi.
- Non, non attend c'est vraiment important, c'est pour demain, les, les Algériens vont débarquer, ça va être une sorte de... de massacre entre les gens d'ici, de là bas et...
- Ethan, mais t'es dingue ! Lâche-moi le bras ! Hurle-t-elle alors qu'un petit groupe de personne s'est déjà formé près de nous.
- Ils vont débarquer, on va mourir, on va, on va devoir se massacrer, pendant deux jours non stop, on, on pourra rien faire d'autre...
Maël s'interpose entre Joy et moi. Sa main se pose à plat sur mon torse, menaçante, me faisant signe de m'éloigner. Mon propre frère de cœur me toise, prêt à intervenir si besoin. Les hurlements reprennent plus fort dans ma tête. Je me prends la tête entre les mains et tente de convaincre Maël.
- Écoute moi, t'es mon propre, mon propre frère depuis longtemps, il va y avoir un massacre ici, ici même, avec Joy, toi, moi, Ben, tout le monde !
Maël s'approche alors et me murmure à l'oreille :
- Je ne suis pas ton frère.
Je m'effondre sous la douleur de cette révélation mais aussi sous le poids des cris d'agonie. Deux bras me soulèvent et m'appuient contre un mur. Tout devient silencieux, seul un craquement retentit de temps en temps, tel le bruit régulier d'une horloge. Les lèvres des personnes qui tentent vainement de me parler s'agitent mais aucun son n'en sort. Ma vision s'assombrit, comme si une flaque noire s'étendait lentement sur mes yeux.
Je me réveille allongé sur la table de l'infirmerie, ma tête me fait atrocement mal et je perçois un bourdonnement particulièrement désagréable. Je tourne la tête vers l'infirmière qui s'agite devant un lavabo. Je tends le bras pour lui toucher le dos. Elle sursaute et se retourne, portant une main sur son cœur par réflexe.
- Tu m'as fait peur... Ça va mieux jeune homme ?
- Je... je suis mort... ?
La femme rigole joyeusement.
- Mais non, tu es à l'infirmerie du collège. Tu as du te prendre un sacré coup sur la tête, et c'est deux de tes amis qui t'ont amené ici.
- Il est quelle heure ?
- 11H36. J'ai essayé de joindre tes parents, impossible. Tu vas devoir rester ici.
- Je me sens vraiment bien madame. (Je me relève et fait mine de m'étirer rapidement. Je dépose deux pieds à terre). J'aimerais retourner avec mes amis, s'il-vous-plaît.
- T'es vraiment sûr que t'es mieux ?
- Oui, oui, merci.
J'attrape mon sac et je sors de la pièce. Le rôle du gentil petit gars à sa mémère me sied guère. Je descends les escaliers quatre à quatre, et Romain m'aborde dans le couloir :
- Hé, ça va vieux ? me sort-il d'un ton compatissant.
- Quoi ?
- Je t'ai amené à l'infirmerie tout à l'heure avec Ben, tu racontais n'importe quoi à propos d'Algériens, de hurlements, de massacre...
- C'est pas n'importe quoi... C'par où la salle A6 ?
- Bah au fond du couloir à droite, comme d'habitude.
- Okay, merci.
J'arrive enfin devant la salle. Je me remets à trembler. Je dois parler à Joy...
Commentaires
- Diabolo
09/02/2013 à 15:29:54
Au départ cette histoire est un rêve, je le couche sur papier (ouais je sais c'pas du papier) en me disant que ça pourrait faire quelque chose de bien ^^
C'est vraiment cool que ça te plaise, merci - BaliBalo
08/02/2013 à 19:42:40
Haha ! Ca devient carrément intéressant, tu me surprends !
Vite vite la suite