Note de la fic :
Publié le 20/12/2010 à 15:40:01 par goos-62
Chapitre 5 : retour à une nouvelle réalité.
Je me réveillai en sursaut et dégoulinant de sueur, la première chose que je vis était Jessy qui se tenait à côté de moi.
«- Ca va, Nicolas ? Je t’ai entendu crier.
- Oui, ça va. C’était juste un cauchemard.
- Oh mon p’tit enfant, Jessy va te faire un câlin pour te réconforter. »
Il avait toujours le remède miracle pour me redonner le sourire.
Malgré le peu de temps de sommeil et un sommeil particulièrement agité, j’étais relativement reposé. On alla tous les deux dans le salon, la lumière commençait à filtrer au travers des volets en bois. Mais on n’allait pas non plus tout ouvrir pour profiter de cette lumière vive car on savait que profiter d’elle c’était profiter aussi de ce qu’il y a dans les rues. On se servit un p’tit déjeuner rapide et je commençais :
«- Alors il y avait du mouvement cette nuit ? Tu as entendu quelque chose ?
- Presque rien, deux trois plaintes au loin, une ou deux voitures qui passaient à tout allure, mais rien d’alarmant. Qu’est ce qu’on décide pour aujourd’hui ? J’y ai pensé toute la nuit et je voudrais qu’avant de faire quoi que ce soit, on va d’abord aller chercher Angèle, je ne peux pas la laisser seule.
- Mais elle n’est pas seule, elle doit surement se trouver avec ses parents, et peut être qu’elle a même déjà été évacuée en Angleterre.
- Oui mais je veux en être sur, et si elle est toujours ici, je veux qu’elle soit près de moi.
- Ok, on ira la chercher, mais d’abord on va passer chez Jérémy, il faut qu’on se rassemble, ensemble on pourra lutter contre ces choses, en restant tous groupés.
- Tout à fait d’accord avec toi, préparons nous et partons dès maintenant. Nous verrons ce que l’on fait après …
Je pris mon fusil et un couteau, Jessy avait la batte et un couteau aussi. Mon premier réflexe fut de trouver des vêtements assez épais, surtout pour Jessy qui serait amené à les combattre au corps à corps, peut être qu’ils pourraient nous protéger des morsures. Je pris un sac avec le peu de matériel de soins (Quelques bandages, du désinfectant, divers médicaments), un peu d’eau et de la nourriture.
Nous étions prêts, devant la porte d’entrée ou plutôt la porte des enfers. On savait qu’en ouvrant cette porte, on allait affronter des démons par légions. Nos regards se croisèrent, et j’ouvris la porte d’un coup sec.
La lumière pénétra dans la maison et notre vision en fut éblouie. Lorsque nos yeux s’accoutumèrent à cette clarté, on balaya la rue du regard. Deux ou trois cadavres jonchaient le sol mais il n’y avait pas âme qui vive. La crosse de mon fusil était contre mon épaule, et Jessy tenait sa batte fermement, nous étions prêt à réagir au moindre mouvement. On avançait lentement dans la rue, seul le vent perturbait le silence de notre marche. Lorsque quelqu’un sorti d’une maison, c’en était un. Un zombie. « Nicolas, vas-y tue le.». Il avançait déjà droit sur nous, en plein jour, on pouvait les détailler et ils étaient encore plus horribles que ce qu’on avait vu cette nuit, de vrais cadavres ambulant. Je le mis en joue, mon œil dans la lunette avait aligné la tête et la croix de mon viseur. Je reteins ma respiration et appuya sur la détente. La détonation raisonna dans toute la rue et l’homme s’effondra dans un dernier souffle, répandant une trainée de sang sur le trottoir. Jessy posa sa main sur mon épaule
«- Le premier est toujours difficile mais dis toi que maintenant c’est notre survie qui est en jeu. Ce ne sont plus des hommes.
- tu as raisons il faut les éliminer et sauver notre peau et celle des autres encore en vie.»
On continua notre route mais on s’arrêta au coin de la rue que nous devions emprunter. Le long d’elle, il devait y avoir au moins 7 zombies se trainant dans la rue, tous cherchant une proie à écorcher.
« Je prends les 3 à gauche, toi tu me couvres avec ton fusil.
-Ok je me positionne et je te donne le départ. Sois prudent. »
Je m’appuyais sur le capot d’une voiture accidentée au milieu de la rue, pour avoir une meilleure visée et un bon angle de vue.
« Vas-y, je te couvre ! » Et Jessy s’élança, l’arme à la main, telle un fière soldat à la bataille. Un coup de batte fit exploser le crâne d’un zombie, éclaboussant les vitres d’une maison de fragments de cervelles, et se dirigea vers un autre. Moi j’ouvris le feu, je tremblais beaucoup alors je ne visais pas très bien. Une balle dans le torse de l’un d’eux, mais il continuait sa marche, une autre dans la jambe ne le ralentit pas plus. Ils étaient totalement immunisés de la douleur. Alors, je pris mon temps, aligna sa tête, et la fit exploser. Un de moins, voila la solution. Jessy continuait son massacre, il avait pris son couteau et venait de trancher la gorge d’une de ces créatures, il tomba à genoux, un geyser de sang s’était créé au niveau de la plait béante. Il l’acheva avec un coup de pied rotatif dans la tête, qui s’arracha aussitôt du reste du corps, la faisant rouler près d’une poubelle. Apparemment lui aussi, avait enfin trouvé une utilité à toutes ces années de capoeira et de boxe. Mes tirs se faisaient de plus en plus précis, j’en avais eu 4. Je visais le cinquième et … plus balle.
«- Merde, Jessy je recharge, fais attention !
-Tu ne pouvais pas dire ça avant, y'en a deux qui arrivent sur moi. »
Il fallait que je me dépêche, je sortis 2 ou 3 cartouches, les plaça dans le chargeur. Et réapprovisionna mon arme. Lorsque je repris ma visée, Jessy venait de frapper dans les cotes de l’un d'eux, mais l’autre l’avait attrapé et il tentait de repousser sa tête, pour éviter la morsure fatidique. Intérieurement, je me dis « Faut pas que tu rates cette balle sinon tu tues ton ami. » Je pressa la détente, et la balle sortit du canon, fusant à travers la rue et se logea dans le crâne de l’attaquant. J’avais réussi, un coup parfait qui sauva la vie de mon ami. Jessy finit le dernier zombie au couteau, je n’avais pas très bien vu ce qu’il avait fait car il était à moitié caché par une voiture, mais il avait mis 4 ou 5 coups faisant gicler des gouttes de sang un peu partout. Il finit par revenir à mes côtés, je terminais d’abattre deux zombies au loin, le temps qu’ils ne bougeaient pas trop.
«- T'es un bon tireur, tu ne m’as même pas touché une seule fois.
- Pourtant j’ai essayé. » Lui dis-je avec un regard ironique.
« Sinon joli coup de pied et coup de couteau, tu te défends bien, on dirait que tu as fait ça toute ta vie.
- Ouai une vie de jeux vidéos m’y a préparé.
- allez, on continue notre route»
Le reste de la route fut un peu plus calme, on redécouvrait notre ville, sans mouvement, recouverte de cadavres, plus aucune voiture à l’horizon, comme si tout le monde avait disparu.
On finit par arriver dans la rue de Jérémy. Il y avait un zombie qui se trainait dans la rue « il ne nous a pas encore vu, je vais aller le tuer avec mon couteau, il faut économiser les munitions, reste là. » J’avançai prudemment caché derrière une voiture. Le zombie était tourné vers une maison. Je me glissai dans son dos et lui planta mon couteau dans le haut du dos et le fendit jusqu’en bas. Autant dire que la moitié de son sang coula sur l’herbe verte, tachant en même temps mes chaussures. Et malgré une telle blessure il se retourna l’air de rien, le regard livide. Alors je lui plantais ma lame dans le crâne. Un bruit qui je n’avais jamais entendu, qui aurait glacé le sang de n’importe qui. Cette fois il était bien retourné au repos éternel. Enfin nous arrivâmes devant la maison de mon pote Jérémy, je priais pour qu’il soit encore là et qu’il n’ait pas eu de problèmes …
Je me réveillai en sursaut et dégoulinant de sueur, la première chose que je vis était Jessy qui se tenait à côté de moi.
«- Ca va, Nicolas ? Je t’ai entendu crier.
- Oui, ça va. C’était juste un cauchemard.
- Oh mon p’tit enfant, Jessy va te faire un câlin pour te réconforter. »
Il avait toujours le remède miracle pour me redonner le sourire.
Malgré le peu de temps de sommeil et un sommeil particulièrement agité, j’étais relativement reposé. On alla tous les deux dans le salon, la lumière commençait à filtrer au travers des volets en bois. Mais on n’allait pas non plus tout ouvrir pour profiter de cette lumière vive car on savait que profiter d’elle c’était profiter aussi de ce qu’il y a dans les rues. On se servit un p’tit déjeuner rapide et je commençais :
«- Alors il y avait du mouvement cette nuit ? Tu as entendu quelque chose ?
- Presque rien, deux trois plaintes au loin, une ou deux voitures qui passaient à tout allure, mais rien d’alarmant. Qu’est ce qu’on décide pour aujourd’hui ? J’y ai pensé toute la nuit et je voudrais qu’avant de faire quoi que ce soit, on va d’abord aller chercher Angèle, je ne peux pas la laisser seule.
- Mais elle n’est pas seule, elle doit surement se trouver avec ses parents, et peut être qu’elle a même déjà été évacuée en Angleterre.
- Oui mais je veux en être sur, et si elle est toujours ici, je veux qu’elle soit près de moi.
- Ok, on ira la chercher, mais d’abord on va passer chez Jérémy, il faut qu’on se rassemble, ensemble on pourra lutter contre ces choses, en restant tous groupés.
- Tout à fait d’accord avec toi, préparons nous et partons dès maintenant. Nous verrons ce que l’on fait après …
Je pris mon fusil et un couteau, Jessy avait la batte et un couteau aussi. Mon premier réflexe fut de trouver des vêtements assez épais, surtout pour Jessy qui serait amené à les combattre au corps à corps, peut être qu’ils pourraient nous protéger des morsures. Je pris un sac avec le peu de matériel de soins (Quelques bandages, du désinfectant, divers médicaments), un peu d’eau et de la nourriture.
Nous étions prêts, devant la porte d’entrée ou plutôt la porte des enfers. On savait qu’en ouvrant cette porte, on allait affronter des démons par légions. Nos regards se croisèrent, et j’ouvris la porte d’un coup sec.
La lumière pénétra dans la maison et notre vision en fut éblouie. Lorsque nos yeux s’accoutumèrent à cette clarté, on balaya la rue du regard. Deux ou trois cadavres jonchaient le sol mais il n’y avait pas âme qui vive. La crosse de mon fusil était contre mon épaule, et Jessy tenait sa batte fermement, nous étions prêt à réagir au moindre mouvement. On avançait lentement dans la rue, seul le vent perturbait le silence de notre marche. Lorsque quelqu’un sorti d’une maison, c’en était un. Un zombie. « Nicolas, vas-y tue le.». Il avançait déjà droit sur nous, en plein jour, on pouvait les détailler et ils étaient encore plus horribles que ce qu’on avait vu cette nuit, de vrais cadavres ambulant. Je le mis en joue, mon œil dans la lunette avait aligné la tête et la croix de mon viseur. Je reteins ma respiration et appuya sur la détente. La détonation raisonna dans toute la rue et l’homme s’effondra dans un dernier souffle, répandant une trainée de sang sur le trottoir. Jessy posa sa main sur mon épaule
«- Le premier est toujours difficile mais dis toi que maintenant c’est notre survie qui est en jeu. Ce ne sont plus des hommes.
- tu as raisons il faut les éliminer et sauver notre peau et celle des autres encore en vie.»
On continua notre route mais on s’arrêta au coin de la rue que nous devions emprunter. Le long d’elle, il devait y avoir au moins 7 zombies se trainant dans la rue, tous cherchant une proie à écorcher.
« Je prends les 3 à gauche, toi tu me couvres avec ton fusil.
-Ok je me positionne et je te donne le départ. Sois prudent. »
Je m’appuyais sur le capot d’une voiture accidentée au milieu de la rue, pour avoir une meilleure visée et un bon angle de vue.
« Vas-y, je te couvre ! » Et Jessy s’élança, l’arme à la main, telle un fière soldat à la bataille. Un coup de batte fit exploser le crâne d’un zombie, éclaboussant les vitres d’une maison de fragments de cervelles, et se dirigea vers un autre. Moi j’ouvris le feu, je tremblais beaucoup alors je ne visais pas très bien. Une balle dans le torse de l’un d’eux, mais il continuait sa marche, une autre dans la jambe ne le ralentit pas plus. Ils étaient totalement immunisés de la douleur. Alors, je pris mon temps, aligna sa tête, et la fit exploser. Un de moins, voila la solution. Jessy continuait son massacre, il avait pris son couteau et venait de trancher la gorge d’une de ces créatures, il tomba à genoux, un geyser de sang s’était créé au niveau de la plait béante. Il l’acheva avec un coup de pied rotatif dans la tête, qui s’arracha aussitôt du reste du corps, la faisant rouler près d’une poubelle. Apparemment lui aussi, avait enfin trouvé une utilité à toutes ces années de capoeira et de boxe. Mes tirs se faisaient de plus en plus précis, j’en avais eu 4. Je visais le cinquième et … plus balle.
«- Merde, Jessy je recharge, fais attention !
-Tu ne pouvais pas dire ça avant, y'en a deux qui arrivent sur moi. »
Il fallait que je me dépêche, je sortis 2 ou 3 cartouches, les plaça dans le chargeur. Et réapprovisionna mon arme. Lorsque je repris ma visée, Jessy venait de frapper dans les cotes de l’un d'eux, mais l’autre l’avait attrapé et il tentait de repousser sa tête, pour éviter la morsure fatidique. Intérieurement, je me dis « Faut pas que tu rates cette balle sinon tu tues ton ami. » Je pressa la détente, et la balle sortit du canon, fusant à travers la rue et se logea dans le crâne de l’attaquant. J’avais réussi, un coup parfait qui sauva la vie de mon ami. Jessy finit le dernier zombie au couteau, je n’avais pas très bien vu ce qu’il avait fait car il était à moitié caché par une voiture, mais il avait mis 4 ou 5 coups faisant gicler des gouttes de sang un peu partout. Il finit par revenir à mes côtés, je terminais d’abattre deux zombies au loin, le temps qu’ils ne bougeaient pas trop.
«- T'es un bon tireur, tu ne m’as même pas touché une seule fois.
- Pourtant j’ai essayé. » Lui dis-je avec un regard ironique.
« Sinon joli coup de pied et coup de couteau, tu te défends bien, on dirait que tu as fait ça toute ta vie.
- Ouai une vie de jeux vidéos m’y a préparé.
- allez, on continue notre route»
Le reste de la route fut un peu plus calme, on redécouvrait notre ville, sans mouvement, recouverte de cadavres, plus aucune voiture à l’horizon, comme si tout le monde avait disparu.
On finit par arriver dans la rue de Jérémy. Il y avait un zombie qui se trainait dans la rue « il ne nous a pas encore vu, je vais aller le tuer avec mon couteau, il faut économiser les munitions, reste là. » J’avançai prudemment caché derrière une voiture. Le zombie était tourné vers une maison. Je me glissai dans son dos et lui planta mon couteau dans le haut du dos et le fendit jusqu’en bas. Autant dire que la moitié de son sang coula sur l’herbe verte, tachant en même temps mes chaussures. Et malgré une telle blessure il se retourna l’air de rien, le regard livide. Alors je lui plantais ma lame dans le crâne. Un bruit qui je n’avais jamais entendu, qui aurait glacé le sang de n’importe qui. Cette fois il était bien retourné au repos éternel. Enfin nous arrivâmes devant la maison de mon pote Jérémy, je priais pour qu’il soit encore là et qu’il n’ait pas eu de problèmes …