Note de la fic :
Publié le 09/01/2011 à 17:29:56 par goos-62
Chapitre 6 : A la recherche des brebis égarées.
Je frappai à la porte… Aucune réponse. Encore une fois un peu plus fort. « Jérémy, c’est Nicolas, il n’y a aucun danger, tu peux sortir. » Hurlai-je dans la rue, au risque d’attirer les enfers vers nous. Mais, il n’y avait toujours aucun signe de vie. Alors Jessy me fit reculer et lança un coup de pied contre la porte qui s’ouvrit immédiatement. On entra à deux et il faisait très sombre à l’intérieur, tous les volets étaient fermés et il n’y avait aucun mouvement, le calme plat. J’avais oublié de prendre une lampe torche donc on avança à tâtons. Enfin Jessy trouva l’interrupteur et le salon fut baigné d’une douce lumière artificielle. On fouilla toute la maison mais on ne trouva aucune trace de Jérémy ou d’indice qui aurait pu nous dire où il était. On ressortit, 20 minutes plus tard, bredouille.
« -On peut aller chercher ma copine maintenant, s’il te plaît. Dit Jessy.
-Je ne sais pas, peut être que Jérémy a été évacué et que c’est le même cas pour Angèle.
-Oui mais je veux en être sûre, et si elle est toujours chez elle, je veux qu’elle soit auprès de moi.
-Ok on va y aller.
-Alors dépêchons-nous. »
Et on rebroussa chemin, en direction de notre objectif. L’arme à la main on repassa dans la rue où on avait fait un massacre plus que sanglant. Les morts étaient restés à leurs places (Quel logique quand on y pense, mais en ce moment, le monde n’avait plus rien de logique.). Mon regard se perdait vers les maisons qui bordaient la route cherchant un quelconque signe de vie pour ne pas se rendre à l’évidence que peut être il n’y avait plus beaucoup de monde dans cette ville. Je vis quand même quelque chose d’étonnant, quelqu’un nous fixait d’une fenêtre du 1er étage d’une habitation. Le rideau se tira aussitôt. Je ne dis aucun mot à Jessy, peut être que cette personne était plus effrayés par nous que par les choses qui se trouvaient dans la rue quelques heures plus tôt, de plus Jessy était déjà loin devant. Il était déterminé à retrouver sa petite amie et rien n’aurait pu le stopper. Donc je continuais à ses côtés, silencieux et toujours alerte.
A quelques rues de chez Angèle de nouveaux bruits vinrent troubler le silence que nous ne voulions rompre pour rien au monde. Des tambours ? … Non … Des détonations ! « vite Jessy il faut y aller, c’est peut être les secours » lui dis-je, tout en courant vers les coups de feu.
On tourna au coin d’une rue et on vit enfin des visages familiers. Quatre ou cinq voitures bloquaient la rue avec une dizaine de policiers en arme qui finissaient d’éliminer les zombies dans la rue. On s’approcha jusqu’à atteindre le barrage. D’un côté on avait une pluie de douilles s’éjectant des armes des policiers créant une sorte de danse au sol et de l’autre, les zombies tombant chacun leur tour et retournant à l’état de poussière. Au bout de 20 minutes, la rue fut débarrassée de toutes ces créatures, et un policier remarqua enfin notre présence.
«- Encore vous les jeunes, décidément vous n’avez pas compris ce que je vous ai dit. Vous devez rester chez vous.
- Oh encore vous ? Et bien on n’allait juste chercher quelqu’un avant de se barricader pour de bon.
- Vous ne devriez même pas être dehors. C’est avec des idées pareilles que la contagion se propage à une vitesse alarmante.
- C’EST MA COPINE QUE NOUS ALLONS CHERCHER ALORS LAISSEZ NOUS Y ALLER. Cracha Jessy dans un excè de rage, même le flic recula de surprise.
- Nous ne vous demandons pas d’aide, laissez nous juste aller la chercher, repris-je d’un ton plus serein.
- Bon ok allez-y, mais les rues deviennent de plus en plus dangereuses. Nous ne somme pas beaucoup dans ce secteur à défendre la population, donc à vos risques et périls. »
Jessy fixait le policier avec un regard aussi perçant qu’une lame bien aiguisée. Je brisais ce regard pour l’emmener. « Viens on va la chercher mec. » Il reprit ses esprits et on avança dans la rue sous le regard des flics totalement effarés de nous voir aller là-bas, comme s’il s’agissait de l’entrée des enfers. On marchait parmis les cadavres et le moindre de nos pas créait un clapotis dégoutant, signifiant qu’on marchait dans une flaque de sang, omniprésente dans la rue.
On tourna au coin de la rue, au loin il y avait trois cadavres ambulants, même éloignés ils étaient effrayants, leur apparence et leur démarche désarticulée glaçaient le sang. Je chargeais ma carabine, visais le plus proche et lui tira en pleine tête ce qui le fit tomber raid mort. Le deuxième je l’atteignis mortellement au bout de trois cartouches. Je m’apprêtais a tirer sur le dernier, mais je n’appuyai pas sur la gâchette.
« -Bah alors mec, tu ne l’abats pas ?
- Non, on a besoin d’économiser les munitions, on en aura peut être besoin plus tard, ceux qui se baladent tout seul on peut les tuer facilement avec une arme blanche.
- Ok mais faisons attention quand même, ce n’est pas le moment de se faire tuer ou blesser. »
Jessy s’approcha furtivement du dernier qui venait de s’accroupir près d’un cadavre pour le dévorer. Il prit son couteau, l’autre ne l’ayant pas encore vu, il lui enfonça le couteau dans le crâne qui rentra comme dans du beure.
Au bout de quelques mètres, on arriva devant la maison de la copine de Jessy. Les volets étaient tous fermés. On frappa tous les deux à la porte, mais comme chez Jérémy, il n’y avait aucune réponse. Donc Jessy ouvra la porte à la Rambo, une fois de plus. J’entrais en premier, arme au poing, dans le salon obscur lorsqu’une main saisi le canon de ma carabine et me l’arracha sans que je puisse réagir. Et cette même main me saisi le cou et m’envoya voler sur le canapé. Malgré l’obscurité, je pouvais distinguer cette figure blanchâtre et ce regard livide. Je tentais de le repousser de toutes mes forces mais sa mâchoire ensanglantée se rapprochait dangereusement de moi. Heureusement, je fus libéré de cette emprise par Jessy qui étala le zombie de tout son long et lui fendit le crâne à coup de batte de base ball, refaisant ainsi la couleur du papier peint en rouge vif.
« C’était son père … » me dit Jessy d’un ton triste.
« Viens on va voir à l’étage. » lui répondis-je avec espoir.
On monta l’escalier, et dans le couloir on vit une silhouette se détacher du décor, debout, immobile. Je m’accroupi à l’angle du couloir et pointa mon arme vers cette silhouette encore inconnue.
« Est-ce que ca va ? » lança Jessy ne savant pas quoi dire d’autre.
La silhouette se retourna et se précipita vers nous dans un cri de rage, j’ouvris le feu aussitôt, mais elle continua sa course et fonça vers Jessy derrière moi. Ils tombèrent tous les deux dans les escaliers, dans un bruit infernal. Jessy se releva et repoussa son attaquant, ou plutôt son attaquante puisque c’était une femme adulte. Je tirais une balle qui l’acheva enfin.
« - C’était ses parents, j’ai peur de ce que l’on va trouver là haut …
-Il faut continuer, allez viens avec moi. »
On continua notre investigation à l’étage, Jessy m’indiqua la porte de la chambre d’Angèle. Il s’élança pour l’ouvrir mais je l’arrêtais net.
« On ne sait pas ce qu’on va trouver à l’intérieur. Tu devrais me laisser y aller d’abord.
-ok vas-y j’attends ici » il retint sa respiration. Il devait surement prier pour qu’elle soit encore en vie.
Je mis la main sur la poignée et l’enclenchais, mais rien ne se passa. La porte semblait bloquée par quelque chose d’assez lourd. J’essayai de forcer mais rien ne bougea.
« Angèle c’est Jessy, si tu es là ouvre nous ! »
Il y eut un silence interminable puis :
«- Jessy ? C’est bien toi ? Comment je peux savoir que tu n’as pas cette maladie ?
- Ne t’inquiète pas, je suis avec Nicolas, on est venus pour te sortir d’ici, ouvre nous s’il te plaît. »
On entendit du bruit derrière la porte et enfin elle se débloqua.
Angèle était là, seule, en parfaite santé. Elle avait les yeux rouge, il était évident qu’elle avait pleuré longtemps. Elle se précipita dans les bras de Jessy. Pendant un long moment nous restâmes silencieux. Puis on entra tous les trois dans sa chambre.
Je frappai à la porte… Aucune réponse. Encore une fois un peu plus fort. « Jérémy, c’est Nicolas, il n’y a aucun danger, tu peux sortir. » Hurlai-je dans la rue, au risque d’attirer les enfers vers nous. Mais, il n’y avait toujours aucun signe de vie. Alors Jessy me fit reculer et lança un coup de pied contre la porte qui s’ouvrit immédiatement. On entra à deux et il faisait très sombre à l’intérieur, tous les volets étaient fermés et il n’y avait aucun mouvement, le calme plat. J’avais oublié de prendre une lampe torche donc on avança à tâtons. Enfin Jessy trouva l’interrupteur et le salon fut baigné d’une douce lumière artificielle. On fouilla toute la maison mais on ne trouva aucune trace de Jérémy ou d’indice qui aurait pu nous dire où il était. On ressortit, 20 minutes plus tard, bredouille.
« -On peut aller chercher ma copine maintenant, s’il te plaît. Dit Jessy.
-Je ne sais pas, peut être que Jérémy a été évacué et que c’est le même cas pour Angèle.
-Oui mais je veux en être sûre, et si elle est toujours chez elle, je veux qu’elle soit auprès de moi.
-Ok on va y aller.
-Alors dépêchons-nous. »
Et on rebroussa chemin, en direction de notre objectif. L’arme à la main on repassa dans la rue où on avait fait un massacre plus que sanglant. Les morts étaient restés à leurs places (Quel logique quand on y pense, mais en ce moment, le monde n’avait plus rien de logique.). Mon regard se perdait vers les maisons qui bordaient la route cherchant un quelconque signe de vie pour ne pas se rendre à l’évidence que peut être il n’y avait plus beaucoup de monde dans cette ville. Je vis quand même quelque chose d’étonnant, quelqu’un nous fixait d’une fenêtre du 1er étage d’une habitation. Le rideau se tira aussitôt. Je ne dis aucun mot à Jessy, peut être que cette personne était plus effrayés par nous que par les choses qui se trouvaient dans la rue quelques heures plus tôt, de plus Jessy était déjà loin devant. Il était déterminé à retrouver sa petite amie et rien n’aurait pu le stopper. Donc je continuais à ses côtés, silencieux et toujours alerte.
A quelques rues de chez Angèle de nouveaux bruits vinrent troubler le silence que nous ne voulions rompre pour rien au monde. Des tambours ? … Non … Des détonations ! « vite Jessy il faut y aller, c’est peut être les secours » lui dis-je, tout en courant vers les coups de feu.
On tourna au coin d’une rue et on vit enfin des visages familiers. Quatre ou cinq voitures bloquaient la rue avec une dizaine de policiers en arme qui finissaient d’éliminer les zombies dans la rue. On s’approcha jusqu’à atteindre le barrage. D’un côté on avait une pluie de douilles s’éjectant des armes des policiers créant une sorte de danse au sol et de l’autre, les zombies tombant chacun leur tour et retournant à l’état de poussière. Au bout de 20 minutes, la rue fut débarrassée de toutes ces créatures, et un policier remarqua enfin notre présence.
«- Encore vous les jeunes, décidément vous n’avez pas compris ce que je vous ai dit. Vous devez rester chez vous.
- Oh encore vous ? Et bien on n’allait juste chercher quelqu’un avant de se barricader pour de bon.
- Vous ne devriez même pas être dehors. C’est avec des idées pareilles que la contagion se propage à une vitesse alarmante.
- C’EST MA COPINE QUE NOUS ALLONS CHERCHER ALORS LAISSEZ NOUS Y ALLER. Cracha Jessy dans un excè de rage, même le flic recula de surprise.
- Nous ne vous demandons pas d’aide, laissez nous juste aller la chercher, repris-je d’un ton plus serein.
- Bon ok allez-y, mais les rues deviennent de plus en plus dangereuses. Nous ne somme pas beaucoup dans ce secteur à défendre la population, donc à vos risques et périls. »
Jessy fixait le policier avec un regard aussi perçant qu’une lame bien aiguisée. Je brisais ce regard pour l’emmener. « Viens on va la chercher mec. » Il reprit ses esprits et on avança dans la rue sous le regard des flics totalement effarés de nous voir aller là-bas, comme s’il s’agissait de l’entrée des enfers. On marchait parmis les cadavres et le moindre de nos pas créait un clapotis dégoutant, signifiant qu’on marchait dans une flaque de sang, omniprésente dans la rue.
On tourna au coin de la rue, au loin il y avait trois cadavres ambulants, même éloignés ils étaient effrayants, leur apparence et leur démarche désarticulée glaçaient le sang. Je chargeais ma carabine, visais le plus proche et lui tira en pleine tête ce qui le fit tomber raid mort. Le deuxième je l’atteignis mortellement au bout de trois cartouches. Je m’apprêtais a tirer sur le dernier, mais je n’appuyai pas sur la gâchette.
« -Bah alors mec, tu ne l’abats pas ?
- Non, on a besoin d’économiser les munitions, on en aura peut être besoin plus tard, ceux qui se baladent tout seul on peut les tuer facilement avec une arme blanche.
- Ok mais faisons attention quand même, ce n’est pas le moment de se faire tuer ou blesser. »
Jessy s’approcha furtivement du dernier qui venait de s’accroupir près d’un cadavre pour le dévorer. Il prit son couteau, l’autre ne l’ayant pas encore vu, il lui enfonça le couteau dans le crâne qui rentra comme dans du beure.
Au bout de quelques mètres, on arriva devant la maison de la copine de Jessy. Les volets étaient tous fermés. On frappa tous les deux à la porte, mais comme chez Jérémy, il n’y avait aucune réponse. Donc Jessy ouvra la porte à la Rambo, une fois de plus. J’entrais en premier, arme au poing, dans le salon obscur lorsqu’une main saisi le canon de ma carabine et me l’arracha sans que je puisse réagir. Et cette même main me saisi le cou et m’envoya voler sur le canapé. Malgré l’obscurité, je pouvais distinguer cette figure blanchâtre et ce regard livide. Je tentais de le repousser de toutes mes forces mais sa mâchoire ensanglantée se rapprochait dangereusement de moi. Heureusement, je fus libéré de cette emprise par Jessy qui étala le zombie de tout son long et lui fendit le crâne à coup de batte de base ball, refaisant ainsi la couleur du papier peint en rouge vif.
« C’était son père … » me dit Jessy d’un ton triste.
« Viens on va voir à l’étage. » lui répondis-je avec espoir.
On monta l’escalier, et dans le couloir on vit une silhouette se détacher du décor, debout, immobile. Je m’accroupi à l’angle du couloir et pointa mon arme vers cette silhouette encore inconnue.
« Est-ce que ca va ? » lança Jessy ne savant pas quoi dire d’autre.
La silhouette se retourna et se précipita vers nous dans un cri de rage, j’ouvris le feu aussitôt, mais elle continua sa course et fonça vers Jessy derrière moi. Ils tombèrent tous les deux dans les escaliers, dans un bruit infernal. Jessy se releva et repoussa son attaquant, ou plutôt son attaquante puisque c’était une femme adulte. Je tirais une balle qui l’acheva enfin.
« - C’était ses parents, j’ai peur de ce que l’on va trouver là haut …
-Il faut continuer, allez viens avec moi. »
On continua notre investigation à l’étage, Jessy m’indiqua la porte de la chambre d’Angèle. Il s’élança pour l’ouvrir mais je l’arrêtais net.
« On ne sait pas ce qu’on va trouver à l’intérieur. Tu devrais me laisser y aller d’abord.
-ok vas-y j’attends ici » il retint sa respiration. Il devait surement prier pour qu’elle soit encore en vie.
Je mis la main sur la poignée et l’enclenchais, mais rien ne se passa. La porte semblait bloquée par quelque chose d’assez lourd. J’essayai de forcer mais rien ne bougea.
« Angèle c’est Jessy, si tu es là ouvre nous ! »
Il y eut un silence interminable puis :
«- Jessy ? C’est bien toi ? Comment je peux savoir que tu n’as pas cette maladie ?
- Ne t’inquiète pas, je suis avec Nicolas, on est venus pour te sortir d’ici, ouvre nous s’il te plaît. »
On entendit du bruit derrière la porte et enfin elle se débloqua.
Angèle était là, seule, en parfaite santé. Elle avait les yeux rouge, il était évident qu’elle avait pleuré longtemps. Elle se précipita dans les bras de Jessy. Pendant un long moment nous restâmes silencieux. Puis on entra tous les trois dans sa chambre.