Note de la fic :
Révolution!
Par : Conan
Genre : Action
Statut : Terminée
Chapitre 8 : Les plus pourris partent en premier
Publié le 29/03/2011 à 14:11:47 par Conan
Lundi 2 mars, 7h00.
Nous avons les yeux rivés sur la chaine d'informations. Les journalistes ne font que parler des manifestations monstres qui commenceront dans à peine deux heures, rappelant au passage le climat d'insécurité aussi croissant que la côte du Président de la République est en baisse.
"Vous êtes sur BFM-TV, édition de dix heures. Le sujet du jour ce sont ces manifestations dans toutes les métropoles de France. Suite à l'appel à la grève de la CGT, FO, Sud et de la CFDT, entre 2 et 4 millions de personnes défileraient actuellement dans les rue du pays. Nous retrouvons notre envoyé spécial à Paris où l'on compte pas moins de 500 000 manifestants, chiffre toujours croissant. Cet appel à la grève fait suite à l'annonce de la réforme de..."
Jack éteint la télé.
-Je viens d'avoir un de mes gars au téléphone. Letour va sortir de chez lui.
Je cache un P 38 sous ma parka. Ritchie descend l'escalier avec son FM enroulé dans un tapis sur l'épaule. Nous entrons dans la fourgonnette que nous a prêté un de nos "sympathisants". Jack prend le volant, direction : le chemin entre le ministère de l'Intérieur et le siège du SOSC où va se rendre Letour pour donner des consignes à sa police secrète. Comment saloper tel mouvement, comme corrompre tel cadre...
Nous nous garons au croisement de la rue Royale et de la rue Saint Honoré. Normalement la C6 de Letour va arriver depuis cette dernière et passer devant l'Église de la Madeleine.
Ritchie charge son fusil mitrailleur et le poste devant la porte coulissante latérale. Nous mettons nos cagoules.
-Ça arrive. Dit Jack
La voiture descend lentement la rue déjà ensoleillée. Il y a beaucoup de circulation et énormément de monde, nous n'avons pas le droit de louper notre coup. Doucement, la C6 arrive sur notre droite. Doucement, je glisse ma main sur la poignée.
-T'es prêt Ritchie?
-Laisse moi finir de chier dans mon froc. Dit-il en mettant en joue.
D'un coup sec et précis, j'ouvre la portière. Ritchie laisse le doigt appuyé sur la détente. Ses balles vont fragmenter les vitres de la berline à à peine un mètre de notre véhicule. Quand il eu vidé son chargeur, je descends arme au poing et tire deux fois dans la tête de Letour déjà couvert de sang.
Je remonte dans la fourgonnette et hurle à Jack de démarrer. Ça klaxonne et ça gueule de tous les cotés. Dans quelques secondes le coin sera plein de flics.
Nous voici de retour à l'hôtel, après un passage au garage d'un Camarade qui a refait la peinture et changé les plaques de la camionnette pour une poignée d'euros.
Ce soir, nous ressortons. En attendant, nous passons le reste de la journée sur la chaine info. L'assassinat en pleine rue d'un attaché du ministre prend rapidement le pas sur les manifestations à la une de l'actualité. Letour et son garde du corps ont été tués et son chauffeur grièvement blessé. Les versions divergent et les journalistes semblent patauger dans la semoule. Un coup c'est deux hommes qui descendent d'une camionnette avec des pistolets mitrailleurs et qui tirent sur la voiture, puis c'est un homme seul qui passe en fourgon en arrosant Letour, puis après c'est un homme dissimulé à l'arrière d'un camion qui tire avec une Kalachnikov. La ligne ouverte aux témoins du crime ne fait qu'apporter un peu plus de confusion à l'affaire.
18h30. Nous nous mettons en costume. C'est une mission beaucoup plus délicate qui nous attend cette fois. Je plie deux feuilles de papier que je glisse dans ma poche et planque un Glock sous ma veste. Nous sommes partis.
Avant d'aller à l'endroit clé, nous faisons un détour par une petite PME d'import-export. Le vieil Italien qui nous y attend est un faussaire de première catégorie, et accessoirement gérant de la société écran qu'est "Di Maggio et Fils". Il nous remet trois badges d'agents de sécurité de Tv France, La première chaine de télévision du pays.
"Mon fils a réussi à pirater leur site internet pour pouvoir reproduire le code barres. Vous devriez entrer sans problème." Nous dit le vieux Rital bedonnant.
Ritchie lui donne une enveloppe bien garnie, et nous repartons aussi vite que nous sommes venus.
Nous arrivons à la Plaine Saint Denis, la plus grosse centrale à studios de télévision du pays.
Le bâtiment de Tv France, semblable à une forteresse d'aluminium et de verre, est imposant. Antre de la désinformation, donjon de l'abrutissement, renfermant derrière ses parois brillantes des centaines de sbires du Système. Tel est notre objectif.
Ritchie gare la fourgonnette sur le parking devant l'immeuble d'une vingtaine d'étages. Nous marchons tous trois sous un ciel crépusculaire tandis que seuls les bruits lointains de Paris viennent troubler la quiétude de l'endroit.
Je pousse la porte d'entrée en verre blindé, nos chaussures de ville claquent sur les dalles du hall. Je suis le premier à passer ma carte à la borne de passage, suivie d'un détecteur de métaux.
Bip d'autorisation. Je sonne au détecteur. L'hôtesse d'accueil, une fort jolie jeune femme, s'approche de nous. Je lui montre le badge d'agent de sécurité m'autorisant à porter une arme.
-Vous travaillez pour nos studios?
-Nous avons notre propre agence de protection et avons été contactés par votre PDG pour accroitre la surveillance du site en raison de la conjoncture.
L'hôtesse repart en souriant. Espérons qu'elle ne fera pas les frais de ce qu'il va se passer ensuite, ça serait du gâchis de faire de tels dommages collatéraux.
Jack, Ritchie et moi nous dirigeons vers les ascenseurs.
-Le studio du journal télévisé est au 8ème. Dit Jack.
Ritch appuie sur le bouton.
Nous avons les yeux rivés sur la chaine d'informations. Les journalistes ne font que parler des manifestations monstres qui commenceront dans à peine deux heures, rappelant au passage le climat d'insécurité aussi croissant que la côte du Président de la République est en baisse.
"Vous êtes sur BFM-TV, édition de dix heures. Le sujet du jour ce sont ces manifestations dans toutes les métropoles de France. Suite à l'appel à la grève de la CGT, FO, Sud et de la CFDT, entre 2 et 4 millions de personnes défileraient actuellement dans les rue du pays. Nous retrouvons notre envoyé spécial à Paris où l'on compte pas moins de 500 000 manifestants, chiffre toujours croissant. Cet appel à la grève fait suite à l'annonce de la réforme de..."
Jack éteint la télé.
-Je viens d'avoir un de mes gars au téléphone. Letour va sortir de chez lui.
Je cache un P 38 sous ma parka. Ritchie descend l'escalier avec son FM enroulé dans un tapis sur l'épaule. Nous entrons dans la fourgonnette que nous a prêté un de nos "sympathisants". Jack prend le volant, direction : le chemin entre le ministère de l'Intérieur et le siège du SOSC où va se rendre Letour pour donner des consignes à sa police secrète. Comment saloper tel mouvement, comme corrompre tel cadre...
Nous nous garons au croisement de la rue Royale et de la rue Saint Honoré. Normalement la C6 de Letour va arriver depuis cette dernière et passer devant l'Église de la Madeleine.
Ritchie charge son fusil mitrailleur et le poste devant la porte coulissante latérale. Nous mettons nos cagoules.
-Ça arrive. Dit Jack
La voiture descend lentement la rue déjà ensoleillée. Il y a beaucoup de circulation et énormément de monde, nous n'avons pas le droit de louper notre coup. Doucement, la C6 arrive sur notre droite. Doucement, je glisse ma main sur la poignée.
-T'es prêt Ritchie?
-Laisse moi finir de chier dans mon froc. Dit-il en mettant en joue.
D'un coup sec et précis, j'ouvre la portière. Ritchie laisse le doigt appuyé sur la détente. Ses balles vont fragmenter les vitres de la berline à à peine un mètre de notre véhicule. Quand il eu vidé son chargeur, je descends arme au poing et tire deux fois dans la tête de Letour déjà couvert de sang.
Je remonte dans la fourgonnette et hurle à Jack de démarrer. Ça klaxonne et ça gueule de tous les cotés. Dans quelques secondes le coin sera plein de flics.
Nous voici de retour à l'hôtel, après un passage au garage d'un Camarade qui a refait la peinture et changé les plaques de la camionnette pour une poignée d'euros.
Ce soir, nous ressortons. En attendant, nous passons le reste de la journée sur la chaine info. L'assassinat en pleine rue d'un attaché du ministre prend rapidement le pas sur les manifestations à la une de l'actualité. Letour et son garde du corps ont été tués et son chauffeur grièvement blessé. Les versions divergent et les journalistes semblent patauger dans la semoule. Un coup c'est deux hommes qui descendent d'une camionnette avec des pistolets mitrailleurs et qui tirent sur la voiture, puis c'est un homme seul qui passe en fourgon en arrosant Letour, puis après c'est un homme dissimulé à l'arrière d'un camion qui tire avec une Kalachnikov. La ligne ouverte aux témoins du crime ne fait qu'apporter un peu plus de confusion à l'affaire.
18h30. Nous nous mettons en costume. C'est une mission beaucoup plus délicate qui nous attend cette fois. Je plie deux feuilles de papier que je glisse dans ma poche et planque un Glock sous ma veste. Nous sommes partis.
Avant d'aller à l'endroit clé, nous faisons un détour par une petite PME d'import-export. Le vieil Italien qui nous y attend est un faussaire de première catégorie, et accessoirement gérant de la société écran qu'est "Di Maggio et Fils". Il nous remet trois badges d'agents de sécurité de Tv France, La première chaine de télévision du pays.
"Mon fils a réussi à pirater leur site internet pour pouvoir reproduire le code barres. Vous devriez entrer sans problème." Nous dit le vieux Rital bedonnant.
Ritchie lui donne une enveloppe bien garnie, et nous repartons aussi vite que nous sommes venus.
Nous arrivons à la Plaine Saint Denis, la plus grosse centrale à studios de télévision du pays.
Le bâtiment de Tv France, semblable à une forteresse d'aluminium et de verre, est imposant. Antre de la désinformation, donjon de l'abrutissement, renfermant derrière ses parois brillantes des centaines de sbires du Système. Tel est notre objectif.
Ritchie gare la fourgonnette sur le parking devant l'immeuble d'une vingtaine d'étages. Nous marchons tous trois sous un ciel crépusculaire tandis que seuls les bruits lointains de Paris viennent troubler la quiétude de l'endroit.
Je pousse la porte d'entrée en verre blindé, nos chaussures de ville claquent sur les dalles du hall. Je suis le premier à passer ma carte à la borne de passage, suivie d'un détecteur de métaux.
Bip d'autorisation. Je sonne au détecteur. L'hôtesse d'accueil, une fort jolie jeune femme, s'approche de nous. Je lui montre le badge d'agent de sécurité m'autorisant à porter une arme.
-Vous travaillez pour nos studios?
-Nous avons notre propre agence de protection et avons été contactés par votre PDG pour accroitre la surveillance du site en raison de la conjoncture.
L'hôtesse repart en souriant. Espérons qu'elle ne fera pas les frais de ce qu'il va se passer ensuite, ça serait du gâchis de faire de tels dommages collatéraux.
Jack, Ritchie et moi nous dirigeons vers les ascenseurs.
-Le studio du journal télévisé est au 8ème. Dit Jack.
Ritch appuie sur le bouton.
Commentaires
- Conan
02/04/2011 à 15:40:57
J'ai eu peur
- Yankee-Six
01/04/2011 à 18:53:59
De plus en plus bidesque en fait, j'attendais beaucoup plus de ce chapitre mais..............QUOI ? C'EST PAS UNE FICTION SUR UN GEEK ? C'EST LE TOME 3 DE CONAN ?
Heu... Non tout simplement génial, rien à redire !