Note de la fic :
Publié le 27/03/2011 à 19:04:11 par Conan
Je suis réveillé en sursaut par un bruit sourd. Quelle heure peut-il bien être? Je tente de sortir le plus vite possible du brouillard qui flotte dans ma tête et ôte mes couvertures. Je dors tout habillé pour être prêt à me tirer quand il le faut. Je glisse ma main sous mon matelas et en sort un Colt 45 que je charge lentement.
Second bruit. Ça semble venir du toit, juste au dessus de moi, étant au dernier étage. Je sors de ma chambre pour toquer à celle de Ritchie.
-Qu'est c'est? Fait-il, alerte, au premier coup que je donne.
-Conan.
-Entre.
Il est accroupi derrière son lit, arme au poing lui aussi.
-C'est quoi ce bruit?
-Aucune idée, mais c'est lourd... Aussi lourd qu'un homme.
-Qu'est-ce qu'on fait?
-On attend. Laisse ta porte entrouverte. L'immeuble est aussi vieux que Paris, le plancher craque à chaque pas. Si un type s'introduit on l'entendra.
Au rez de chaussée, une fenêtre se brise. Cette fois c'est sur, des gars sont là pour quelque chose de sale.
Des types franchissent lentement l'escalier.. Ils sont au moins deux.
Alors que les pas se rapprochent, j'entends deux armes se charger. Ne pouvant plus attendre, je décide de les surprendre et sors de la chambre de Ritchie en tirant plusieurs fois. Un homme vêtu de noir s'écroule dans l'escalier. Le deuxième réplique et j'ai juste le temps de me remettre à couvert.
Au même moment, les volets et la fenêtre explosent et deux hommes de main armés de pistolets mitrailleurs entrent dans la chambre en rappel. Ritchie les dégomme et récupère leurs deux MP5 pour m'en lancer une.
D'autres tueurs arrivent par l'escalier. Je mitraille tout ce qui bouge et me précipite dans ma chambre. Un type vient d'escalader la façade de l'hôtel et met des coups de crosse dans ma fenêtre. Je lui écrase les doigts avec mes baskets et il atterrit dans des poubelles 5 étages plus bas.
Je tire quelques rafales dans le couloir et hurle à Ritchie de me rejoindre. Il arrive en courant et nous sortons par la fenêtre de ma chambre en descendant l'échelle de secours.
Nous courrons comme des dératés dans la petite ruelle sombre. Une voiture vient bloquer le bout de la rue et un agent sort son Uzi par la vitre pour nous mitrailler. Nous nous jetons au sol et répliquons, truffant la Mercedez d'impacts de balles. Ritchie dégage le corps du chauffeur et se met au volant tandis que je m'installe à la place du passager et que j'arrose à mon tour les tueurs qui sont à nos trousses.
Ritchie démarre en trombe. Nous ne sommes pas suivis.
-Où est-ce que je vais?
-J'en sais rien, fonce!
Nous sommes finalement au beau milieu du bois où toutes nos armes sont cachées. Ayant abandonné la voiture à la périphérie de Paris par crainte de mouchards GPS, nous avons marché jusqu'à notre nouvelle planque, un peu rudimentaire c'est vrai. Mais après tout, n'est-ce pas la meilleure solution? Ici personne ne viendra nous emmerder.
Au petit matin, nous nous rendons dans un hôtel de banlieue. Plus question de nous refaire démasquer. La nuit dernière nous avons eu beaucoup de chance. Mais comment cet enfoiré de Letour a pu être au courant? "Il a des yeux et des oreilles partout" me dit Ritchie, ce qui est loin d'être faux. Mais comme par hasard, le premier soir où je reviens à Paris? C'est trop louche. Dans cette ville de moins de 15 000 habitants, personne ne nous trouvera... En tout cas il faut l'espérer.
J'ai l'intention de me débarrasser de Letour une bonne fois pour toutes. Mais pas maintenant.
-Je me demande ce que sont devenus Vernon et Bernard.
-Qui?
-Les types qui bossaient au SOSC.
-Pourquoi ça?
-Ils n'étaient pas enchantés d'y être. Bernard ne pouvait pas saquer Ciskovitch. Il nous serait bénéfique de les avoir dans notre camp.
Soudain, je saisis vivement Ritchie par le bras, j'ai une fulgurance.
-Bon sang! Noodles!
-Quoi?
-C'est à cause de lui qu'on est fait localiser! Il avait sûrement déjà les services de renseignement au cul!
-Merde! Quels bleus on a été!
-Quand Ivan doit-il aller chercher les armes à Marseille?
-Dans la nuit de vendredi à samedi.
-On n'a plus le temps d'annuler. Si il y va, il tombe droit dans le piège.
-Qu'est ce qu'on peut faire pour la centaine d'armes qui vont arriver?
-On oublie. On ne fait pas de vagues... Et on attend.
Le lendemain, je me fais une coloration pour cheveux et rase mon bouc puis vais m'installer dans une brasserie juste en face de l'immeuble fait entièrement de verre et de métal, et abritant le SOSC.
Vernon sort le premier. Son allure chétive, ses cheveux bruns et frisés, son corps de crevette emmitouflé dans son imperméable. Il marche nerveusement jusqu'à sa Citroën. Je laisse un billet sur le comptoir et me dirige vers lui. En pleine tentative de démarrage, il ne me voit pas arriver. Je tape du doigt contre sa vitre.
-Qui êtes vous?
-Conan Sauvant. Dit Francis Mermont. Dit Franckie le Keupon.
Il panique :
-Qu'est-ce que tu fiches là? T'es pas un peu dingue pour te pointer ici après avoir buté Cisko et ses meilleurs agents?
-Et toi, t'es pas un peu dingue de rester à te faire chier au SOSC alors que tout ce que tu fais là-bas te dégoûte?
-Que faire d'autre?
-Il va pleuvoir. Tu m'invites à bouffer?
Second bruit. Ça semble venir du toit, juste au dessus de moi, étant au dernier étage. Je sors de ma chambre pour toquer à celle de Ritchie.
-Qu'est c'est? Fait-il, alerte, au premier coup que je donne.
-Conan.
-Entre.
Il est accroupi derrière son lit, arme au poing lui aussi.
-C'est quoi ce bruit?
-Aucune idée, mais c'est lourd... Aussi lourd qu'un homme.
-Qu'est-ce qu'on fait?
-On attend. Laisse ta porte entrouverte. L'immeuble est aussi vieux que Paris, le plancher craque à chaque pas. Si un type s'introduit on l'entendra.
Au rez de chaussée, une fenêtre se brise. Cette fois c'est sur, des gars sont là pour quelque chose de sale.
Des types franchissent lentement l'escalier.. Ils sont au moins deux.
Alors que les pas se rapprochent, j'entends deux armes se charger. Ne pouvant plus attendre, je décide de les surprendre et sors de la chambre de Ritchie en tirant plusieurs fois. Un homme vêtu de noir s'écroule dans l'escalier. Le deuxième réplique et j'ai juste le temps de me remettre à couvert.
Au même moment, les volets et la fenêtre explosent et deux hommes de main armés de pistolets mitrailleurs entrent dans la chambre en rappel. Ritchie les dégomme et récupère leurs deux MP5 pour m'en lancer une.
D'autres tueurs arrivent par l'escalier. Je mitraille tout ce qui bouge et me précipite dans ma chambre. Un type vient d'escalader la façade de l'hôtel et met des coups de crosse dans ma fenêtre. Je lui écrase les doigts avec mes baskets et il atterrit dans des poubelles 5 étages plus bas.
Je tire quelques rafales dans le couloir et hurle à Ritchie de me rejoindre. Il arrive en courant et nous sortons par la fenêtre de ma chambre en descendant l'échelle de secours.
Nous courrons comme des dératés dans la petite ruelle sombre. Une voiture vient bloquer le bout de la rue et un agent sort son Uzi par la vitre pour nous mitrailler. Nous nous jetons au sol et répliquons, truffant la Mercedez d'impacts de balles. Ritchie dégage le corps du chauffeur et se met au volant tandis que je m'installe à la place du passager et que j'arrose à mon tour les tueurs qui sont à nos trousses.
Ritchie démarre en trombe. Nous ne sommes pas suivis.
-Où est-ce que je vais?
-J'en sais rien, fonce!
Nous sommes finalement au beau milieu du bois où toutes nos armes sont cachées. Ayant abandonné la voiture à la périphérie de Paris par crainte de mouchards GPS, nous avons marché jusqu'à notre nouvelle planque, un peu rudimentaire c'est vrai. Mais après tout, n'est-ce pas la meilleure solution? Ici personne ne viendra nous emmerder.
Au petit matin, nous nous rendons dans un hôtel de banlieue. Plus question de nous refaire démasquer. La nuit dernière nous avons eu beaucoup de chance. Mais comment cet enfoiré de Letour a pu être au courant? "Il a des yeux et des oreilles partout" me dit Ritchie, ce qui est loin d'être faux. Mais comme par hasard, le premier soir où je reviens à Paris? C'est trop louche. Dans cette ville de moins de 15 000 habitants, personne ne nous trouvera... En tout cas il faut l'espérer.
J'ai l'intention de me débarrasser de Letour une bonne fois pour toutes. Mais pas maintenant.
-Je me demande ce que sont devenus Vernon et Bernard.
-Qui?
-Les types qui bossaient au SOSC.
-Pourquoi ça?
-Ils n'étaient pas enchantés d'y être. Bernard ne pouvait pas saquer Ciskovitch. Il nous serait bénéfique de les avoir dans notre camp.
Soudain, je saisis vivement Ritchie par le bras, j'ai une fulgurance.
-Bon sang! Noodles!
-Quoi?
-C'est à cause de lui qu'on est fait localiser! Il avait sûrement déjà les services de renseignement au cul!
-Merde! Quels bleus on a été!
-Quand Ivan doit-il aller chercher les armes à Marseille?
-Dans la nuit de vendredi à samedi.
-On n'a plus le temps d'annuler. Si il y va, il tombe droit dans le piège.
-Qu'est ce qu'on peut faire pour la centaine d'armes qui vont arriver?
-On oublie. On ne fait pas de vagues... Et on attend.
Le lendemain, je me fais une coloration pour cheveux et rase mon bouc puis vais m'installer dans une brasserie juste en face de l'immeuble fait entièrement de verre et de métal, et abritant le SOSC.
Vernon sort le premier. Son allure chétive, ses cheveux bruns et frisés, son corps de crevette emmitouflé dans son imperméable. Il marche nerveusement jusqu'à sa Citroën. Je laisse un billet sur le comptoir et me dirige vers lui. En pleine tentative de démarrage, il ne me voit pas arriver. Je tape du doigt contre sa vitre.
-Qui êtes vous?
-Conan Sauvant. Dit Francis Mermont. Dit Franckie le Keupon.
Il panique :
-Qu'est-ce que tu fiches là? T'es pas un peu dingue pour te pointer ici après avoir buté Cisko et ses meilleurs agents?
-Et toi, t'es pas un peu dingue de rester à te faire chier au SOSC alors que tout ce que tu fais là-bas te dégoûte?
-Que faire d'autre?
-Il va pleuvoir. Tu m'invites à bouffer?