Note de la fic :
Publié le 07/11/2012 à 20:33:14 par Diabolo
Durant mon séjour chez mon père, j'apprends les rudiments de l'illégale substance, son maniement et ses composants principaux, de précieux savoirs pour travailler, même deux semaines, dans le milieu.
Mon père vend essentiellement de la cocaïne, mais il accepte les commandes d'héroïne, LSD, ecstasy et autres. Il n'oublie pas de me préciser que j'ai le droit de goûter toutes les marchandises et de me faire plaisir. Je refuse catégoriquement, contre la drogue et ses effets à tout prix. Mais les deux semaines qui suivent vont quand même légèrement me faire changer d'orientation...
Le dealeur me propose de venir chaque jour à 18H et de dormir chez lui le vendredi soir, le week-end et le mercredi. Je pourrais rejoindre la maison à 23H. Ma mère, préoccupée par son travail, ne remarque rien à mon petit jeu et pense que je prépare un gros contrôle chez un ami chaque soir. Tout est parfait et je commence mon job de deux semaines. Mais ce n'est qu'au dernier moment, dimanche soir avant de partir, que je pose la question fatidique:
- Mais au fait papa, je vais faire quoi moi exactement ? Lui dis-je en me retournant, sur le palier.
- Et bien tu auras un rôle très important, tu seras une sorte de coursier. Tu enmène la cam à la rencontre avec l'acheteur, discrètement, tu t'assure qu'il est satisfait et tu te casse, en rentrant chez toi ou ici.
- Mais c'est pas dangereux ça ? Dans les films, les coursiers se font buter et tout...
- Dis pas de betises, qui oserait tuer un gamin ? Avec une bouille d'ange comme la tienne ? Allez rentre et garde l'esprit tranquille. A demain Juan !
Il me pousse d'une main dans le couloir et referme la porte à clé.
Depuis trois jours déjà je n'ai pas parlé à ma mère, nos horaires ne correspondant pas. Ca n'a pas l'air de la tracasser et je fait de même.
Ce week end mon père m'a donné l'argent et je l'ai porté à Clémentine, j'ai eu le droit à un agréable mais court moment de tendresse. En partant elle m'a dit que l'on devait calmer le jeu tout les deux pendant un moment, et se voir moins. C'est sympa. J'ai adoré et je suis rentré chez moi la tête dans le cul, encore plus que d'habitude.
Et aujourd'hui, j'ai décidé d'oublier Clémentine, et tout ce qui me plaît chez elle, pour mener à bien ma première "livraison". Je suis un peu stressé, un gros sachet de coque dans le sac à dos, prêt à partir, mon père me décrit le client et le lieu.
- Il s'appelle Ansley, c'est un homme petit et fortuné. Costard blanc et lunettes noires, bijoux en or, le parfait dealeur facilement repérable. Il sera dans la ruelle des Peupliers, en face du petit parc du squat, à 22H. Une ruelle peu fréquentée. Tu lui file le paquet, et tu dégage. Tu rentre chez toi direct, tu m'envois juste un Mss pour me dire que ça c'est bien passé et tu dors sur tes deux oreilles.
- Papa, on dit un SMS.
- Ouais, pareil. Tu as compris ?
- Oui oui, ruelle, petit bonhomme peté de fric, je lui file la coque, je rentre et je t'envoie un "MSS"
- Moque toi va, j'aimerais te voir à mon âge !
- Ca va, c'est de l'humour
- Allez, file !
Je marche dans une rue non loin du squat, sac sur les épaules en mode décontracté, j'attrape mon Ipod et me passe un peu de musique pour me détendre. Je traverse le parc, il fait nuit noire et je me prends les pieds dans ce qui semble être une branche. Je grogne et prend la rue des Peupliers. Il est 21H55. J'attends, stressé, regardant l'heure toutes les dix secondes.
C'est à 22H01 qu'une silhouette emprunte enfin la ruelle. J'enfile ma capuche.
Mon père vend essentiellement de la cocaïne, mais il accepte les commandes d'héroïne, LSD, ecstasy et autres. Il n'oublie pas de me préciser que j'ai le droit de goûter toutes les marchandises et de me faire plaisir. Je refuse catégoriquement, contre la drogue et ses effets à tout prix. Mais les deux semaines qui suivent vont quand même légèrement me faire changer d'orientation...
Le dealeur me propose de venir chaque jour à 18H et de dormir chez lui le vendredi soir, le week-end et le mercredi. Je pourrais rejoindre la maison à 23H. Ma mère, préoccupée par son travail, ne remarque rien à mon petit jeu et pense que je prépare un gros contrôle chez un ami chaque soir. Tout est parfait et je commence mon job de deux semaines. Mais ce n'est qu'au dernier moment, dimanche soir avant de partir, que je pose la question fatidique:
- Mais au fait papa, je vais faire quoi moi exactement ? Lui dis-je en me retournant, sur le palier.
- Et bien tu auras un rôle très important, tu seras une sorte de coursier. Tu enmène la cam à la rencontre avec l'acheteur, discrètement, tu t'assure qu'il est satisfait et tu te casse, en rentrant chez toi ou ici.
- Mais c'est pas dangereux ça ? Dans les films, les coursiers se font buter et tout...
- Dis pas de betises, qui oserait tuer un gamin ? Avec une bouille d'ange comme la tienne ? Allez rentre et garde l'esprit tranquille. A demain Juan !
Il me pousse d'une main dans le couloir et referme la porte à clé.
Depuis trois jours déjà je n'ai pas parlé à ma mère, nos horaires ne correspondant pas. Ca n'a pas l'air de la tracasser et je fait de même.
Ce week end mon père m'a donné l'argent et je l'ai porté à Clémentine, j'ai eu le droit à un agréable mais court moment de tendresse. En partant elle m'a dit que l'on devait calmer le jeu tout les deux pendant un moment, et se voir moins. C'est sympa. J'ai adoré et je suis rentré chez moi la tête dans le cul, encore plus que d'habitude.
Et aujourd'hui, j'ai décidé d'oublier Clémentine, et tout ce qui me plaît chez elle, pour mener à bien ma première "livraison". Je suis un peu stressé, un gros sachet de coque dans le sac à dos, prêt à partir, mon père me décrit le client et le lieu.
- Il s'appelle Ansley, c'est un homme petit et fortuné. Costard blanc et lunettes noires, bijoux en or, le parfait dealeur facilement repérable. Il sera dans la ruelle des Peupliers, en face du petit parc du squat, à 22H. Une ruelle peu fréquentée. Tu lui file le paquet, et tu dégage. Tu rentre chez toi direct, tu m'envois juste un Mss pour me dire que ça c'est bien passé et tu dors sur tes deux oreilles.
- Papa, on dit un SMS.
- Ouais, pareil. Tu as compris ?
- Oui oui, ruelle, petit bonhomme peté de fric, je lui file la coque, je rentre et je t'envoie un "MSS"
- Moque toi va, j'aimerais te voir à mon âge !
- Ca va, c'est de l'humour
- Allez, file !
Je marche dans une rue non loin du squat, sac sur les épaules en mode décontracté, j'attrape mon Ipod et me passe un peu de musique pour me détendre. Je traverse le parc, il fait nuit noire et je me prends les pieds dans ce qui semble être une branche. Je grogne et prend la rue des Peupliers. Il est 21H55. J'attends, stressé, regardant l'heure toutes les dix secondes.
C'est à 22H01 qu'une silhouette emprunte enfin la ruelle. J'enfile ma capuche.
Commentaires
- Diabolo
11/11/2012 à 20:35:54
Chapitre posté, bonne lecture
- Pseudo supprimé
11/11/2012 à 01:42:41
Sweet!!!