Note de la fic :
Publié le 14/06/2012 à 13:34:34 par goos-62
Chapitre 9 : Déception
La surprise fut de taille. J’avais faux sur toute la ligne. Absolument RIEN n’était comme je l’avais espérer. Il n’y avait aucun bateau qui faisait la navette entre l’Angleterre et la France, à la place un spectacle horrible et désespérant. C’était une boucherie, il n’y avait pas d’autre mot, une véritable boucherie. Des dizaines, voir des centaines, de corps sans vie étaient éparpillés aux 4 coins du port. Le sang recouvrait entièrement le sol et même les rayons du soleil venant se refléter sur la surface de la mer étaient renvoyés avec une étrange teinte pourpre aux abords des quais. Des corps qui n’en avaient plus que le nom jonchaient le chemin. Des bras sectionnés, des têtes décapitées, des bouts de cervelles qui flottaient dans des flaques d’hémoglobine, des corps criblés de balles avec des impactes si gros qu’on aurait pu y loger le point à l’intérieur. Tous avaient été massacrés : hommes, femmes, enfants … Il était facile de deviner qu’une partie du sol avait été martelé par les canons des tanks et autres blindés garés prés du quai. Ceux-ci avaient été abandonnés par leurs occupants, et seules restaient encore les énormes cratères d’obus encore fumant. Aucune trace de zombies aux alentours, et ce carnage ne ressemblait pas à leur œuvre. Est-ce que les militaires étaient responsables de ce désastre ? En tout cas les lieux présentaient plus les traits d’une tuerie orchestrée par des tueurs en série surarmé que par des zombies avide de sang.
« PUTIN, mais c’est quoi ce bordel ?!!! Lançai-je avec colère.
-Du calme mec, pas la peine de s’énerver.
-OUI, c’est la peine de s’énerver, ils auraient du être là ! On aurait du être évacué ! Dis-je tout en lançant mon fusil avec rage. Je bouillonné de haine, on avait fait tout ce chemin pour rien.
-Et puis c’est quoi ce massacre ?
-Comme tu l’as sûrement remarqué, ce n’est pas les zombies qui ont fait ça, toutes ces personnes ont été tuées par balles. Signala Angèle
-T’es entrain de me dire qu’ils ont été tué par l’armée et qu’ils nous ont tous abandonnés dans cet enfer ? Ce n’est pas leur rôle, leur rôle c’est de nous sauver ! Répondis-je dans mon emportement.
- Peut être qu’ils étaient déjà tous infectés. Ils n’ont peut être pas eu d’autre choix. Il n’y avait besoin que d’un seul infecté pour débuter ce carnage, et vu le nombre de personnes qui devait se trouver ici, ils ont du être très vite débordé. » Ajouta lucidement Jessy.
Je commençais à péter les plombs, depuis une demi-journée la terre tournait à l’envers. Je devenais agressif, j’étais en colère contre tout ce qui arrivé comme un sale gamin de 15 ans qui fait sa crise d’adolescence. Je n’arrivai pas à me calmer et j’effrayais Jessy et Angèle. Le bruit que je faisais avait du alerter toutes formes de vies à des kilomètres à la ronde. Et d’un seul coup, Jessy me mit une énorme baffe pour me remettre les idées en place. Tout redevint calme, j’avais arrêté et fixai désormais Jessy. J’avais le regard vide, comme celui d’un homme gravement malade à qui on venait d’enlever tout espoir de guérison.
« -Ok mec, maintenant tu te calmes, on va trouver une solution pour s’en sortir, mais pour ça, on doit disposer de tous nos moyens. Ne laisse pas toute cette merde te rendre fou. On sera sauver, mais il ne faut plus que tu te laisses emporter comme ça.
-Tu as raison… il ne faut pas que je parte en couille.
- Et les mecs, je pense qu’on devrait partir, je crois avoir vu … »
Angèle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’une détonation retentit à nos oreilles. Je fus projeté au sol, par l’impacte et les dernières choses dont je me rappel c’était le vent soufflant sur mon visage, l’odeur de l’herbe fraiche et une affreuse douleur au niveau de l’abdomen.
Le peu de souvenirs qu’il me restait été quelques flashs, des scènes flou qui me paraissait aussi réel que des rêves. Jessy me soutenant par le bras pour m’aider à marcher, je pense que l’on revenait sur nos pas, mais tout était tellement flou. Un trou noir et je reprenais mes esprits dans une ruelle, allongé contre un mur, les habits maculé de taches rouges. Au loin Jessy semblait se battre contre un groupe de zombie, au corps à corps, pendant qu’Angèle, appuyé contre une voiture, faisait pleuvoir une pluie de plomb sur les zombies menaçant trop Jessy. Un souvenir ne durant pas plus de 5 secondes me montrait des crocs ensanglantés près à m’arracher le visage, le temps de mettre mes mains devant moi pour me protéger et c’était de nouveau le trou noir. Le dernier souvenir dont je me rappelais, c’était Jessy et Angèle qui m'aidées tant bien que mal à monter les marches d’un escalier. Je n’y voyais rien, tout était très sombre et l’escalier semblait interminable. La douleur et la fatigue finirent par m’emporter complètement dans un sommeil sans rêve ni sensation.
La surprise fut de taille. J’avais faux sur toute la ligne. Absolument RIEN n’était comme je l’avais espérer. Il n’y avait aucun bateau qui faisait la navette entre l’Angleterre et la France, à la place un spectacle horrible et désespérant. C’était une boucherie, il n’y avait pas d’autre mot, une véritable boucherie. Des dizaines, voir des centaines, de corps sans vie étaient éparpillés aux 4 coins du port. Le sang recouvrait entièrement le sol et même les rayons du soleil venant se refléter sur la surface de la mer étaient renvoyés avec une étrange teinte pourpre aux abords des quais. Des corps qui n’en avaient plus que le nom jonchaient le chemin. Des bras sectionnés, des têtes décapitées, des bouts de cervelles qui flottaient dans des flaques d’hémoglobine, des corps criblés de balles avec des impactes si gros qu’on aurait pu y loger le point à l’intérieur. Tous avaient été massacrés : hommes, femmes, enfants … Il était facile de deviner qu’une partie du sol avait été martelé par les canons des tanks et autres blindés garés prés du quai. Ceux-ci avaient été abandonnés par leurs occupants, et seules restaient encore les énormes cratères d’obus encore fumant. Aucune trace de zombies aux alentours, et ce carnage ne ressemblait pas à leur œuvre. Est-ce que les militaires étaient responsables de ce désastre ? En tout cas les lieux présentaient plus les traits d’une tuerie orchestrée par des tueurs en série surarmé que par des zombies avide de sang.
« PUTIN, mais c’est quoi ce bordel ?!!! Lançai-je avec colère.
-Du calme mec, pas la peine de s’énerver.
-OUI, c’est la peine de s’énerver, ils auraient du être là ! On aurait du être évacué ! Dis-je tout en lançant mon fusil avec rage. Je bouillonné de haine, on avait fait tout ce chemin pour rien.
-Et puis c’est quoi ce massacre ?
-Comme tu l’as sûrement remarqué, ce n’est pas les zombies qui ont fait ça, toutes ces personnes ont été tuées par balles. Signala Angèle
-T’es entrain de me dire qu’ils ont été tué par l’armée et qu’ils nous ont tous abandonnés dans cet enfer ? Ce n’est pas leur rôle, leur rôle c’est de nous sauver ! Répondis-je dans mon emportement.
- Peut être qu’ils étaient déjà tous infectés. Ils n’ont peut être pas eu d’autre choix. Il n’y avait besoin que d’un seul infecté pour débuter ce carnage, et vu le nombre de personnes qui devait se trouver ici, ils ont du être très vite débordé. » Ajouta lucidement Jessy.
Je commençais à péter les plombs, depuis une demi-journée la terre tournait à l’envers. Je devenais agressif, j’étais en colère contre tout ce qui arrivé comme un sale gamin de 15 ans qui fait sa crise d’adolescence. Je n’arrivai pas à me calmer et j’effrayais Jessy et Angèle. Le bruit que je faisais avait du alerter toutes formes de vies à des kilomètres à la ronde. Et d’un seul coup, Jessy me mit une énorme baffe pour me remettre les idées en place. Tout redevint calme, j’avais arrêté et fixai désormais Jessy. J’avais le regard vide, comme celui d’un homme gravement malade à qui on venait d’enlever tout espoir de guérison.
« -Ok mec, maintenant tu te calmes, on va trouver une solution pour s’en sortir, mais pour ça, on doit disposer de tous nos moyens. Ne laisse pas toute cette merde te rendre fou. On sera sauver, mais il ne faut plus que tu te laisses emporter comme ça.
-Tu as raison… il ne faut pas que je parte en couille.
- Et les mecs, je pense qu’on devrait partir, je crois avoir vu … »
Angèle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’une détonation retentit à nos oreilles. Je fus projeté au sol, par l’impacte et les dernières choses dont je me rappel c’était le vent soufflant sur mon visage, l’odeur de l’herbe fraiche et une affreuse douleur au niveau de l’abdomen.
Le peu de souvenirs qu’il me restait été quelques flashs, des scènes flou qui me paraissait aussi réel que des rêves. Jessy me soutenant par le bras pour m’aider à marcher, je pense que l’on revenait sur nos pas, mais tout était tellement flou. Un trou noir et je reprenais mes esprits dans une ruelle, allongé contre un mur, les habits maculé de taches rouges. Au loin Jessy semblait se battre contre un groupe de zombie, au corps à corps, pendant qu’Angèle, appuyé contre une voiture, faisait pleuvoir une pluie de plomb sur les zombies menaçant trop Jessy. Un souvenir ne durant pas plus de 5 secondes me montrait des crocs ensanglantés près à m’arracher le visage, le temps de mettre mes mains devant moi pour me protéger et c’était de nouveau le trou noir. Le dernier souvenir dont je me rappelais, c’était Jessy et Angèle qui m'aidées tant bien que mal à monter les marches d’un escalier. Je n’y voyais rien, tout était très sombre et l’escalier semblait interminable. La douleur et la fatigue finirent par m’emporter complètement dans un sommeil sans rêve ni sensation.