Note de la fic :
Publié le 06/09/2011 à 21:32:55 par goos-62
Chapitre 7 : Plus on est de fou, plus on rit
Après une longue discussion et une longue pause pour calmer nos esprits. Nous apprîmes qu’Angèle s’était enfermé dans sa chambre toute la matinée. Dans la soirée, son père était revenu avec une légére blessure à la main, un homme avait tenté de l’agresser et l’avait mordu. Au petit matin, Angèle découvrit l’horreur que l’on avait découvert quelques heures plutôt. A la différence, qu’elle, elle avait été en contact avec des créatures qui autre fois était des personnes qu’elle aimait. Rien que d’entendre son épouvantable récit, je me demandais ce qu’il en était de mes parents , ma famille, tous mes amis… Etaient-ils en vie ? Ou est ce que tout mon monde, cette ancienne vie, s’était écroulé sombrant dans les abysses du passé et des souvenirs. Un silence de mort, c’était bien le mot, s’installa dans la chambre. Chacun de nous attendait que quelqu’un d’autre pose la question fatidique « Que fait-on maintenant ? ».
Jessy prit la parole : « Deux choix s’offre à nous : soit on reste dans une maison et on s’y barricade en attendant les secours, ou alors on tente de rejoindre la zone d’évacuation. »
J’étais plutôt favorable pour l’idée de la zone d’évacuation, même si cela était risqué, je préférais être en sécurité là bas que de repasser une nuit comme la dernière à entendre LEURS cris, tel des ricanements. Attendant la première occasion pour faire grossir leur rang.
Angèle n’étais pas du même avis, et aurait préféré rester cacher, loin de ce cauchemar. On pouvait aisément la comprendre vu ce qu’elle venait de subir. Une vision démentielle de ses propres parents tentant de la tuer devait lui torturer l’esprit à chaque minute.
Finalement on décida que le mieux à faire était de tenter de rallier les militaires qui organisait la protection des civiles. Jessy eu la bonne idée de rejoindre les policiers, rencontré auparavant, pour leur demander un coup de main.
On était de retour dans les rues, toujours aussi froides, aussi inhospitalières. Je n’avais peut être pas vu en arrivant mais au loin de longue colonne de fumée noire s’élevée dans le ciel, laissant pensée que la situation empiré d’heure en heure. De temps en temps on entendait de grosses détonations étouffées par la distance. Qu’est ce que cela pouvait être ? En tout cas pas de simple fusil.
Nous marchâmes discrètement, mais dans la peur, tous les trois en direction du barrage de police.
Plus on se rapprochait et plus je sentais que quelque chose cloché.
« -Jessy tu vas trouver ça bizarre, mais j’ai l’impression qu’il y a un truc étrange.
-Ah oui tu veux parler de ces cadavres qui reviennent à la vie et qui tentent de nous écorcher ?
-Très intelligent Jessy, répondis Angèle, mais il a raison il manque quelque chose.
-. . . . . . J’AI TROUVE !!! S’exclama Jessy
-Moins fort mec, tu veux qu’ils se ramènent tous ?
-Désolé, mais ce qui ne va pas, c’est qu’on entend plus les tirs de la police.
-Peut être qu’ils ont réussis à les maitriser. » Espéra Angèle avec un doute omniprésent dans son intonation.
« On va en avoir le cœur net tout de suite » En tentant d’être le plus optimiste possible.
On tourna au coin de la rue et … Plus rien. Enfin si, des voitures, des vitres brisées, du sang et des corps inanimés.
Un vrai carnage. Comment ces zombies, relativement lent on pu faire autant de dégâts ? Un des policiers avait la moitié du visage arraché laissant apparaitre son crâne et ses deux orbites vides, un autre avait le haut du corps ouvert de part et d’autre, ses intestins et d’autres organes inconnus était répandus sur le trottoir. Ces deux personnes étaient les moins mutilés, certains corps n’avait plus rien d’humain … On ne marchait plus dans le sang des zombies mais bien dans le sang d’Homme s’étant battu pour leur vie. Ce spectacle épouvantable nous fit tourner la tête tous les trois, tellement il était dégoutant. Mais c’était trop fort, je m’appuyai contre le capot d’une voiture et vomit mes trippes sur les trippes d’un policier mort. Quand tout à coup, une main me saisit l’avant bras. J’eus tellement peur que je fis un bond en arrière, et tomba à la renverse. Heureusement, Jessy qui se tenait derrière moi, me rattrapa avant que je ne m’écrase au sol. Dans le même temps, il prit sa batte pour se défendre de l’agresseur. Mais ce n’était pas une de ces choses, c’était un policier encore vivant qui gisait contre la voiture et venait de reprendre connaissance. C’était même le policier qui nous avait demandé de rentrer chez nous hier soir et qui avait tenté d’empêcher Jessy d’allait chercher sa copine. Sauf que là son uniforme bleu ciel était couvert de sang et il avait une sale morsure au niveau du thorax.
Il commença : « Je vois que vous avez retrouvé votre amie. Ecoutez, vous ne devez pas rester ici. Ces choses, elles nous massacrent.
-Comment ont-ils réussi à tous vous … tuer ? Questionna Angèle.
-Oui ils sont pourtant lents. Surenchérissa Jessy.
-Si c’est ce que vous croyez, vous n’êtes pas au bout de vos peines. Ils semblent qu’ils peuvent être pris d’accès de colère, nous ne savons pas comment cela se déclenche. Quoi qu’il en soit, leur yeux deviennent rouge… rouge comme les braises de l’enfer, et ils deviennent de véritables machine à tuer. Malheureusement on en a fait les frais.
-Nous voulons rejoindre la zone d’évacuation. Savez vous si la route jusqu’au port est sécurisée ?
-Cela fait des heures que nos radio ne fonctionnent plus, mais je vais vous aidé à y aller. Relevais moi, on va prendre cette voiture. »
Jessy et moi l’aidâmes à se relever, on le plaça du coté du conducteur. Lorsque je referma la porte Angèle nous prit tous les deux à parts avec un air inquiet.
« -On ne peut pas avec et homme, vous avez vu la morsure qu’il a au torse ! C’est comme ça que mes parents sont … décédés. Il va se transformer et tenter de nous tuer !
-Ne t’inquiète pas, toi et Jessy montez à l’arrière, je vais le surveiller » répondis-je tout en plaçant une balle dans le canon de mon fusil, prêt à partir. On monta tous et la voiture démarra.
Le trajet nous révéla l’ampleur des dégâts. Toutes les rues n’étaient que cadavres animés ou non, sang, carcasses de voitures en flammes. L’Apocalypse était encrée dans la ville, les seuls barrages de policiers que l’on croisait étaient dépourvus de vie. Nous aperçûmes quelques militaires, mais ils n’étaient déjà plus là pour nous défendre, ils marchaient désormais avec le reste de ces âmes errantes.
Jessy et Angèle étaient blottis entre eux et évitaient de regarder au travers de la fenêtre pour ne pas contempler ces tableaux somptueusement écœurants. J’aurai voulu aussi évité de regarder ça mais ce que je regrettais le plus c’était le moment ou je me suis retourné pour m’assurer qu’ils aillent bien car en même temps je regardai par la vitre arrière et vu une des scènes des plus malsaines qu’il m’eut été donné de voir : Une femme d’une trentaine d’année était à genoux entrain de protéger son fils qui devait avoir 9 ou 10 ans pendant que 4 zombies lui arraché des lambeaux de chairs du visage, du dos et de la jambe…
Je restai prostré devant cette vision. Je n’avais même pas remarque que Jessy me lançait un regard interrogateur « Toi aussi tu les as vu ? » me dit il d’une voix fébrile. Je lui fis un signe d’affirmation complètement anéanti. « Ecoutez les jeunes si vous avez envie de rester envie, vous devez vous concentrer sur votre propre survie, et ne pas se laisser attrister. » tonna le flic au volant, laissant un grand silence dans la voiture. Je cogitai sur cette phrase « devait on abandonné notre humanité et ne penser qu’à nous ? Jusqu’où un tel raisonnement nous mènerait ? »
Nous n’étions plus qu’à quelques rues de notre objectif, mais le décor n’en n’était pas plus chaleureux pour autant. Je fixai un zombie entrain de tituber sur le trottoir quand la voiture commença à zigzaguer dangereusement sur la route. Le flic venait de s’évanouir et désormais le véhicule était son seul maitre. Pris de panique j’agrippai le volant et tenta tant bien que mal de garder une bonne conduite, mais trop tard … La voiture s’écrasa au coin d’une rue contre un bâtiment écrasant au passage quelques mort-vivants qui se trouvé sur notre chemin et ce fut le trou noir.
Après une longue discussion et une longue pause pour calmer nos esprits. Nous apprîmes qu’Angèle s’était enfermé dans sa chambre toute la matinée. Dans la soirée, son père était revenu avec une légére blessure à la main, un homme avait tenté de l’agresser et l’avait mordu. Au petit matin, Angèle découvrit l’horreur que l’on avait découvert quelques heures plutôt. A la différence, qu’elle, elle avait été en contact avec des créatures qui autre fois était des personnes qu’elle aimait. Rien que d’entendre son épouvantable récit, je me demandais ce qu’il en était de mes parents , ma famille, tous mes amis… Etaient-ils en vie ? Ou est ce que tout mon monde, cette ancienne vie, s’était écroulé sombrant dans les abysses du passé et des souvenirs. Un silence de mort, c’était bien le mot, s’installa dans la chambre. Chacun de nous attendait que quelqu’un d’autre pose la question fatidique « Que fait-on maintenant ? ».
Jessy prit la parole : « Deux choix s’offre à nous : soit on reste dans une maison et on s’y barricade en attendant les secours, ou alors on tente de rejoindre la zone d’évacuation. »
J’étais plutôt favorable pour l’idée de la zone d’évacuation, même si cela était risqué, je préférais être en sécurité là bas que de repasser une nuit comme la dernière à entendre LEURS cris, tel des ricanements. Attendant la première occasion pour faire grossir leur rang.
Angèle n’étais pas du même avis, et aurait préféré rester cacher, loin de ce cauchemar. On pouvait aisément la comprendre vu ce qu’elle venait de subir. Une vision démentielle de ses propres parents tentant de la tuer devait lui torturer l’esprit à chaque minute.
Finalement on décida que le mieux à faire était de tenter de rallier les militaires qui organisait la protection des civiles. Jessy eu la bonne idée de rejoindre les policiers, rencontré auparavant, pour leur demander un coup de main.
On était de retour dans les rues, toujours aussi froides, aussi inhospitalières. Je n’avais peut être pas vu en arrivant mais au loin de longue colonne de fumée noire s’élevée dans le ciel, laissant pensée que la situation empiré d’heure en heure. De temps en temps on entendait de grosses détonations étouffées par la distance. Qu’est ce que cela pouvait être ? En tout cas pas de simple fusil.
Nous marchâmes discrètement, mais dans la peur, tous les trois en direction du barrage de police.
Plus on se rapprochait et plus je sentais que quelque chose cloché.
« -Jessy tu vas trouver ça bizarre, mais j’ai l’impression qu’il y a un truc étrange.
-Ah oui tu veux parler de ces cadavres qui reviennent à la vie et qui tentent de nous écorcher ?
-Très intelligent Jessy, répondis Angèle, mais il a raison il manque quelque chose.
-. . . . . . J’AI TROUVE !!! S’exclama Jessy
-Moins fort mec, tu veux qu’ils se ramènent tous ?
-Désolé, mais ce qui ne va pas, c’est qu’on entend plus les tirs de la police.
-Peut être qu’ils ont réussis à les maitriser. » Espéra Angèle avec un doute omniprésent dans son intonation.
« On va en avoir le cœur net tout de suite » En tentant d’être le plus optimiste possible.
On tourna au coin de la rue et … Plus rien. Enfin si, des voitures, des vitres brisées, du sang et des corps inanimés.
Un vrai carnage. Comment ces zombies, relativement lent on pu faire autant de dégâts ? Un des policiers avait la moitié du visage arraché laissant apparaitre son crâne et ses deux orbites vides, un autre avait le haut du corps ouvert de part et d’autre, ses intestins et d’autres organes inconnus était répandus sur le trottoir. Ces deux personnes étaient les moins mutilés, certains corps n’avait plus rien d’humain … On ne marchait plus dans le sang des zombies mais bien dans le sang d’Homme s’étant battu pour leur vie. Ce spectacle épouvantable nous fit tourner la tête tous les trois, tellement il était dégoutant. Mais c’était trop fort, je m’appuyai contre le capot d’une voiture et vomit mes trippes sur les trippes d’un policier mort. Quand tout à coup, une main me saisit l’avant bras. J’eus tellement peur que je fis un bond en arrière, et tomba à la renverse. Heureusement, Jessy qui se tenait derrière moi, me rattrapa avant que je ne m’écrase au sol. Dans le même temps, il prit sa batte pour se défendre de l’agresseur. Mais ce n’était pas une de ces choses, c’était un policier encore vivant qui gisait contre la voiture et venait de reprendre connaissance. C’était même le policier qui nous avait demandé de rentrer chez nous hier soir et qui avait tenté d’empêcher Jessy d’allait chercher sa copine. Sauf que là son uniforme bleu ciel était couvert de sang et il avait une sale morsure au niveau du thorax.
Il commença : « Je vois que vous avez retrouvé votre amie. Ecoutez, vous ne devez pas rester ici. Ces choses, elles nous massacrent.
-Comment ont-ils réussi à tous vous … tuer ? Questionna Angèle.
-Oui ils sont pourtant lents. Surenchérissa Jessy.
-Si c’est ce que vous croyez, vous n’êtes pas au bout de vos peines. Ils semblent qu’ils peuvent être pris d’accès de colère, nous ne savons pas comment cela se déclenche. Quoi qu’il en soit, leur yeux deviennent rouge… rouge comme les braises de l’enfer, et ils deviennent de véritables machine à tuer. Malheureusement on en a fait les frais.
-Nous voulons rejoindre la zone d’évacuation. Savez vous si la route jusqu’au port est sécurisée ?
-Cela fait des heures que nos radio ne fonctionnent plus, mais je vais vous aidé à y aller. Relevais moi, on va prendre cette voiture. »
Jessy et moi l’aidâmes à se relever, on le plaça du coté du conducteur. Lorsque je referma la porte Angèle nous prit tous les deux à parts avec un air inquiet.
« -On ne peut pas avec et homme, vous avez vu la morsure qu’il a au torse ! C’est comme ça que mes parents sont … décédés. Il va se transformer et tenter de nous tuer !
-Ne t’inquiète pas, toi et Jessy montez à l’arrière, je vais le surveiller » répondis-je tout en plaçant une balle dans le canon de mon fusil, prêt à partir. On monta tous et la voiture démarra.
Le trajet nous révéla l’ampleur des dégâts. Toutes les rues n’étaient que cadavres animés ou non, sang, carcasses de voitures en flammes. L’Apocalypse était encrée dans la ville, les seuls barrages de policiers que l’on croisait étaient dépourvus de vie. Nous aperçûmes quelques militaires, mais ils n’étaient déjà plus là pour nous défendre, ils marchaient désormais avec le reste de ces âmes errantes.
Jessy et Angèle étaient blottis entre eux et évitaient de regarder au travers de la fenêtre pour ne pas contempler ces tableaux somptueusement écœurants. J’aurai voulu aussi évité de regarder ça mais ce que je regrettais le plus c’était le moment ou je me suis retourné pour m’assurer qu’ils aillent bien car en même temps je regardai par la vitre arrière et vu une des scènes des plus malsaines qu’il m’eut été donné de voir : Une femme d’une trentaine d’année était à genoux entrain de protéger son fils qui devait avoir 9 ou 10 ans pendant que 4 zombies lui arraché des lambeaux de chairs du visage, du dos et de la jambe…
Je restai prostré devant cette vision. Je n’avais même pas remarque que Jessy me lançait un regard interrogateur « Toi aussi tu les as vu ? » me dit il d’une voix fébrile. Je lui fis un signe d’affirmation complètement anéanti. « Ecoutez les jeunes si vous avez envie de rester envie, vous devez vous concentrer sur votre propre survie, et ne pas se laisser attrister. » tonna le flic au volant, laissant un grand silence dans la voiture. Je cogitai sur cette phrase « devait on abandonné notre humanité et ne penser qu’à nous ? Jusqu’où un tel raisonnement nous mènerait ? »
Nous n’étions plus qu’à quelques rues de notre objectif, mais le décor n’en n’était pas plus chaleureux pour autant. Je fixai un zombie entrain de tituber sur le trottoir quand la voiture commença à zigzaguer dangereusement sur la route. Le flic venait de s’évanouir et désormais le véhicule était son seul maitre. Pris de panique j’agrippai le volant et tenta tant bien que mal de garder une bonne conduite, mais trop tard … La voiture s’écrasa au coin d’une rue contre un bâtiment écrasant au passage quelques mort-vivants qui se trouvé sur notre chemin et ce fut le trou noir.