Note de la fic :
Publié le 14/10/2012 à 10:20:02 par Diabolo
La pièce est étroite et sombre. Elle ressemble à un grand placard. Au milieu de celle-ci se trouve une table basse. Sur cette table basse, mes yeux sont fixés sur la pile de petits sachets blancs.
Je n'ose pas regarder mon père. Alors c'est ça son buisness... La drogue? Je ne veux pas être mélé à ça, dans les films les dealeurs se font toujours buter. Je lâche:
- Wow... Je... Je veut pas être melé à ça...
- Pense à l'argent fiston ! Tout le monde à besoin d'argent, toi et ta mère par exemple, non ?
- On est pas désespérés à ce point...
- Et toi, tu a de l'argent ? Tu ne voudrais pas t'acheter... Des fringues de marque ? Une nouvelle moto ?
- J'ai pas besoin de tout ça
Je baisse les yeux pour dissimuler mon envie, car oui je rêverais de ce fric.
- Bon. Tu verras, un jour tu aura besoin d'argent. Et là, tu reviendra me voir, je te le promet. Je reste dans cet hôtel un petit moment encore. A bientôt fiston...
Il referme la porte à clé, ouvre celle qui mène au couloir et me tapote le dos pour que je sorte. Je me fait pas prier.
Une fois dans l'ascenseur, je me demande comment est-ce possible d'être si sûr de soi ? Peut-être a-t-il raison... Je chasse ces pensées de ma tête.
J'interpèlle un taxi en lui demandant de m'emmener chez moi, que je le payerais là-bas. Il accepte et je monte.
Je fouille dans la maison, le taxi attendant l'argent. Ma mère m'a à peine remarqué, il stagne sur son PC. Je finis par prendre un billet dans le sac de ma mère, le coeur serré.
Le reste de la semaine se déroule bien, c'est déjà samedi, je reprend les cours lundi après avoir fait des progrès en béquilles. Clémentine passe me voir ce matin. Elle m'annonce que Maxime reporte leur nuit ensemble au week-end prochain. Je me dit que de toute façon, je ne vois pas la différance à une semaine près. Elle part, laissant l'ambiance tendue à la maison.
C'est lundi matin que ma mère me dépose dans un e rue parallèle au lycée. J'enfile mon sac sur les deux épaules et arrive devant la porte. Un terminal me la tient. On va en A13, en maths. Je dépose mon sac devant A13 et cherche Romain du regard. Mais c'est pas Romain que je voit. Un groupe de fille discute et me regarde, me souriant. Lydie s'extirpe du groupe et arrive vers moi. Merde, je l'avais oublié celle-là...
- Juan !
Elle me prend dans ces bras.
- La rumeur courait que tu avais eu un accident très grave... Il s'est passé quoi ?
- Rien t'inquiète pas
Je lui sourit. Je vais pas tout lui raconter. Mais son contact me fait frissonner. Elle me laisse après m'avoir fait une bise et prend son air rassuré.
J'aperçois Romain. Je me dirige vers lui. Il parle avec un gars.
Il se retourne au bruit des béquilles. Il écarquille les yeux.
- Romain... Je peux te parler en apparté ?
Je l'écarte.
- Romain... Chuis désolé, j'aurait dû te faire confiance pour le rendez-vous avec Clém, c'est juste que l'amour porté pour elle m'aveuglait... Désolé si j'ai pû dire des trucs offensants, je voulait pas te faire de mal... Et je ne les pensaient pas.
Romain me dévisage. Il ouvre la bouche :
- .... Euh bah... Bien sûr que je te pardonne mec !
Il me serre dans ses bras. Que de calins en ce moment...
Il me regarde, comme perturbé :
- Tu vois, je t'avais dit qu'elle allait te casser la gueule ! me lance t-il, désignant mon plâtre.
On rigole. Je décide de tout lui expliquer.
L'après-midi, Clémentine aussi vient me voir et fait comme si elle m'avait pas revu depuis l'accident. Alors qu'un groupe d'amis s'était formé autour de nous, et les discutions allaient de vive voix.
Mais c'est quand j'ai vu des bras enlacer le ventre de Clémente que j'ai frissonner.
Maxime, qui avait posé sa tête sur l'épaule de Clém, me lance, d'un air de défi :
- Ah ah, enfin revenu toi ? Ca va que tu nous a pas trop manqué hein !
Il rigole, ses amis qui le rejoigne aussi. Je serre les poings sur les béquilles.
- Un jour mec, je te jure que je te frapperait jusqu'à ce que tu puisse plus parler...
Il se tend un peu, mais lâche :
- J'aimerais voir ça ! dit-il en rigolant
- On verra bien...
Clémentine me regarde dans les yeux, elle fait un signe de tête. Son index remue de droite à gauche. Je soupire et je part, avec Romain.
-C'est ça, casse toi avec ton boloss, y'en à pas un pour rattrapper l'autre !
Je ne me retourne pas, ne prêtant pas de réel attention aux dernières critiques de Maxime.
Je n'ose pas regarder mon père. Alors c'est ça son buisness... La drogue? Je ne veux pas être mélé à ça, dans les films les dealeurs se font toujours buter. Je lâche:
- Wow... Je... Je veut pas être melé à ça...
- Pense à l'argent fiston ! Tout le monde à besoin d'argent, toi et ta mère par exemple, non ?
- On est pas désespérés à ce point...
- Et toi, tu a de l'argent ? Tu ne voudrais pas t'acheter... Des fringues de marque ? Une nouvelle moto ?
- J'ai pas besoin de tout ça
Je baisse les yeux pour dissimuler mon envie, car oui je rêverais de ce fric.
- Bon. Tu verras, un jour tu aura besoin d'argent. Et là, tu reviendra me voir, je te le promet. Je reste dans cet hôtel un petit moment encore. A bientôt fiston...
Il referme la porte à clé, ouvre celle qui mène au couloir et me tapote le dos pour que je sorte. Je me fait pas prier.
Une fois dans l'ascenseur, je me demande comment est-ce possible d'être si sûr de soi ? Peut-être a-t-il raison... Je chasse ces pensées de ma tête.
J'interpèlle un taxi en lui demandant de m'emmener chez moi, que je le payerais là-bas. Il accepte et je monte.
Je fouille dans la maison, le taxi attendant l'argent. Ma mère m'a à peine remarqué, il stagne sur son PC. Je finis par prendre un billet dans le sac de ma mère, le coeur serré.
Le reste de la semaine se déroule bien, c'est déjà samedi, je reprend les cours lundi après avoir fait des progrès en béquilles. Clémentine passe me voir ce matin. Elle m'annonce que Maxime reporte leur nuit ensemble au week-end prochain. Je me dit que de toute façon, je ne vois pas la différance à une semaine près. Elle part, laissant l'ambiance tendue à la maison.
C'est lundi matin que ma mère me dépose dans un e rue parallèle au lycée. J'enfile mon sac sur les deux épaules et arrive devant la porte. Un terminal me la tient. On va en A13, en maths. Je dépose mon sac devant A13 et cherche Romain du regard. Mais c'est pas Romain que je voit. Un groupe de fille discute et me regarde, me souriant. Lydie s'extirpe du groupe et arrive vers moi. Merde, je l'avais oublié celle-là...
- Juan !
Elle me prend dans ces bras.
- La rumeur courait que tu avais eu un accident très grave... Il s'est passé quoi ?
- Rien t'inquiète pas
Je lui sourit. Je vais pas tout lui raconter. Mais son contact me fait frissonner. Elle me laisse après m'avoir fait une bise et prend son air rassuré.
J'aperçois Romain. Je me dirige vers lui. Il parle avec un gars.
Il se retourne au bruit des béquilles. Il écarquille les yeux.
- Romain... Je peux te parler en apparté ?
Je l'écarte.
- Romain... Chuis désolé, j'aurait dû te faire confiance pour le rendez-vous avec Clém, c'est juste que l'amour porté pour elle m'aveuglait... Désolé si j'ai pû dire des trucs offensants, je voulait pas te faire de mal... Et je ne les pensaient pas.
Romain me dévisage. Il ouvre la bouche :
- .... Euh bah... Bien sûr que je te pardonne mec !
Il me serre dans ses bras. Que de calins en ce moment...
Il me regarde, comme perturbé :
- Tu vois, je t'avais dit qu'elle allait te casser la gueule ! me lance t-il, désignant mon plâtre.
On rigole. Je décide de tout lui expliquer.
L'après-midi, Clémentine aussi vient me voir et fait comme si elle m'avait pas revu depuis l'accident. Alors qu'un groupe d'amis s'était formé autour de nous, et les discutions allaient de vive voix.
Mais c'est quand j'ai vu des bras enlacer le ventre de Clémente que j'ai frissonner.
Maxime, qui avait posé sa tête sur l'épaule de Clém, me lance, d'un air de défi :
- Ah ah, enfin revenu toi ? Ca va que tu nous a pas trop manqué hein !
Il rigole, ses amis qui le rejoigne aussi. Je serre les poings sur les béquilles.
- Un jour mec, je te jure que je te frapperait jusqu'à ce que tu puisse plus parler...
Il se tend un peu, mais lâche :
- J'aimerais voir ça ! dit-il en rigolant
- On verra bien...
Clémentine me regarde dans les yeux, elle fait un signe de tête. Son index remue de droite à gauche. Je soupire et je part, avec Romain.
-C'est ça, casse toi avec ton boloss, y'en à pas un pour rattrapper l'autre !
Je ne me retourne pas, ne prêtant pas de réel attention aux dernières critiques de Maxime.