Note de la fic :
Publié le 20/12/2010 à 15:28:19 par goos-62
Chapitre 2 : Qui joue les trouble-fêtes ?
Tout-à-coup, non loin de nous, une plainte lugubre retentit. Pris d’effroi, on arrêta et on tendit l’oreille, c’était des gémissements douloureux, froid, sans humanité. J’avais lu tellement d’histoires de fantômes et vu de films d’horreur que la peur commença à nous envahir, je savais que ces cris allaient me hanter pendant quelques nuits, ils raisonnaient horriblement longtemps dans mon cerveau. Je scrutais le chemin de fer à la recherche de quelque chose, je ne sais pas quoi, mais je cherchais quelque chose ou plutôt j’aurais voulu qu’il n’y est rien. La peur commença à monter à un très haut niveau en nous, mais nous restions figés, incapables de bouger. Après une attente qui sembla durer une éternité Jessy avança d’un pas et me dit « il y a quelqu’un de blessé !», il avait raison. Une forme se détachait de la nuit, une personne titubait au milieu de la voie ferrée, on aurait dit qu’elle cherchait de l’aide. Alors Jessy courru vers elle et moi je commençais à chercher mon portable pour appeler les secours. Mais un cri me stoppa net, ce n’était pas le même timbre … C’était un cri de Jessy !
Je couru le plus vite possible et là, l’horreur ! Mon ami était à terre avec un homme sur lui qui essayait … de le mordre ! Il se débattait tant bien que mal, et je savais qu’il attendait mon aide. Mais je ne savais que faire devant cette scène, j’étais pétrifié. Je n’avais jamais vu un homme être aussi violent. Même si cet « homme » semblait doté d’une force du diable, Jessy, dont la vie dépendait de ce combat, avait eu plus de réflexes que moi pour réagir et infligea à son agresseur un violent coup de pied et celui-ci fut repoussé sur le côté.
Reprenant mes esprits, je remis mon ami sur pied et bredouilla quelques mots :
« - Mais qu’est ce qui se passe mec ?
-Je voulais l’aider, mais il s’est jeté sur moi, il est complètement fou ce vieux con. En tout cas il viendra plus me faire chier ! »
L’homme se releva, mais ce n’était plus un homme. Son visage était inexpressif, ses yeux révulsés, un flot de sang dégoulinait de sa bouche et il avait une blessure grave au cœur ,qui entend normal aurait du terrasser un homme en quelques secondes.
Il se précipita de nouveau vers Jessy, mais cette fois je réagis plus vite, je sortis une bombe et un briquet de ma veste. En un éclair, une flamme de 50 cm déchira la nuit, sans réfléchir, je carbonisai le visage de ce monstre. Un cri horrible sortit de ce qui restait de sa bouche et il tomba en arrière, raid mort, une épaisse fumée nauséabonde finit par se dégager de son crane.
« -Mais qu’est ce que tu as fait Nicolas, tu l’as tué !
- Je… je ne pouvais pas faire autrement, sinon c’est lui qui t’aurait tué.
-Il faut appeler la police, on ne peut pas le laisser là. Sinon on va vraiment aller en prison.
-Mais regarde le, tu crois que c’est un homme normal ça? Tu crois qu’il aurait pu survivre à la blessure qu’il a au torse et tu as vu sa tête de plus près que moi, quelque chose cloche mec »
.
Jessy restait prostré devant le cadavre, alors je l’attrapa par le bras et lui fit comprendre qu’il fallait absoluement s’en aller. On courait à vive allure, aussi vite que les pensées qui défilaient dans ma tête, tout s’embrouillait sur ce qu’on venait de vivre.
La rue enfin rejointe on s’arrêta à la lueur d’un lampadaire qui fut des plus rassurantes. Jessy s’assit contre un mur, je voyais bien qu’il était perdu dans ses pensées, Tout comme moi. Il avait les yeux fixés sur le sang qui recouvrait ses habits et ses mains.
Pour essayer de le remuer, je lui lança :
« Et voilà comment une soirée vire au cauche… »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que 4 voitures de polices, toute sirènes hurlantes, passèrent à grande vitesse. Et une cinquième, moins rapide, s’arrêta près de nous. Trois policiers en sortirent, dont deux étaient armés de fusil à pompes. Jessy s’était relevé et était près de moi. Tout les deux étions morts de trouille, on se voyait déjà arrêtés et emprisonnés.
Mais un des flics commença :
«- Eh les jeunes, qu’est ce que vous faites ici ? Vous n’avez pas entendu l’alerte ? Rentrait chez vous tout de suite et enfermez vous, les rues ne sont pas sures.
- Quelle alerte ? Qu’est ce qui se passe ? » Répondit-on avec une voix fébrile.
-Ne discutez pas et rentrez chez vous tout de suite ! Allumez juste votre télévision si vous n’êtes pas au courant. »
On ne parla pas de ce qu’on venait de vivre et on se remit à courir jusque chez moi.
Cette brève discussion fut un vrai coup de grâce, nous étions totalement déboussolés. Qu’est ce qui se passait encore ? Est-ce que j’allais me réveiller d’une minute à l’autre ? Mais non, ce cauchemar était bien réel et on fuyait quelque chose d’inconnu. Sur la route, au loin, on voyait encore des personnes dans les rues, malgré l’heure tardive. Mais le plus effrayant c’est que la plupart avait la démarche de l’homme barbecue qui avait croisé le chemin de ma bombe de tag. Mais on n’allait pas s’attarder à savoir s’ils étaient tous aussi enragés.
Puis vint ma rue, déserte, aussi déserte qu’elle l’était à notre départ, mais cette fois un climat sombre flottait dans l’atmosphère. Seul notre souffle haletant venait perturber ce silence de cimetière.
Tout-à-coup, non loin de nous, une plainte lugubre retentit. Pris d’effroi, on arrêta et on tendit l’oreille, c’était des gémissements douloureux, froid, sans humanité. J’avais lu tellement d’histoires de fantômes et vu de films d’horreur que la peur commença à nous envahir, je savais que ces cris allaient me hanter pendant quelques nuits, ils raisonnaient horriblement longtemps dans mon cerveau. Je scrutais le chemin de fer à la recherche de quelque chose, je ne sais pas quoi, mais je cherchais quelque chose ou plutôt j’aurais voulu qu’il n’y est rien. La peur commença à monter à un très haut niveau en nous, mais nous restions figés, incapables de bouger. Après une attente qui sembla durer une éternité Jessy avança d’un pas et me dit « il y a quelqu’un de blessé !», il avait raison. Une forme se détachait de la nuit, une personne titubait au milieu de la voie ferrée, on aurait dit qu’elle cherchait de l’aide. Alors Jessy courru vers elle et moi je commençais à chercher mon portable pour appeler les secours. Mais un cri me stoppa net, ce n’était pas le même timbre … C’était un cri de Jessy !
Je couru le plus vite possible et là, l’horreur ! Mon ami était à terre avec un homme sur lui qui essayait … de le mordre ! Il se débattait tant bien que mal, et je savais qu’il attendait mon aide. Mais je ne savais que faire devant cette scène, j’étais pétrifié. Je n’avais jamais vu un homme être aussi violent. Même si cet « homme » semblait doté d’une force du diable, Jessy, dont la vie dépendait de ce combat, avait eu plus de réflexes que moi pour réagir et infligea à son agresseur un violent coup de pied et celui-ci fut repoussé sur le côté.
Reprenant mes esprits, je remis mon ami sur pied et bredouilla quelques mots :
« - Mais qu’est ce qui se passe mec ?
-Je voulais l’aider, mais il s’est jeté sur moi, il est complètement fou ce vieux con. En tout cas il viendra plus me faire chier ! »
L’homme se releva, mais ce n’était plus un homme. Son visage était inexpressif, ses yeux révulsés, un flot de sang dégoulinait de sa bouche et il avait une blessure grave au cœur ,qui entend normal aurait du terrasser un homme en quelques secondes.
Il se précipita de nouveau vers Jessy, mais cette fois je réagis plus vite, je sortis une bombe et un briquet de ma veste. En un éclair, une flamme de 50 cm déchira la nuit, sans réfléchir, je carbonisai le visage de ce monstre. Un cri horrible sortit de ce qui restait de sa bouche et il tomba en arrière, raid mort, une épaisse fumée nauséabonde finit par se dégager de son crane.
« -Mais qu’est ce que tu as fait Nicolas, tu l’as tué !
- Je… je ne pouvais pas faire autrement, sinon c’est lui qui t’aurait tué.
-Il faut appeler la police, on ne peut pas le laisser là. Sinon on va vraiment aller en prison.
-Mais regarde le, tu crois que c’est un homme normal ça? Tu crois qu’il aurait pu survivre à la blessure qu’il a au torse et tu as vu sa tête de plus près que moi, quelque chose cloche mec »
.
Jessy restait prostré devant le cadavre, alors je l’attrapa par le bras et lui fit comprendre qu’il fallait absoluement s’en aller. On courait à vive allure, aussi vite que les pensées qui défilaient dans ma tête, tout s’embrouillait sur ce qu’on venait de vivre.
La rue enfin rejointe on s’arrêta à la lueur d’un lampadaire qui fut des plus rassurantes. Jessy s’assit contre un mur, je voyais bien qu’il était perdu dans ses pensées, Tout comme moi. Il avait les yeux fixés sur le sang qui recouvrait ses habits et ses mains.
Pour essayer de le remuer, je lui lança :
« Et voilà comment une soirée vire au cauche… »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que 4 voitures de polices, toute sirènes hurlantes, passèrent à grande vitesse. Et une cinquième, moins rapide, s’arrêta près de nous. Trois policiers en sortirent, dont deux étaient armés de fusil à pompes. Jessy s’était relevé et était près de moi. Tout les deux étions morts de trouille, on se voyait déjà arrêtés et emprisonnés.
Mais un des flics commença :
«- Eh les jeunes, qu’est ce que vous faites ici ? Vous n’avez pas entendu l’alerte ? Rentrait chez vous tout de suite et enfermez vous, les rues ne sont pas sures.
- Quelle alerte ? Qu’est ce qui se passe ? » Répondit-on avec une voix fébrile.
-Ne discutez pas et rentrez chez vous tout de suite ! Allumez juste votre télévision si vous n’êtes pas au courant. »
On ne parla pas de ce qu’on venait de vivre et on se remit à courir jusque chez moi.
Cette brève discussion fut un vrai coup de grâce, nous étions totalement déboussolés. Qu’est ce qui se passait encore ? Est-ce que j’allais me réveiller d’une minute à l’autre ? Mais non, ce cauchemar était bien réel et on fuyait quelque chose d’inconnu. Sur la route, au loin, on voyait encore des personnes dans les rues, malgré l’heure tardive. Mais le plus effrayant c’est que la plupart avait la démarche de l’homme barbecue qui avait croisé le chemin de ma bombe de tag. Mais on n’allait pas s’attarder à savoir s’ils étaient tous aussi enragés.
Puis vint ma rue, déserte, aussi déserte qu’elle l’était à notre départ, mais cette fois un climat sombre flottait dans l’atmosphère. Seul notre souffle haletant venait perturber ce silence de cimetière.