Note de la fic :
Publié le 10/10/2012 à 20:59:30 par Diabolo
Clém est partie assez tôt hier, j'ai passé une nuit blanche mouvementée. Chaque secondes où je fermais les yeux, je réalisais comme brutalement ce que Maxime voulait. Pourtant, je le savais déjà, rien qu'au regard de Clémentine, je savais ce qu'il voulait. Mais j'ose espérer qu'il n'aura rien. Il n'a pas sû garder sa copine pour lui seul, il ne mérite rien.
Le sexe dans ma famille est une sorte de taboo, on me demanderait presque d'attendre le mariage, je respecte le choix honorable de ceux qui sont dans ce cas, mais moi je n'y suis pas. Le sexe serait à mes yeux une façon de prouver son amour plus fort qu'un calin ou autre, il devrait être le commencement d'une relation sérieuse, et non l'histoire d'un soir comme certains le font, se croyant malins. Mais Clémentine m'affirme m'aimer plus que lui, pourtant, il lui fût impossible de refuser son invitation. Moi, difficile de lui proposer dans mon état, mais je suis tout de même déçu par son comportement.
Je cogite, cherchant le pourquoi du comment.... Pourquoi rester avec Maxime? Elle m'a moi, prêt à tout pour elle, à la protéger si c'est de la réaction de Maxime qu'elle a peur. Mais serait-je assez fort ?
Ce matin, ma mère m'apporte des béquilles, m'expliquant qu'on me laisse une semaine pour m'y habituer, et peut-être retourner en cours si tout ce passe bien.
J'essaie les béquilles pour la première fois en rentrant chez moi. Le trajet jusqu'à la caisse de ma mère me semble juste interminable. Je suis lent, mes béquilles dérapent, peu habitué à porter mon propre poid grâce a des bouts de fer.
En arrivant chez moi, je me sens mieux. Je galère comme un dingue pour monter à l'étage et retrouver ma chambre, comme je l'avais laissée: En gros bordel.
Je me pose sur mon lit, heureux, matant le poster d'une actrice sexy sur le point de tomber à coté de la fenêtre.
- Juan! A table!
Mes yeux s'ouvrent difficilement. Je me suis endormi sur mon lit. Mon ventre gargouille, j'ai trop faim. Instinctivement je pose les deux pieds par terre et me lève;
-AH!? ah pu.... Ah....
Mais quel con... Je retombe sur mon lit, et serre mon genou avec le plâtre contre moi, serrant les dents. La douleur passe assez rapidement. Je crois qu'il va falloir m'habituer un peu plus à ce plâtre.
- Juan! Tu fait quoi là? C'est prêt hein
J'attrape les béquilles, descend les escaliers avec précautions, puis arrive à table, où les assietes sont déjà servies.
- Bon app' maman
Je commence à manger, pourtant ma mère ne touche pas son assiette. Je la dévisage.
- Juan, je voulais te parler.
Je connais ce ton.
- Je me disait bien aussi qu'un repas chaleureux était bien trop beau ! Pourquoi c'est toujours comme ça ici?
- Ton père va venir seul, dans un hôtel séjourner dans le coin quelques temps, il voudrait te voir
- Ah bon?
J'avais déjà oublié le mail.
- Oui. Il rêverait de te récupérer lui et sa nouvelle pétasse. Ils veulent un enfant à tout prix...
- Et bein qu'ils en fassent un!
- Ils peuvent pas. Elle peut pas. S'il te plaît, ne les laisse pas t'emmener loin de moi...
- Tu exagère tout! Ils vont pas me kidnapper comme ça
- Non, tu pourrais y aller de ton plein gré par contre...
- Je pensait que tu savais que je voulais rester avec toi... Tu a pas confiance? Tu croit que je vais le barrer?
Je me lève de table, comme blessé, et je remonte. Mon ventre gargouille. J'ai toujours faim...
Impossible de passer une soirée tranquille dans cette famille?
Le sexe dans ma famille est une sorte de taboo, on me demanderait presque d'attendre le mariage, je respecte le choix honorable de ceux qui sont dans ce cas, mais moi je n'y suis pas. Le sexe serait à mes yeux une façon de prouver son amour plus fort qu'un calin ou autre, il devrait être le commencement d'une relation sérieuse, et non l'histoire d'un soir comme certains le font, se croyant malins. Mais Clémentine m'affirme m'aimer plus que lui, pourtant, il lui fût impossible de refuser son invitation. Moi, difficile de lui proposer dans mon état, mais je suis tout de même déçu par son comportement.
Je cogite, cherchant le pourquoi du comment.... Pourquoi rester avec Maxime? Elle m'a moi, prêt à tout pour elle, à la protéger si c'est de la réaction de Maxime qu'elle a peur. Mais serait-je assez fort ?
Ce matin, ma mère m'apporte des béquilles, m'expliquant qu'on me laisse une semaine pour m'y habituer, et peut-être retourner en cours si tout ce passe bien.
J'essaie les béquilles pour la première fois en rentrant chez moi. Le trajet jusqu'à la caisse de ma mère me semble juste interminable. Je suis lent, mes béquilles dérapent, peu habitué à porter mon propre poid grâce a des bouts de fer.
En arrivant chez moi, je me sens mieux. Je galère comme un dingue pour monter à l'étage et retrouver ma chambre, comme je l'avais laissée: En gros bordel.
Je me pose sur mon lit, heureux, matant le poster d'une actrice sexy sur le point de tomber à coté de la fenêtre.
- Juan! A table!
Mes yeux s'ouvrent difficilement. Je me suis endormi sur mon lit. Mon ventre gargouille, j'ai trop faim. Instinctivement je pose les deux pieds par terre et me lève;
-AH!? ah pu.... Ah....
Mais quel con... Je retombe sur mon lit, et serre mon genou avec le plâtre contre moi, serrant les dents. La douleur passe assez rapidement. Je crois qu'il va falloir m'habituer un peu plus à ce plâtre.
- Juan! Tu fait quoi là? C'est prêt hein
J'attrape les béquilles, descend les escaliers avec précautions, puis arrive à table, où les assietes sont déjà servies.
- Bon app' maman
Je commence à manger, pourtant ma mère ne touche pas son assiette. Je la dévisage.
- Juan, je voulais te parler.
Je connais ce ton.
- Je me disait bien aussi qu'un repas chaleureux était bien trop beau ! Pourquoi c'est toujours comme ça ici?
- Ton père va venir seul, dans un hôtel séjourner dans le coin quelques temps, il voudrait te voir
- Ah bon?
J'avais déjà oublié le mail.
- Oui. Il rêverait de te récupérer lui et sa nouvelle pétasse. Ils veulent un enfant à tout prix...
- Et bein qu'ils en fassent un!
- Ils peuvent pas. Elle peut pas. S'il te plaît, ne les laisse pas t'emmener loin de moi...
- Tu exagère tout! Ils vont pas me kidnapper comme ça
- Non, tu pourrais y aller de ton plein gré par contre...
- Je pensait que tu savais que je voulais rester avec toi... Tu a pas confiance? Tu croit que je vais le barrer?
Je me lève de table, comme blessé, et je remonte. Mon ventre gargouille. J'ai toujours faim...
Impossible de passer une soirée tranquille dans cette famille?