Note de la fic :
Publié le 20/12/2010 à 15:30:57 par goos-62
Chapitre 3 : Information et action.
Et enfin, telle la grille du paradis, la porte de ma maison se présenta devant nous. On entra à toute vitesse, je refermais la porte, alluma la lumière. Tout en reprenant son souffle et en essuyant les perles de sueur qui coulait le long de son front, Jessy me conseilla d’allumer la TV. Ce que je fis, sans discuter. L’écran s’alluma mais au lieu de voir les programmes classiques, un écran noir avec un panneau comportant un point d’exclamation apparut.
« -Tu crois que c’est ce que le flic voulait qu’on regarde ?
- C’est peut être grave, on devrait peut-être appeler mes parents ?
- Non, attendons d’en apprendre un peu plus, il faut savoir ce qui se passe."
Et un message commença à défiler en dessous du panneau de signalisation.
"!!! Alerte à l’attention des habitants de la région du Nord Pas-de-Calais. Depuis 12 heures maintenant, la France subit une attaque d’origine inconnue. Une épidémie contamine hommes, femmes et enfants, les transformant en êtres n'étant dirigés que par une seule action : le cannibalisme. Nous ne connaissons pas encore la vraie nature de cette épidémie mais les recherches s’intensifient à travers la France. Pour le moment, nous conseillons à la population civile de se barricader chez eux et de faire des stocks de nourriture et d’eau. !!! ---- Si vous pouvez vous déplacer en toute sécurité, de petits groupes de l’armée ont organisé des zones d’évacuation au port de Dunkerque, de Calais et de Boulogne vers l’Angleterre. Mais il n’y a pas assez de soldats pour assurer la sécurité dans les villes et les alentours de la région. La police et les gendarmes tentent de gérer ce fléau, mais il faudra être patients avant l’arrivée des secours. Eviter tout contact avec les infectés et si vous étiez amené à combattre l’une de ces créatures, le seul moyen de les tuer est de leur endommager le cerveau. Nous vous tenons au courant si nous obtenons d’autres informations, Bonne chance à tous. !!!"
Le message se répétait en boucle, inlassablement. Sur toutes les autres chaînes, c’était la même chose. Ce même message qui nous invitait à partir de ce jour dans un de ces vieux films de zombies. Là, pas de doute, un terrible cauchemard venait de commencer.
« - Et maintenant qu’est ce qu’on fait ?
- Appel tes parents mec, il faut qu’on suive le plan d’évacuation.
- Oui mais ça m’étonnerait qu’ils puissent venir dans la demie-heure.
- On va se barricader le temps qu’ils arrivent. Je vais appeler mes parents aussi, pour vérifier qu’ils n’aient pas eu de problèmes.
- Ok on fait ça. »
On dégaina tous les deux notre téléphone portable pour appeler nos parents respectifs. Mais on eut la même déception : Plus de réseau. Je fit un essai sur mon téléphone fixe : aucune tonalitée. Impossible de passer le moindre appel.
«- Jessy, on est seuls. Il faut revoir notre plan.
- Non, on a juste à attendre le retour de tes parents et après on ira tous au port.
- Oui mais s’ils ne reviennent pas ? Peut-être qu’ils ont déjà été évacués … ou pire. » Cette dernière pensée venait de me passer par la tête. Je me disais que je n’avais déjà plus de parents …
- Alors qu’est ce que tu proposes, qu’on y aille nous-même ?
- Non ce serait trop dangereux, nous n’avons aucun moyen de transport sûr et on est en pleine nuit. On va se barricader pour la nuit, et rester éveillés à tours de rôle. Nous verrons ce qu’on fait demain matin.
- Ok, tu as encore des munitions pour ton fusil ? Autant bien se préparer à passer la nuit.
- Oui j’en ai encore. Je vais aussi réunir les armes blanches que j’ai. Commence à fermer tous les volets et portes de la maison. »
Dans ma chambre se trouvait mon bon vieux fusil à lunette, il me restait encore 75 balles, suffisant pour tenir un bon moment. Tout cet entrainement au tir allait enfin servir à quelque chose. Je sortis mes deux couteaux de chasse et une batte de baseball.
Tout à coup, j’entendis une vitre se briser, mon premier réflexe fut de prendre la batte, sachant que le fusil serait trop long à charger. Je courus dans mon salon, Jessy était inconscient, à terre, et un de ces monstres était à deux doigts de lui tomber dessus. Je pris un peu d’élan et lui mis un énorme coup dans le crâne qui raisonna dans toute la pièce. Le zombie vola en arrière dans un râle de douleur, et tomba à la renverse contre la porte vitrée qui menait à mon jardin et qu’il venait de fracasser. Il se releva et je sortis par cette porte pour lui porter un coup dans les genoux, il tomba vers moi, m’entrainant dans sa chute. Allongé à côté de lui, mon visage n’était qu’à 10 Cm du sien. Je reculais brusquement mais il s’agrippa à mon jean, approcha sa bouche près de mon tibia. Je saisi ma batte, en même temps, et frappa de toutes mes forces. Un craquement sinistre se fit entendre et les environs furent éclaboussés de tâches rouges. Aussi rapide pour rentrer que pour sortir, je fermais les volets à toute vitesse et me dirigea ensuite vers mon ami encore inconscient.
Je vérifia qu’il n’avait pas de morsure… Rien du tout, il saignait juste un peu sur le haut de son crâne.
Ne sachant pas trop comment m’y prendre, je le secouais doucement pour le réveiller quand, au bout d’une minute, il ouvrit les yeux.
«- Alors la belle au bois dormant, il faut que je te roule une pelle pour te réveiller ?
- Dis-moi que tout ça n’était qu’un affreux cauchemard ...
- Désolé, tout est bien réel. Qu’est ce qui t’es arrivé ?
- Y'en a un qui a cassé la vitre, alors je suis tombé en arrière, j’ai du me cogner sur ta table basse. Je suis resté inconscient longtemps ?
- Non, tout juste 5 minutes »
On finit de fermer les volets, je donnais un cours accéléré à Jessy pour se servir de mon fusil et on s’équipa tous les deux d’un ou de deux couteaux, le possesseur du fusil serait celui qui veillerait. On ferma les lumières et Jessy partit dans ma chambre pour se reposer de toutes ces émotions.
Il était 3h du matin, seul dans le salon avec pour seul lueur une petite lampe de poche. Inutile de dire que je savais que j’allais passer une nuit des plus effrayantes.
Perdu dans cette inquiétante noirceure, tout doucement, la panique et la paranoïa s’installèrent en moi. J’entendais dans la rue des plaintes lugubres, des cris inhumains qui auraient horrifiés le plus courageux des hommes, de temps en temps une voiture passant à toute vitesse, et aussi ce qui ressemblait à des détonations lointaines. Tout ce concert infernal venait rythmer mon angoisse, et briser un silence pesant encore plus inquiétant. Ces cris se rapprochaient de la maison, on pouvait les percevoir très nettement, ILS étaient là, j’en étais sûr. ILS m’attendaient derrière la porte. J’entendais leurs ongles grinçer contre ma porte, je pouvais même les entendre respirer, une respiration animale, ou plutôt de démon. J’étais totalement effrayé, mon cœur battait à tout rompre, je serrais mon fusil contre moi, comme s'il allait me projeter dans un monde loin de toutes ces histoires, tous ces zombies. Mais ils étaient bien là, et leurs cris me perçaient les oreilles. Je dirigeais ma lampe dans tous les recoins de la pièce, je croyais voir des dizaines d’ombres filer sur les murs, comme s’ils m’avaient déjà encerclé et étaient près à m’éviscérer. De la sueur coulait le long de mes tempes, ma respiration se faisait plus rapide et plus bruyante. J’étais sur mes gardes, prêt à bondir au moindre mouvement.
« BOUM, BOUM, BOUM » cette fois ils ne se contentaient plus de hurler à la mort, ils frappaient contre les murs et la porte. Ils étaient 5 peut être 10, comment savoir si ma porte allait résister ? Est-ce que j’allais mourir cette nuit ?
Non il n’en était pas question, je chargeais mon arme, prêt à cracher des flammes qui emporteraient ces pauvres âmes en enfer. Le canon pointait sur la porte d’entrée et le doigt sur la gâchette, j’étais prêt à faire feu. Les hurlements et les coups s’amplifiaient, puis tout à coup, le calme revint, comme si rien ne s’était passé. Le silence d’une crypte, une nuit comme une autre ? Ils avaient abandonné mais ils reviendraient surement et cette fois peut être qu’ils ne s’arrêteraient pas …
Mon tour de garde s’acheva dans cet étrange silence. Il était 5h30, le salon était encore plongé dans l’obscurité, preuve que le soleil n’avait pas encore fait son apparition. J’étais exténué, j’avais passé cette dernière heure à me remémorer ce que j’avais vécu cette nuit. Il était temps que j’aille me reposer un peu.
Je me dirigeais vers ma chambre. Jessy était toujours là, endormi dans mon lit. A le voir dormir paisiblement, on n’aurait pas pu dire que c’était le début de la fin du monde. Je troublais enfin cette paix, pour échanger nos rôles.
«- Allez mec, c’est à ton tour de rester éveillé.
- Hein… Quoi ? … Déjà ?
- Et oui, c’est à moi de faire de beaux rêves.
- Ok, je me secoue.
- Il y a du red bull dans le frigo, si tu as besoin d’un coup de fouet.
- Merci…
- J’ai laissé le fusil sur le canapé, attention il est chargé. Et surtout ouvre l’œil, j’ai entendu quelques bruits bizarres cette nuit. » Lui dis-je, atténuant le danger de ce que j’avais réellement entendu, pour ne pas trop l’effrayer. Je me couchais à sa place et ferma les yeux. Un voile d’obscurité m’entoura et je sombrais en quelques secondes dans un profond sommeil.
Et enfin, telle la grille du paradis, la porte de ma maison se présenta devant nous. On entra à toute vitesse, je refermais la porte, alluma la lumière. Tout en reprenant son souffle et en essuyant les perles de sueur qui coulait le long de son front, Jessy me conseilla d’allumer la TV. Ce que je fis, sans discuter. L’écran s’alluma mais au lieu de voir les programmes classiques, un écran noir avec un panneau comportant un point d’exclamation apparut.
« -Tu crois que c’est ce que le flic voulait qu’on regarde ?
- C’est peut être grave, on devrait peut-être appeler mes parents ?
- Non, attendons d’en apprendre un peu plus, il faut savoir ce qui se passe."
Et un message commença à défiler en dessous du panneau de signalisation.
"!!! Alerte à l’attention des habitants de la région du Nord Pas-de-Calais. Depuis 12 heures maintenant, la France subit une attaque d’origine inconnue. Une épidémie contamine hommes, femmes et enfants, les transformant en êtres n'étant dirigés que par une seule action : le cannibalisme. Nous ne connaissons pas encore la vraie nature de cette épidémie mais les recherches s’intensifient à travers la France. Pour le moment, nous conseillons à la population civile de se barricader chez eux et de faire des stocks de nourriture et d’eau. !!! ---- Si vous pouvez vous déplacer en toute sécurité, de petits groupes de l’armée ont organisé des zones d’évacuation au port de Dunkerque, de Calais et de Boulogne vers l’Angleterre. Mais il n’y a pas assez de soldats pour assurer la sécurité dans les villes et les alentours de la région. La police et les gendarmes tentent de gérer ce fléau, mais il faudra être patients avant l’arrivée des secours. Eviter tout contact avec les infectés et si vous étiez amené à combattre l’une de ces créatures, le seul moyen de les tuer est de leur endommager le cerveau. Nous vous tenons au courant si nous obtenons d’autres informations, Bonne chance à tous. !!!"
Le message se répétait en boucle, inlassablement. Sur toutes les autres chaînes, c’était la même chose. Ce même message qui nous invitait à partir de ce jour dans un de ces vieux films de zombies. Là, pas de doute, un terrible cauchemard venait de commencer.
« - Et maintenant qu’est ce qu’on fait ?
- Appel tes parents mec, il faut qu’on suive le plan d’évacuation.
- Oui mais ça m’étonnerait qu’ils puissent venir dans la demie-heure.
- On va se barricader le temps qu’ils arrivent. Je vais appeler mes parents aussi, pour vérifier qu’ils n’aient pas eu de problèmes.
- Ok on fait ça. »
On dégaina tous les deux notre téléphone portable pour appeler nos parents respectifs. Mais on eut la même déception : Plus de réseau. Je fit un essai sur mon téléphone fixe : aucune tonalitée. Impossible de passer le moindre appel.
«- Jessy, on est seuls. Il faut revoir notre plan.
- Non, on a juste à attendre le retour de tes parents et après on ira tous au port.
- Oui mais s’ils ne reviennent pas ? Peut-être qu’ils ont déjà été évacués … ou pire. » Cette dernière pensée venait de me passer par la tête. Je me disais que je n’avais déjà plus de parents …
- Alors qu’est ce que tu proposes, qu’on y aille nous-même ?
- Non ce serait trop dangereux, nous n’avons aucun moyen de transport sûr et on est en pleine nuit. On va se barricader pour la nuit, et rester éveillés à tours de rôle. Nous verrons ce qu’on fait demain matin.
- Ok, tu as encore des munitions pour ton fusil ? Autant bien se préparer à passer la nuit.
- Oui j’en ai encore. Je vais aussi réunir les armes blanches que j’ai. Commence à fermer tous les volets et portes de la maison. »
Dans ma chambre se trouvait mon bon vieux fusil à lunette, il me restait encore 75 balles, suffisant pour tenir un bon moment. Tout cet entrainement au tir allait enfin servir à quelque chose. Je sortis mes deux couteaux de chasse et une batte de baseball.
Tout à coup, j’entendis une vitre se briser, mon premier réflexe fut de prendre la batte, sachant que le fusil serait trop long à charger. Je courus dans mon salon, Jessy était inconscient, à terre, et un de ces monstres était à deux doigts de lui tomber dessus. Je pris un peu d’élan et lui mis un énorme coup dans le crâne qui raisonna dans toute la pièce. Le zombie vola en arrière dans un râle de douleur, et tomba à la renverse contre la porte vitrée qui menait à mon jardin et qu’il venait de fracasser. Il se releva et je sortis par cette porte pour lui porter un coup dans les genoux, il tomba vers moi, m’entrainant dans sa chute. Allongé à côté de lui, mon visage n’était qu’à 10 Cm du sien. Je reculais brusquement mais il s’agrippa à mon jean, approcha sa bouche près de mon tibia. Je saisi ma batte, en même temps, et frappa de toutes mes forces. Un craquement sinistre se fit entendre et les environs furent éclaboussés de tâches rouges. Aussi rapide pour rentrer que pour sortir, je fermais les volets à toute vitesse et me dirigea ensuite vers mon ami encore inconscient.
Je vérifia qu’il n’avait pas de morsure… Rien du tout, il saignait juste un peu sur le haut de son crâne.
Ne sachant pas trop comment m’y prendre, je le secouais doucement pour le réveiller quand, au bout d’une minute, il ouvrit les yeux.
«- Alors la belle au bois dormant, il faut que je te roule une pelle pour te réveiller ?
- Dis-moi que tout ça n’était qu’un affreux cauchemard ...
- Désolé, tout est bien réel. Qu’est ce qui t’es arrivé ?
- Y'en a un qui a cassé la vitre, alors je suis tombé en arrière, j’ai du me cogner sur ta table basse. Je suis resté inconscient longtemps ?
- Non, tout juste 5 minutes »
On finit de fermer les volets, je donnais un cours accéléré à Jessy pour se servir de mon fusil et on s’équipa tous les deux d’un ou de deux couteaux, le possesseur du fusil serait celui qui veillerait. On ferma les lumières et Jessy partit dans ma chambre pour se reposer de toutes ces émotions.
Il était 3h du matin, seul dans le salon avec pour seul lueur une petite lampe de poche. Inutile de dire que je savais que j’allais passer une nuit des plus effrayantes.
Perdu dans cette inquiétante noirceure, tout doucement, la panique et la paranoïa s’installèrent en moi. J’entendais dans la rue des plaintes lugubres, des cris inhumains qui auraient horrifiés le plus courageux des hommes, de temps en temps une voiture passant à toute vitesse, et aussi ce qui ressemblait à des détonations lointaines. Tout ce concert infernal venait rythmer mon angoisse, et briser un silence pesant encore plus inquiétant. Ces cris se rapprochaient de la maison, on pouvait les percevoir très nettement, ILS étaient là, j’en étais sûr. ILS m’attendaient derrière la porte. J’entendais leurs ongles grinçer contre ma porte, je pouvais même les entendre respirer, une respiration animale, ou plutôt de démon. J’étais totalement effrayé, mon cœur battait à tout rompre, je serrais mon fusil contre moi, comme s'il allait me projeter dans un monde loin de toutes ces histoires, tous ces zombies. Mais ils étaient bien là, et leurs cris me perçaient les oreilles. Je dirigeais ma lampe dans tous les recoins de la pièce, je croyais voir des dizaines d’ombres filer sur les murs, comme s’ils m’avaient déjà encerclé et étaient près à m’éviscérer. De la sueur coulait le long de mes tempes, ma respiration se faisait plus rapide et plus bruyante. J’étais sur mes gardes, prêt à bondir au moindre mouvement.
« BOUM, BOUM, BOUM » cette fois ils ne se contentaient plus de hurler à la mort, ils frappaient contre les murs et la porte. Ils étaient 5 peut être 10, comment savoir si ma porte allait résister ? Est-ce que j’allais mourir cette nuit ?
Non il n’en était pas question, je chargeais mon arme, prêt à cracher des flammes qui emporteraient ces pauvres âmes en enfer. Le canon pointait sur la porte d’entrée et le doigt sur la gâchette, j’étais prêt à faire feu. Les hurlements et les coups s’amplifiaient, puis tout à coup, le calme revint, comme si rien ne s’était passé. Le silence d’une crypte, une nuit comme une autre ? Ils avaient abandonné mais ils reviendraient surement et cette fois peut être qu’ils ne s’arrêteraient pas …
Mon tour de garde s’acheva dans cet étrange silence. Il était 5h30, le salon était encore plongé dans l’obscurité, preuve que le soleil n’avait pas encore fait son apparition. J’étais exténué, j’avais passé cette dernière heure à me remémorer ce que j’avais vécu cette nuit. Il était temps que j’aille me reposer un peu.
Je me dirigeais vers ma chambre. Jessy était toujours là, endormi dans mon lit. A le voir dormir paisiblement, on n’aurait pas pu dire que c’était le début de la fin du monde. Je troublais enfin cette paix, pour échanger nos rôles.
«- Allez mec, c’est à ton tour de rester éveillé.
- Hein… Quoi ? … Déjà ?
- Et oui, c’est à moi de faire de beaux rêves.
- Ok, je me secoue.
- Il y a du red bull dans le frigo, si tu as besoin d’un coup de fouet.
- Merci…
- J’ai laissé le fusil sur le canapé, attention il est chargé. Et surtout ouvre l’œil, j’ai entendu quelques bruits bizarres cette nuit. » Lui dis-je, atténuant le danger de ce que j’avais réellement entendu, pour ne pas trop l’effrayer. Je me couchais à sa place et ferma les yeux. Un voile d’obscurité m’entoura et je sombrais en quelques secondes dans un profond sommeil.