Note de la fic :
Projet Danavis
Par : GreenStatik
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Une nuit au musée
Publié le 16/10/2010 à 21:01:37 par GreenStatik
C’était souvent dans ce genre de situation que mon objectif n’était pas atteint. Le stress, l’excitation… Un bon mélange de sentiments. Mais ce jour-là, ce n’était plus vraiment pareil. J’avais tout préparé de A à Z, il m’était impossible de rater un quelconque élément ou détail.
Étant arrivé devant le bâtiment, une partie de stress s’était envolée comme par magie. Un poids de moins sur mes épaules. La rue était complètement déserte et les lampadaires ne fonctionnaient plus. Je pris ma paire de lunettes dans la poche interne de mon blouson afin de les mettre. La nuit était pratiquement tombée et la température avait brusquement chuté.
— Le petit garçon à papa et maman n’est plus, chuchotai-je.
Je me dirigeai l’instant plus tard vers la porte d’entrée de Marters Industries, me rapprochant de plus en plus de mon but. En entrant, un long couloir gris longé par un nombre incalculable de colonnes me faisait face. Je regardais sur le côté de la porte : une caméra est présente, mais désactivée suite à la coupure de courant général. Un bon point pour moi, en quelque sorte.
Le couloir était sacrément long, mais j’étais au courant depuis un petit moment. Une carte officielle, interdite au public, était stockée dans un dossier de mon ordinateur. J’avais pris soin de l’examiner pendant plusieurs heures, quelques jours auparavant. Toujours être sûr de ce qu'il va se passer avant de faire.
J’arrivais deux minutes plus tard à une espère de carrefour abritant une carte en son milieu. La carte des visiteurs, pour ne pas se perdre dans ce beau musée. Il fut obligatoire de faire marcher le commerce, malgré le prix exorbitant de ces implants. Un petit tour dans ces galeries pour éclaircir le choix de nombreux clients, c’était… une solution comme une autre. Visant que l’argent, mais efficace.
Je ne tardais pas à prendre une direction et ainsi divaguer encore une fois dans un couloir toujours aussi long. Me repassant en boucle la carte dans la tête je suivis l’itinéraire au point près, arrivant ainsi dans une immense salle marbrée noire. Au centre, un socle entouré de barrières typiques aux musées. Des tableaux explicatifs accrochés à tous les murs, concernant la beauté emprisonnée dans une vitre sur ce socle. Je m’approchai doucement des barrières de sécurité et en soulevai une pour la mettre de côté.
— Le système d’alarme a été coupé aussi, pensais-je. C’est impeccable, tout fonctionne à merveille.
Je m’agenouillai ensuite près du piédestal. D’après le plan, une espèce d’actionneur ou de levier devait se trouvait dans la structure. Je tapais légèrement dessus en faisait le tour. Un changement se fit entendre vers un certain endroit. Je décidai de frapper un peu plus fort pour casser cette partie. Des petits morceaux de Placoplatre tombèrent à terre, dévoilant ainsi un bouton rouge. Sans réfléchir j’appuyai, mais aucune réaction apparente. J’essayai soudainement de comprendre avant de réaliser : le courant était coupé partout, même à l’intérieur du musée. Je me mis à rire bêtement, avant de me lever et de briser littéralement la vitre.
Il était là, l’implant tant convoité. Je le saisis et le regardai avec admiration. Il était beau, brillant, très bien dessiné. Limite parfait, si j’avais osé le dire. Je le rangeai précieusement sous mon manteau, dans une poche.
Cet implant m’était vital pour un changement concret de ma vie. Il y a de ça quelques années, je naquis avec une malformation de la main gauche. Fort heureusement pour moi, j’étais droitier. Mais au fil des années, le problème se dévoilait en tant que handicap.
À ce moment-là, dans le musée, je n’utilisais plus ma main gauche. Même chose pour l’utilisation d’un clavier. Mais le problème allait être réglé sous peu. C’est avec cet état d’esprit que je me dirigeai vers la sortie.
[c][/c]
— Une question, Monsieur le Maire ! Comment comptez-vous régler ce problème d’électricité ? Certaines personnes se plaignent de…
Une conférence avait lieu dans le bureau du Maire. Une vingtaine de journalistes se bousculaient, essayant d’enregistrer avec leurs micros une mineure partie du discours du Maire.
— Le problème doit être réglé sous peu, répondit-il. Les ingénieurs sont à l’instant même en train de trouver la solution.
— Monsieur le Maire ! cria un des journalistes. L’incident est-il naturel ou d'autres circonstances ?
Le Maire se leva de sa chaise et prit appui sur son bureau. Son regard était très sérieux, la nature de cette coupure était évidente selon lui.
— C’est un attentat. Une personne très douée en informatique a réussi à forcer un système et… a provoqué cette situation.
Un lourd chuchotement se fait entendre parmi les journalistes. Le Maire jette un coup d’œil dans la foule, avant de reprendre.
— Inutile de vous inquiétez, tout est mis en place pour que l’électricité revienne sous peu… et peut-être même l’arrestation du criminel en question.
[c][/c]
Je connaissais quelqu’un qui, dans la ville, posait des implants après achat. Mais moyennant monnaie. Les prix étaient assez corrects et le travail fourni était excellent, d’après ce que j’avais entendu.
Le magasin se trouvait non loin de Maters Industries. J’ouvris la porte directement en arrivant devant. La salle d’attente était complètement vide et le gérant s’occupait sur son ordinateur. Il se leva quand il me vit arriver.
— Ah, mais c’est le petit Bastien que je vois là, s’exclama-t-il.
— Salut Dave. J’aurais besoin d’un petit service, si c’est possible.
— Ah ? Allez, déballe la merveille !
Je m’exécutai, posant ainsi délicatement l’implant sur le bureau. Dave le prit et l’admira dans tous les sens, avant de me regarder d’un drôle d’œil et de rire aux éclats.
— Marters Industries, répondit-il.
— Ouais, c’est ça, dis-je tout en souriant.
— Allez, installe-toi dans la salle. Je te pose ça tout de suite.
— Et concernant le prix ?
— Ne t’inquiète pas pour ça, t’as déjà exaucé un de mes souhaits.
Dave me mit un léger coup dans l’épaule, avant de m’indiquer du doigt l’emplacement de la salle. Un siège était planté en plein milieu de la salle, ainsi qu’un ordinateur et d’autres ustensiles. Je m’assis sur le siège et il revint avec l’implant dans les mains.
— Ok, on va faire simple. Je vais t’injecter un petit truc pour t’endormir, le temps de l’opération. Tu ne sentiras rien, normalement. J’espère que tu aimes les piqûres.
Il sortit ainsi une seringue d’un des tiroirs se situant à côté de l’ordinateur. Je tendis mon bras droit, laissant ainsi la piqûre faire son travail. Une fois terminée, je m’installai à fond dans le siège, sentant déjà l’effet du produit. Je me sentis très lourd, à ce moment.
— 30 minutes, Bastien. C’est tout ce qu’il me faut pour placer ça… On se revoit dans pas longtemps.
Je fermai mes yeux. Ma main allait guérir, je pourrais enfin m’en resservir… Joie.
Étant arrivé devant le bâtiment, une partie de stress s’était envolée comme par magie. Un poids de moins sur mes épaules. La rue était complètement déserte et les lampadaires ne fonctionnaient plus. Je pris ma paire de lunettes dans la poche interne de mon blouson afin de les mettre. La nuit était pratiquement tombée et la température avait brusquement chuté.
— Le petit garçon à papa et maman n’est plus, chuchotai-je.
Je me dirigeai l’instant plus tard vers la porte d’entrée de Marters Industries, me rapprochant de plus en plus de mon but. En entrant, un long couloir gris longé par un nombre incalculable de colonnes me faisait face. Je regardais sur le côté de la porte : une caméra est présente, mais désactivée suite à la coupure de courant général. Un bon point pour moi, en quelque sorte.
Le couloir était sacrément long, mais j’étais au courant depuis un petit moment. Une carte officielle, interdite au public, était stockée dans un dossier de mon ordinateur. J’avais pris soin de l’examiner pendant plusieurs heures, quelques jours auparavant. Toujours être sûr de ce qu'il va se passer avant de faire.
J’arrivais deux minutes plus tard à une espère de carrefour abritant une carte en son milieu. La carte des visiteurs, pour ne pas se perdre dans ce beau musée. Il fut obligatoire de faire marcher le commerce, malgré le prix exorbitant de ces implants. Un petit tour dans ces galeries pour éclaircir le choix de nombreux clients, c’était… une solution comme une autre. Visant que l’argent, mais efficace.
Je ne tardais pas à prendre une direction et ainsi divaguer encore une fois dans un couloir toujours aussi long. Me repassant en boucle la carte dans la tête je suivis l’itinéraire au point près, arrivant ainsi dans une immense salle marbrée noire. Au centre, un socle entouré de barrières typiques aux musées. Des tableaux explicatifs accrochés à tous les murs, concernant la beauté emprisonnée dans une vitre sur ce socle. Je m’approchai doucement des barrières de sécurité et en soulevai une pour la mettre de côté.
— Le système d’alarme a été coupé aussi, pensais-je. C’est impeccable, tout fonctionne à merveille.
Je m’agenouillai ensuite près du piédestal. D’après le plan, une espèce d’actionneur ou de levier devait se trouvait dans la structure. Je tapais légèrement dessus en faisait le tour. Un changement se fit entendre vers un certain endroit. Je décidai de frapper un peu plus fort pour casser cette partie. Des petits morceaux de Placoplatre tombèrent à terre, dévoilant ainsi un bouton rouge. Sans réfléchir j’appuyai, mais aucune réaction apparente. J’essayai soudainement de comprendre avant de réaliser : le courant était coupé partout, même à l’intérieur du musée. Je me mis à rire bêtement, avant de me lever et de briser littéralement la vitre.
Il était là, l’implant tant convoité. Je le saisis et le regardai avec admiration. Il était beau, brillant, très bien dessiné. Limite parfait, si j’avais osé le dire. Je le rangeai précieusement sous mon manteau, dans une poche.
Cet implant m’était vital pour un changement concret de ma vie. Il y a de ça quelques années, je naquis avec une malformation de la main gauche. Fort heureusement pour moi, j’étais droitier. Mais au fil des années, le problème se dévoilait en tant que handicap.
À ce moment-là, dans le musée, je n’utilisais plus ma main gauche. Même chose pour l’utilisation d’un clavier. Mais le problème allait être réglé sous peu. C’est avec cet état d’esprit que je me dirigeai vers la sortie.
[c][/c]
— Une question, Monsieur le Maire ! Comment comptez-vous régler ce problème d’électricité ? Certaines personnes se plaignent de…
Une conférence avait lieu dans le bureau du Maire. Une vingtaine de journalistes se bousculaient, essayant d’enregistrer avec leurs micros une mineure partie du discours du Maire.
— Le problème doit être réglé sous peu, répondit-il. Les ingénieurs sont à l’instant même en train de trouver la solution.
— Monsieur le Maire ! cria un des journalistes. L’incident est-il naturel ou d'autres circonstances ?
Le Maire se leva de sa chaise et prit appui sur son bureau. Son regard était très sérieux, la nature de cette coupure était évidente selon lui.
— C’est un attentat. Une personne très douée en informatique a réussi à forcer un système et… a provoqué cette situation.
Un lourd chuchotement se fait entendre parmi les journalistes. Le Maire jette un coup d’œil dans la foule, avant de reprendre.
— Inutile de vous inquiétez, tout est mis en place pour que l’électricité revienne sous peu… et peut-être même l’arrestation du criminel en question.
[c][/c]
Je connaissais quelqu’un qui, dans la ville, posait des implants après achat. Mais moyennant monnaie. Les prix étaient assez corrects et le travail fourni était excellent, d’après ce que j’avais entendu.
Le magasin se trouvait non loin de Maters Industries. J’ouvris la porte directement en arrivant devant. La salle d’attente était complètement vide et le gérant s’occupait sur son ordinateur. Il se leva quand il me vit arriver.
— Ah, mais c’est le petit Bastien que je vois là, s’exclama-t-il.
— Salut Dave. J’aurais besoin d’un petit service, si c’est possible.
— Ah ? Allez, déballe la merveille !
Je m’exécutai, posant ainsi délicatement l’implant sur le bureau. Dave le prit et l’admira dans tous les sens, avant de me regarder d’un drôle d’œil et de rire aux éclats.
— Marters Industries, répondit-il.
— Ouais, c’est ça, dis-je tout en souriant.
— Allez, installe-toi dans la salle. Je te pose ça tout de suite.
— Et concernant le prix ?
— Ne t’inquiète pas pour ça, t’as déjà exaucé un de mes souhaits.
Dave me mit un léger coup dans l’épaule, avant de m’indiquer du doigt l’emplacement de la salle. Un siège était planté en plein milieu de la salle, ainsi qu’un ordinateur et d’autres ustensiles. Je m’assis sur le siège et il revint avec l’implant dans les mains.
— Ok, on va faire simple. Je vais t’injecter un petit truc pour t’endormir, le temps de l’opération. Tu ne sentiras rien, normalement. J’espère que tu aimes les piqûres.
Il sortit ainsi une seringue d’un des tiroirs se situant à côté de l’ordinateur. Je tendis mon bras droit, laissant ainsi la piqûre faire son travail. Une fois terminée, je m’installai à fond dans le siège, sentant déjà l’effet du produit. Je me sentis très lourd, à ce moment.
— 30 minutes, Bastien. C’est tout ce qu’il me faut pour placer ça… On se revoit dans pas longtemps.
Je fermai mes yeux. Ma main allait guérir, je pourrais enfin m’en resservir… Joie.
Commentaires
- guydark
08/11/2010 à 20:48:10
commentaire constructif Nirv
Suite! - Nirvana
17/10/2010 à 16:38:06
Pas mal Greenou Bien écrit, comme d'hab.
Par contre, y a plus de courant dans la moitié de la ville, dont chez Marters industries, mais par contre dans le magasin juste a côté, y en a (ou a moins que le mec qui pose des puces c'est un mec qui fait tout dans le noir et sans appareil ) ... Enfin, ça se tient quand même
Suite - CrazyMarty
16/10/2010 à 23:11:05
Très bon. je demande la suite !