Note de la fic :
Publié le 09/08/2011 à 23:00:07 par Conan
Jack me fait savoir que ses hommes sont partis il y a dix minutes. Depuis leur départ il est en contact permanent avec eux par téléphone.
-Bien, on y va, tous à vos véhicules!
Nous courons dans les voitures et camions. Je démarre et prends le petit chemin suivi de Ritchie et Max, qui eux-même ont Lezard et La Peste derrière. Les camions disposent d'un système de radio. Nous l'utiliserons pour communiquer au sein du convoi, mais uniquement en cas de pépin, au cas où...
Et c'est parti. On s'engage sur la départementale, puis l'autoroute par laquelle nous sommes venus. J'ai mon ordre de mission officiel et celui de Ritchie dans la portière et un 9mm planqué sous le siège. Jack a un Skorpio dans la boite à gants.
-Il y a un barrage à deux kilomètres. Contrôle de routine apparemment. Me dit ce dernier.
Je décroche la radio et prévient à mon tour Ritchie :
-Contrôle routier à deux kilomètres d'ici.
-Reçu.
Le contrôle est effectué par des gendarmes, tout de même puissamment armés. Nous leurs présentons nos papiers ainsi que l'ordre de mission. En repartant je jette un œil dans le rétro, Ritchie passe sans même être contrôlé.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Paris la température remonte. Hasard?
-Peut-être qu'en ce moment la ville flambe tellement que la chaleur des flammes se répercute partout aux alentours.
-Pour c'que ça change...
Plus que cent kilomètres. Le convoi forme toujours un bloc et les éclaireurs nous ont devancé d'une dizaine de kilomètres.
-Barrage de l'armée au prochain péage. Ils vérifient les cargaisons. Prévient Jack.
-Contrôle des cargaisons au prochain péage.
-Reçu.
Nous arrivons au péage. Du moins nous le distinguons tout à l'horizon depuis la cabine surélevée, la route étant bloquée par des kilomètres de bouchons. Des militaires passent même entre les véhicules pour contrôler les papiers des conducteurs.
Après une heure et demie d'attente c'est enfin notre tour de passer. Je comprends pourquoi c'est si long. Des soldats nous redemandent nos papiers et l'ordre de mission, nous font ouvrir le container, entrent à l'intérieur et fouillent. Ils me demandent même d'ouvrir une caisse pour vérifier qu'elle contient bien des ombrelles. Heureusement ils ne vérifient pas jusqu'au au fond.
-C'est bon, vous pouvez repartir. Dit le sergent-chef à Jack en lui redonnant sa carte d'identité et la mienne. Même rituel pour Ritchie et Lezard que nous attendons sur la bande d'arrêt d'urgence en scrutant le canon de 20mm fixé sur l'un des blindés qui barrent une partie de la route.
Nous reprenons le trajet à presque dix sept heures.
A dix-huit heures nous atteignonss Paris, mais les éclaireurs avertissent Jack de la tenue d'un autre contrôle à l'entrée de la ville, cette fois-ci effectué par des mercenaires.
Je préviens Ritchie par radio mais il ne répond pas.
-Allô Ritchie, tu m'entends?
-Ouais... Attends...
Ça sent mauvais.
-Quoi? Attends quoi? Qu'est-ce qu'il se passe?
-Merde... Putain! Des bidons se sont renversés, Max est allé voir, y'a de l'huile partout et les flingues sont étalés sur le plancher.
-Oh putain c'est pas vrai... On va tomber sur les autres salopards d'ici dix minutes, trouvez un moyen d'arranger ça.
Silence radio jusqu'au contrôle. Je ne sais pas si leur situation s'est améliorée ou non. Jack et moi sommes les premiers à nous faire contrôler. Tout se passe bien. J'avertis les contractors que ceux qui nous suivent sont avec nous et leur demande si ils peuvent passer directement pour gagner du temps étant donné que nous avons du retard pour la livraison. Réponse négative. Ils me demandent d'avancer et de me placer sur le coté de la route pour ne pas gêner le contrôle. Je m'exécute. Jack et moi avons le palpitant à 200 et le trouillomètre à zéro. Pourvu qu'ils aient pu cacher les armes. Je m'aperçois que Max a remplacé Ritchie au volant et que ce dernier n'est pas dans la cabine.
-Putain que je le sens mal. Dit Jack en approchant sa main de la boite à gants.
Un mercenaire vérifie les papiers de Max tandis que deux autres se dirigent vers le container. Nous n'avons aucun angle de vue sur l'arrière du camion. Je devine la porte s'ouvrir et vois les ombres types entrer, le M4 à la main. Deux rafales tonnent. Les deux corps sont éjectés du container. Max sort une arme de poing et tire sur le garde qui lui parle. Il tente de démarrer mais les deux hommes devant lui vident leurs chargeurs dans son pare-brise qui s'étoile de part en part.
Jack saisit son Skorpio et descend de la cabine pour se mettre à couvert derrière le camion. Je veux en faire de même mais mon coté est trop exposé aux tirs et à peine j'ouvre la portière que des balles viennent me frôler les bras et les jambes. Je me couche dans la cabine, arme au poing, et regarde la scène dans le rétro.
Le mercenaire près du camion de Ritchie git sur le bitume. Plusieurs hommes armés encerclent le véhicule et tirent dessus. Max ne réagit plus. Jack arrose les types qui se mettent à couvert et ripostent dans notre direction. Je passe mon flingue à l'extérieur et tire quelques cartouches.
Lezard et La Peste arrivent en trombe juste derrière. Les miliciens sont surpris et n'ont pas le temps de se réorganiser, ils perdent deux autres hommes, ce qui en fait cinq au tapis mais cinq encore debout.
Trois mercenaires tentent d'entrer dans le container du camion de Ritchie. Quelque chose explose à ce moment là, une grenade sans doute. Deux autres mercenaires au tapis, un isolé qui est pris à revers par La Peste. Je descend du camion et rejoint Jack à couvert.
-Il ne reste plus que deux types. On va les prendre sous un tir croisé et manœuvrer en tenaille. Prépare toi à arroser.
Jack vide son chargeur pour me couvrir tandis que je cours jusqu'au Humvee ennemi qui se situe entre mon camion et celui de Ritchie. Les deux mercenaires encore vivants sont de l'autre coté du véhicule. Je tire sur l'un d'entre eux qui s'écroule, blessé. L'autre se retourne et m'ajuste mais est abattu par derrière avant d'avoir le temps de tirer. Nous restons tous cachés et aux aguets pendant quelques secondes, jusqu'à ce que Lézard lance de sa voix rauque :
-Il en reste?
-J'crois pas non! Répond Jack. Vous avez des blessés?
-Max a l'air d'être dans un sale état! Rétorque Ritchie.
-Et toi t'es pas touché? Je lui demande.
-Non, moi ça va!
-T'es où?
-Au fond de mon container! Ils sont tous morts?
-Non, y'en a un de blessé près de moi, mais je l'ai touché aux bras et à la jambe.
-On peut se montrer?
-Je pense que oui, je vous couvre! Dit Jack.
Nous sortons tous de nos planques et nous faisons face. C'est un beau bordel sur la route. Les voitures qui venaient derrière nous ont été vidées de leurs occupants qui ont du fuir à pieds au début de la fusillade.
Ritchie sort du container où il était planqué et d'où il a ouvert le feu pour s'enquérir de l'état de Max.
-Oh bon Dieu. Je pense qu'il n'y a plus rien à faire.
-T'en es sûr? Demande La Peste.
-Il a été défiguré par les balles et a déjà perdu trop de sang. Je le mets derrière et reste avec lui. La Peste, prends le volant.
-Je sais pas conduire un bahut moi!
-Alors va dans le container abruti, je conduis.
Nous remontons dans les véhicules sans perdre plus de temps et rentrons dans Paris, laissant le blessé ennemi sur place aux bons soins des renforts qui ne sauraient tarder à venir.
-Bien, on y va, tous à vos véhicules!
Nous courons dans les voitures et camions. Je démarre et prends le petit chemin suivi de Ritchie et Max, qui eux-même ont Lezard et La Peste derrière. Les camions disposent d'un système de radio. Nous l'utiliserons pour communiquer au sein du convoi, mais uniquement en cas de pépin, au cas où...
Et c'est parti. On s'engage sur la départementale, puis l'autoroute par laquelle nous sommes venus. J'ai mon ordre de mission officiel et celui de Ritchie dans la portière et un 9mm planqué sous le siège. Jack a un Skorpio dans la boite à gants.
-Il y a un barrage à deux kilomètres. Contrôle de routine apparemment. Me dit ce dernier.
Je décroche la radio et prévient à mon tour Ritchie :
-Contrôle routier à deux kilomètres d'ici.
-Reçu.
Le contrôle est effectué par des gendarmes, tout de même puissamment armés. Nous leurs présentons nos papiers ainsi que l'ordre de mission. En repartant je jette un œil dans le rétro, Ritchie passe sans même être contrôlé.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Paris la température remonte. Hasard?
-Peut-être qu'en ce moment la ville flambe tellement que la chaleur des flammes se répercute partout aux alentours.
-Pour c'que ça change...
Plus que cent kilomètres. Le convoi forme toujours un bloc et les éclaireurs nous ont devancé d'une dizaine de kilomètres.
-Barrage de l'armée au prochain péage. Ils vérifient les cargaisons. Prévient Jack.
-Contrôle des cargaisons au prochain péage.
-Reçu.
Nous arrivons au péage. Du moins nous le distinguons tout à l'horizon depuis la cabine surélevée, la route étant bloquée par des kilomètres de bouchons. Des militaires passent même entre les véhicules pour contrôler les papiers des conducteurs.
Après une heure et demie d'attente c'est enfin notre tour de passer. Je comprends pourquoi c'est si long. Des soldats nous redemandent nos papiers et l'ordre de mission, nous font ouvrir le container, entrent à l'intérieur et fouillent. Ils me demandent même d'ouvrir une caisse pour vérifier qu'elle contient bien des ombrelles. Heureusement ils ne vérifient pas jusqu'au au fond.
-C'est bon, vous pouvez repartir. Dit le sergent-chef à Jack en lui redonnant sa carte d'identité et la mienne. Même rituel pour Ritchie et Lezard que nous attendons sur la bande d'arrêt d'urgence en scrutant le canon de 20mm fixé sur l'un des blindés qui barrent une partie de la route.
Nous reprenons le trajet à presque dix sept heures.
A dix-huit heures nous atteignonss Paris, mais les éclaireurs avertissent Jack de la tenue d'un autre contrôle à l'entrée de la ville, cette fois-ci effectué par des mercenaires.
Je préviens Ritchie par radio mais il ne répond pas.
-Allô Ritchie, tu m'entends?
-Ouais... Attends...
Ça sent mauvais.
-Quoi? Attends quoi? Qu'est-ce qu'il se passe?
-Merde... Putain! Des bidons se sont renversés, Max est allé voir, y'a de l'huile partout et les flingues sont étalés sur le plancher.
-Oh putain c'est pas vrai... On va tomber sur les autres salopards d'ici dix minutes, trouvez un moyen d'arranger ça.
Silence radio jusqu'au contrôle. Je ne sais pas si leur situation s'est améliorée ou non. Jack et moi sommes les premiers à nous faire contrôler. Tout se passe bien. J'avertis les contractors que ceux qui nous suivent sont avec nous et leur demande si ils peuvent passer directement pour gagner du temps étant donné que nous avons du retard pour la livraison. Réponse négative. Ils me demandent d'avancer et de me placer sur le coté de la route pour ne pas gêner le contrôle. Je m'exécute. Jack et moi avons le palpitant à 200 et le trouillomètre à zéro. Pourvu qu'ils aient pu cacher les armes. Je m'aperçois que Max a remplacé Ritchie au volant et que ce dernier n'est pas dans la cabine.
-Putain que je le sens mal. Dit Jack en approchant sa main de la boite à gants.
Un mercenaire vérifie les papiers de Max tandis que deux autres se dirigent vers le container. Nous n'avons aucun angle de vue sur l'arrière du camion. Je devine la porte s'ouvrir et vois les ombres types entrer, le M4 à la main. Deux rafales tonnent. Les deux corps sont éjectés du container. Max sort une arme de poing et tire sur le garde qui lui parle. Il tente de démarrer mais les deux hommes devant lui vident leurs chargeurs dans son pare-brise qui s'étoile de part en part.
Jack saisit son Skorpio et descend de la cabine pour se mettre à couvert derrière le camion. Je veux en faire de même mais mon coté est trop exposé aux tirs et à peine j'ouvre la portière que des balles viennent me frôler les bras et les jambes. Je me couche dans la cabine, arme au poing, et regarde la scène dans le rétro.
Le mercenaire près du camion de Ritchie git sur le bitume. Plusieurs hommes armés encerclent le véhicule et tirent dessus. Max ne réagit plus. Jack arrose les types qui se mettent à couvert et ripostent dans notre direction. Je passe mon flingue à l'extérieur et tire quelques cartouches.
Lezard et La Peste arrivent en trombe juste derrière. Les miliciens sont surpris et n'ont pas le temps de se réorganiser, ils perdent deux autres hommes, ce qui en fait cinq au tapis mais cinq encore debout.
Trois mercenaires tentent d'entrer dans le container du camion de Ritchie. Quelque chose explose à ce moment là, une grenade sans doute. Deux autres mercenaires au tapis, un isolé qui est pris à revers par La Peste. Je descend du camion et rejoint Jack à couvert.
-Il ne reste plus que deux types. On va les prendre sous un tir croisé et manœuvrer en tenaille. Prépare toi à arroser.
Jack vide son chargeur pour me couvrir tandis que je cours jusqu'au Humvee ennemi qui se situe entre mon camion et celui de Ritchie. Les deux mercenaires encore vivants sont de l'autre coté du véhicule. Je tire sur l'un d'entre eux qui s'écroule, blessé. L'autre se retourne et m'ajuste mais est abattu par derrière avant d'avoir le temps de tirer. Nous restons tous cachés et aux aguets pendant quelques secondes, jusqu'à ce que Lézard lance de sa voix rauque :
-Il en reste?
-J'crois pas non! Répond Jack. Vous avez des blessés?
-Max a l'air d'être dans un sale état! Rétorque Ritchie.
-Et toi t'es pas touché? Je lui demande.
-Non, moi ça va!
-T'es où?
-Au fond de mon container! Ils sont tous morts?
-Non, y'en a un de blessé près de moi, mais je l'ai touché aux bras et à la jambe.
-On peut se montrer?
-Je pense que oui, je vous couvre! Dit Jack.
Nous sortons tous de nos planques et nous faisons face. C'est un beau bordel sur la route. Les voitures qui venaient derrière nous ont été vidées de leurs occupants qui ont du fuir à pieds au début de la fusillade.
Ritchie sort du container où il était planqué et d'où il a ouvert le feu pour s'enquérir de l'état de Max.
-Oh bon Dieu. Je pense qu'il n'y a plus rien à faire.
-T'en es sûr? Demande La Peste.
-Il a été défiguré par les balles et a déjà perdu trop de sang. Je le mets derrière et reste avec lui. La Peste, prends le volant.
-Je sais pas conduire un bahut moi!
-Alors va dans le container abruti, je conduis.
Nous remontons dans les véhicules sans perdre plus de temps et rentrons dans Paris, laissant le blessé ennemi sur place aux bons soins des renforts qui ne sauraient tarder à venir.