Note de la fic :
Projet Danavis
Par : GreenStatik
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 10 : Propagande
Publié le 17/04/2011 à 23:10:46 par GreenStatik
— Signez ici, s’il vous plait.
Le maire s’exécuta sans se faire prier. Il se saisit de son stylo-plume, posé sur son bureau, et signa de sa plus belle signature. A cet instant c’était fait l’alliance la moins attendue du moment.
La SACOM était une association de protection, s’engageant via contrats. Ainsi, elle agissait comme bon lui semblait, après signature. La plupart du temps, les contrats étaient de types escortes, ou protection avancée.
Nous vivions dans un monde corrompu, tout le monde le savait. Mais personne ne le disait. Le plus courant étant le marché noir. La pratique s’était ainsi diffusée dans d’autres filières, pour passer du commercial à la politique. Le dernier acte de ce genre datant de la montée au pouvoir des corporations. En contrepartie, un camion entier de pot de vin.
— Vous êtes assignés à l’organisation suivante, désormais. La sécurité de la Marters Industries dépend de vous, maintenant.
— Et n’oubliez pas mon petit chèque au passage, dit le maire, en actionnant un bouton sur son téléphone. Vu que je n’ai rien vu...
— Oui Monsieur le Maire ! répondit une voix efféminée au téléphone. Nous nous porterons garants de cette mission, ça risque de chier pour les rebelles...
— J’espère bien, Sharban. J’espère bien... Bon, je raccroche, j’ai un petit meeting.
Il retira son index du bouton, avant d’en appuyer sur un autre. La porte de son bureau s’ouvrit, laissant entrer une femme, grande et blonde. Elle s’assit directement sur le fauteuil en face du bureau du Maire, avant de lui faire un énorme sourire.
— Alors, comment vas-tu Lina ? demanda-t-il en lui renvoyant son sourire.
[c][/c]
— Comment te sens-tu, mon gars ?
— J’ai mal au crâne, Dave... répondis-je à voix basse.
— Je comprends, cela met assez de temps à partir, cette petite douleur. Mais tu devrais te sentir mieux demain...
Je m’avançais doucement dans salle, regardant un peu dans tout les sens. La vision était activée, mais sur l’option noir et blanc. Dave me l’avait conseillé, suite à cette fatigante opération. L’explication était simple : les lunettes puisaient beaucoup de ressources au niveau concentration, encore plus en couleurs.
L’hôpital avait été appelé entre temps par Jean. Elle aurait eu ce que l’on appelait une crise nerveuse. Un corps étranger aurait fait appui sur une partie de son cerveau, provoquant une immense douleur. Elle serait morte à cause de cela. Au final, la moquette du magasin était pleine de sang. Peu m’importait, de toute façon.
— Vous devriez dégager, sans vouloir vous presser. Cette affaire risquer de passer aux journaux et s’ils vous attrapent...
— C’est comme si c’était fait, s’exclama Seth en commençant à ouvrir la porte, pour sortir.
Je saluais Dave de la tête, vaguement, avant de sortir. La neige commençait à fondre, c’était la fin de l’hiver. Les nuances de gris étaient vraiment difficiles à appréhender, mais je faisais avec. Pour une fois, j’invitais Seth et Jean à me rejoindre au manoir. Ils acceptèrent directement, sans vraiment se poser de questions.
Je m’assis directement sur mon canapé, en arrivant. J’étais exténué. Ils prirent place tous deux sur deux chaises de bois. J’allumais la télévision : encore le programme de toujours, avec les informations du peuple. Après 5 petites minutes de silence, Jean prit la parole.
— Je ne sais pas ce que tu en penses, Bastien, mais... on ne risque pas d’arriver à grand-chose comme ça.
— Je ne comprends pas, répondis-je.
— Combien sommes-nous, d’après toi ?
— Euh... une petite dizaine ?
— Et encore, balbutia Seth.
Jean se leva de sa chaise et se dirigea vers mon ordinateur. « Je peux ? », fit-il en s’asseyant sur la chaise de bureau. Je lui répondis d’un hochement de tête, me demandant bien quelle idée lui était venue à ce moment-là. Il se saisit rapidement du clavier, avant de brancher une clef USB. Un logiciel s’installa peu près sur mon ordinateur, assez rapidement. Jean se saisit de mon micro-casque, avant de faire quelques réglages.
— Allume la télé et mets la... euh... n’importe laquelle, en fait. Tant que c’est régional.
— Euh, ce n’est pas risqué ? demandai-je. Je me suis déjà fait gauler une fois...
— Non, on l’a déjà utilisé plusieurs fois dans la planque, expliqua Seth. 100% sécurisé, ces merdeux de la SACOM ne pourront pas nous chopper.
Je hochai doucement la tête, avant de changer de chaine. Je basculais sur la chaine régionale la plus populaire. C’était l’heure de la pub quotidienne à ce moment-là. Jean commença la diffusion quelques secondes plus tard. Il se tourna face à la télé, avant d’enclencher le brouillage. La pub implant se transforma en neige, avant de laisser place à une image. Un énorme sourire se dessina sur mon visage quand je vis celle-ci : un écrou avec une faucille. Il avait un drôle d’humour.
— Peuple de Paris ! Je vous prie de m’écouter une petite minute. Je sais que vous êtes nombreux en ce moment à regarder cette... pub ?
Seth toussa un grand coup, faisant perdre son sérieux à Jean une fraction de seconde. Il reprit très vite son discours de harangue.
— Vous le savez tous, mais personne ne le dit. Nous sommes oppressés, menacés 24 heures sur 24 par ces tyrans, engagés par le diable en personne. Vous connaissez son nom je suppose... il s’appelle médiatisation.
Je partis me chercher un verre d’eau, en pensant à ce qui pourrait se passer plus tard. Allaient-ils vraiment se monter contre le gouvernement actuel, ou resteraient-ils passifs face à l’opposant ? Je ne savais que penser. Et j’avais extrêmement soif et envie de dormir.
— Aujourd’hui, je ne vais vous demander qu’une seule chose. Rebellez-vous. Faites bouger la situation. Joignez-vous à nous, pour que nous puissions atteindre notre objectif. Attaquons-nous au plus gros poison du moment.
Poison était réellement le mot, après ce que j’avais vu. Après la dépendance, l’empoisonnement direct de leurs acheteurs. Où voulaient-ils en venir ? Asservir leur faim de sang ? Tout bonnement dégueulasse.
— Détruisons la Marters Industries ! Tout le monde connaît cette machine à argent. Si nous réussissons à arrêter celle-ci, quelques autres tomberont de peur. Et ainsi de suite ! Je ne finirais par ceci : venez tous, autant que vous êtes.
Il coupa directement le logiciel après ce message. Je le regardais, avec mon verre d’eau à présent vide. Il se leva de mon siège, avant de mettre une main sur mon épaule. Seth se joignit à lui.
— Alors, qu’en penses-tu ? C’est lancé, nous irons jusqu’au bout maintenant.
— Je pense que ça vaut le coup. Et j’espère que cela fonctionnera...
[c][/c]
Sharban était dans sa chambre d’hôtel, dans un quartier réputé aisé. Elle habitait ici grâce à la permission de Monsieur le Maire. Son premier travail armé était le même depuis son entrée à la SACOM. Au fur et à mesure, elle grimpa les échelons pour se retrouver au sommet. Elle dirigeait à ce moment-là toutes les unités de l’association militaire.
Âgée de 25 ans, elle était grande, avait la peau brune ainsi que les cheveux et quelques mèches blondes. On la jugeait froide au sein même de son travail, mais son comportement changeait lorsqu’elle ne portait plus ses vêtements militaires.
— Alors, cette journée ? demanda Lina, en lui massant les épaules.
— Une journée de merde, comme d’habitude. En plus, on est de mèche avec le maire et la Marters, maintenant.
— Pauvre chaton...
Sharban retira ses équipements, avant de s’allonger sur son lit. L’horloge de la chambre indiquait 21 heures. Elle avait reçu un appel, peu après avoir quitté son lieu de travail, avec comme sujet « Agression envers client ». L’objectif du lendemain était donc fixé.
Lina retira son manteau et s’installa elle aussi sur le lit, en se collant doucement à son amie. Elle lui caressa la joue.
— Tu comptes faire quoi, maintenant ? demanda-t-elle.
— Aller prendre une douche, répondit simplement Sharban. Tu m’accompagnes ?
— Avec joie !
Toutes deux se levèrent du lit, avant d’aller dans la salle de bain. Une fois arrivée, une d’elles tourna le robinet de la douche, afin de faire couler de l’eau. Elle ajusta la température pour que celle-ci soit assez chaude, mais pas trop froide. Sharban commença à se déshabiller. Trois tatouages étaient apparents : un sur son bras droit, ressemblant à un oiseau, un second sous son sein droit, une rose. Et un dernier au niveau du trapèze gauche, représentant une espèce d’insigne. Lina vint lui dégrafer son soutien-gorge, avant de l’embrasser dans le cou. La militaire poussa un petit rire, avant de se déshabiller entièrement. L’autre en fit autant. Elles rentrèrent toutes deux ensuite dans la douche.
— Qu’est-ce que ça peut faire du bien... souffla Lina, en se saisissant du flacon de gel douche.
— Vivement qu’on puisse partir d’ici, je commence à en avoir marre... répondit Sharban.
— On pourrait aller dans les tropiques, non ?
— Qu’elle est mignonne...
Suite à ça, Lina embrassa langoureusement Sharban. Le baiser dura environ une trentaine de secondes, avant que la bouche de la brune se déporte sur un des seins de sa compagne. Celle-ci gémit, avant de dégager tout doucement la tête présente sur son sein. Elle se saisit d’un gant de toilette, avant de mettre du gel douche sur celui-ci et de se frotter un peu partout avec.
— On m’a dit que tu avais passé un accord avec le maire aujourd’hui, reprit Lina en se rinçant.
— Ouais... mais passons à autre chose, je déteste parler du boulot en dehors de mes heures.
Lina fit glisser ses mains le long du corps de Sharban, avant d’arriver au niveau de sa taille. Elle fit descendre sa main droite un niveau plus bas, avant de s’arrêter. Elle la titilla à ce niveau, ce qui eu pour cause de lui faire lâcher quelques petits cris. Elles s’embrassèrent plusieurs fois, changeant de temps à autres de rôle. Au bout d’une vingtaine minute, Lina poussa un ultime gémissement. Sa respiration était saccadée, ainsi que celle de sa partenaire.
— Jenna… souffla-t-elle.
— Oui ? demanda Sharban.
— Je t’aime...
_________________________________
Enfin !
Oui, j'ai mis moins de temps cette fois-ci, j'ai dégagé un peu de ma fainéantise.
Bon, j'ai quelques messages à adresser, dans cette pensée perso de l'auteur. La première étant la suivante :
Merci à Hell de m'avoir aidé à trouver un nom pour Sharban Jenna, celle de la SACOM. Je n'y aurais jamais pensé. Et puis, d'ailleurs, vu que des images valent mieux que des longs discours... :
http://www.noelshack.com/1/1/2011-04-1712.40.21-974625a377.jpg
http://www.noelshack.com/1/1/2011-04-1713.04.04-5fd980d780.jpg
Hum.
Deuxième petit message adressé à la lucidité de Nirvi-chou :
P'tit coquin.
Et troisième message, adressé à tout le monde. Vous aurez peut-être remarquer que je ne maîtrise pas très bien le genre du cul et encore moins le lesbien. J'en suis terriblement désolé.
En tout cas, merci d'avoir lu !
Le maire s’exécuta sans se faire prier. Il se saisit de son stylo-plume, posé sur son bureau, et signa de sa plus belle signature. A cet instant c’était fait l’alliance la moins attendue du moment.
La SACOM était une association de protection, s’engageant via contrats. Ainsi, elle agissait comme bon lui semblait, après signature. La plupart du temps, les contrats étaient de types escortes, ou protection avancée.
Nous vivions dans un monde corrompu, tout le monde le savait. Mais personne ne le disait. Le plus courant étant le marché noir. La pratique s’était ainsi diffusée dans d’autres filières, pour passer du commercial à la politique. Le dernier acte de ce genre datant de la montée au pouvoir des corporations. En contrepartie, un camion entier de pot de vin.
— Vous êtes assignés à l’organisation suivante, désormais. La sécurité de la Marters Industries dépend de vous, maintenant.
— Et n’oubliez pas mon petit chèque au passage, dit le maire, en actionnant un bouton sur son téléphone. Vu que je n’ai rien vu...
— Oui Monsieur le Maire ! répondit une voix efféminée au téléphone. Nous nous porterons garants de cette mission, ça risque de chier pour les rebelles...
— J’espère bien, Sharban. J’espère bien... Bon, je raccroche, j’ai un petit meeting.
Il retira son index du bouton, avant d’en appuyer sur un autre. La porte de son bureau s’ouvrit, laissant entrer une femme, grande et blonde. Elle s’assit directement sur le fauteuil en face du bureau du Maire, avant de lui faire un énorme sourire.
— Alors, comment vas-tu Lina ? demanda-t-il en lui renvoyant son sourire.
[c][/c]
— Comment te sens-tu, mon gars ?
— J’ai mal au crâne, Dave... répondis-je à voix basse.
— Je comprends, cela met assez de temps à partir, cette petite douleur. Mais tu devrais te sentir mieux demain...
Je m’avançais doucement dans salle, regardant un peu dans tout les sens. La vision était activée, mais sur l’option noir et blanc. Dave me l’avait conseillé, suite à cette fatigante opération. L’explication était simple : les lunettes puisaient beaucoup de ressources au niveau concentration, encore plus en couleurs.
L’hôpital avait été appelé entre temps par Jean. Elle aurait eu ce que l’on appelait une crise nerveuse. Un corps étranger aurait fait appui sur une partie de son cerveau, provoquant une immense douleur. Elle serait morte à cause de cela. Au final, la moquette du magasin était pleine de sang. Peu m’importait, de toute façon.
— Vous devriez dégager, sans vouloir vous presser. Cette affaire risquer de passer aux journaux et s’ils vous attrapent...
— C’est comme si c’était fait, s’exclama Seth en commençant à ouvrir la porte, pour sortir.
Je saluais Dave de la tête, vaguement, avant de sortir. La neige commençait à fondre, c’était la fin de l’hiver. Les nuances de gris étaient vraiment difficiles à appréhender, mais je faisais avec. Pour une fois, j’invitais Seth et Jean à me rejoindre au manoir. Ils acceptèrent directement, sans vraiment se poser de questions.
Je m’assis directement sur mon canapé, en arrivant. J’étais exténué. Ils prirent place tous deux sur deux chaises de bois. J’allumais la télévision : encore le programme de toujours, avec les informations du peuple. Après 5 petites minutes de silence, Jean prit la parole.
— Je ne sais pas ce que tu en penses, Bastien, mais... on ne risque pas d’arriver à grand-chose comme ça.
— Je ne comprends pas, répondis-je.
— Combien sommes-nous, d’après toi ?
— Euh... une petite dizaine ?
— Et encore, balbutia Seth.
Jean se leva de sa chaise et se dirigea vers mon ordinateur. « Je peux ? », fit-il en s’asseyant sur la chaise de bureau. Je lui répondis d’un hochement de tête, me demandant bien quelle idée lui était venue à ce moment-là. Il se saisit rapidement du clavier, avant de brancher une clef USB. Un logiciel s’installa peu près sur mon ordinateur, assez rapidement. Jean se saisit de mon micro-casque, avant de faire quelques réglages.
— Allume la télé et mets la... euh... n’importe laquelle, en fait. Tant que c’est régional.
— Euh, ce n’est pas risqué ? demandai-je. Je me suis déjà fait gauler une fois...
— Non, on l’a déjà utilisé plusieurs fois dans la planque, expliqua Seth. 100% sécurisé, ces merdeux de la SACOM ne pourront pas nous chopper.
Je hochai doucement la tête, avant de changer de chaine. Je basculais sur la chaine régionale la plus populaire. C’était l’heure de la pub quotidienne à ce moment-là. Jean commença la diffusion quelques secondes plus tard. Il se tourna face à la télé, avant d’enclencher le brouillage. La pub implant se transforma en neige, avant de laisser place à une image. Un énorme sourire se dessina sur mon visage quand je vis celle-ci : un écrou avec une faucille. Il avait un drôle d’humour.
— Peuple de Paris ! Je vous prie de m’écouter une petite minute. Je sais que vous êtes nombreux en ce moment à regarder cette... pub ?
Seth toussa un grand coup, faisant perdre son sérieux à Jean une fraction de seconde. Il reprit très vite son discours de harangue.
— Vous le savez tous, mais personne ne le dit. Nous sommes oppressés, menacés 24 heures sur 24 par ces tyrans, engagés par le diable en personne. Vous connaissez son nom je suppose... il s’appelle médiatisation.
Je partis me chercher un verre d’eau, en pensant à ce qui pourrait se passer plus tard. Allaient-ils vraiment se monter contre le gouvernement actuel, ou resteraient-ils passifs face à l’opposant ? Je ne savais que penser. Et j’avais extrêmement soif et envie de dormir.
— Aujourd’hui, je ne vais vous demander qu’une seule chose. Rebellez-vous. Faites bouger la situation. Joignez-vous à nous, pour que nous puissions atteindre notre objectif. Attaquons-nous au plus gros poison du moment.
Poison était réellement le mot, après ce que j’avais vu. Après la dépendance, l’empoisonnement direct de leurs acheteurs. Où voulaient-ils en venir ? Asservir leur faim de sang ? Tout bonnement dégueulasse.
— Détruisons la Marters Industries ! Tout le monde connaît cette machine à argent. Si nous réussissons à arrêter celle-ci, quelques autres tomberont de peur. Et ainsi de suite ! Je ne finirais par ceci : venez tous, autant que vous êtes.
Il coupa directement le logiciel après ce message. Je le regardais, avec mon verre d’eau à présent vide. Il se leva de mon siège, avant de mettre une main sur mon épaule. Seth se joignit à lui.
— Alors, qu’en penses-tu ? C’est lancé, nous irons jusqu’au bout maintenant.
— Je pense que ça vaut le coup. Et j’espère que cela fonctionnera...
[c][/c]
Sharban était dans sa chambre d’hôtel, dans un quartier réputé aisé. Elle habitait ici grâce à la permission de Monsieur le Maire. Son premier travail armé était le même depuis son entrée à la SACOM. Au fur et à mesure, elle grimpa les échelons pour se retrouver au sommet. Elle dirigeait à ce moment-là toutes les unités de l’association militaire.
Âgée de 25 ans, elle était grande, avait la peau brune ainsi que les cheveux et quelques mèches blondes. On la jugeait froide au sein même de son travail, mais son comportement changeait lorsqu’elle ne portait plus ses vêtements militaires.
— Alors, cette journée ? demanda Lina, en lui massant les épaules.
— Une journée de merde, comme d’habitude. En plus, on est de mèche avec le maire et la Marters, maintenant.
— Pauvre chaton...
Sharban retira ses équipements, avant de s’allonger sur son lit. L’horloge de la chambre indiquait 21 heures. Elle avait reçu un appel, peu après avoir quitté son lieu de travail, avec comme sujet « Agression envers client ». L’objectif du lendemain était donc fixé.
Lina retira son manteau et s’installa elle aussi sur le lit, en se collant doucement à son amie. Elle lui caressa la joue.
— Tu comptes faire quoi, maintenant ? demanda-t-elle.
— Aller prendre une douche, répondit simplement Sharban. Tu m’accompagnes ?
— Avec joie !
Toutes deux se levèrent du lit, avant d’aller dans la salle de bain. Une fois arrivée, une d’elles tourna le robinet de la douche, afin de faire couler de l’eau. Elle ajusta la température pour que celle-ci soit assez chaude, mais pas trop froide. Sharban commença à se déshabiller. Trois tatouages étaient apparents : un sur son bras droit, ressemblant à un oiseau, un second sous son sein droit, une rose. Et un dernier au niveau du trapèze gauche, représentant une espèce d’insigne. Lina vint lui dégrafer son soutien-gorge, avant de l’embrasser dans le cou. La militaire poussa un petit rire, avant de se déshabiller entièrement. L’autre en fit autant. Elles rentrèrent toutes deux ensuite dans la douche.
— Qu’est-ce que ça peut faire du bien... souffla Lina, en se saisissant du flacon de gel douche.
— Vivement qu’on puisse partir d’ici, je commence à en avoir marre... répondit Sharban.
— On pourrait aller dans les tropiques, non ?
— Qu’elle est mignonne...
Suite à ça, Lina embrassa langoureusement Sharban. Le baiser dura environ une trentaine de secondes, avant que la bouche de la brune se déporte sur un des seins de sa compagne. Celle-ci gémit, avant de dégager tout doucement la tête présente sur son sein. Elle se saisit d’un gant de toilette, avant de mettre du gel douche sur celui-ci et de se frotter un peu partout avec.
— On m’a dit que tu avais passé un accord avec le maire aujourd’hui, reprit Lina en se rinçant.
— Ouais... mais passons à autre chose, je déteste parler du boulot en dehors de mes heures.
Lina fit glisser ses mains le long du corps de Sharban, avant d’arriver au niveau de sa taille. Elle fit descendre sa main droite un niveau plus bas, avant de s’arrêter. Elle la titilla à ce niveau, ce qui eu pour cause de lui faire lâcher quelques petits cris. Elles s’embrassèrent plusieurs fois, changeant de temps à autres de rôle. Au bout d’une vingtaine minute, Lina poussa un ultime gémissement. Sa respiration était saccadée, ainsi que celle de sa partenaire.
— Jenna… souffla-t-elle.
— Oui ? demanda Sharban.
— Je t’aime...
_________________________________
Enfin !
Oui, j'ai mis moins de temps cette fois-ci, j'ai dégagé un peu de ma fainéantise.
Bon, j'ai quelques messages à adresser, dans cette pensée perso de l'auteur. La première étant la suivante :
Merci à Hell de m'avoir aidé à trouver un nom pour Sharban Jenna, celle de la SACOM. Je n'y aurais jamais pensé. Et puis, d'ailleurs, vu que des images valent mieux que des longs discours... :
http://www.noelshack.com/1/1/2011-04-1712.40.21-974625a377.jpg
http://www.noelshack.com/1/1/2011-04-1713.04.04-5fd980d780.jpg
Hum.
Deuxième petit message adressé à la lucidité de Nirvi-chou :
P'tit coquin.
Et troisième message, adressé à tout le monde. Vous aurez peut-être remarquer que je ne maîtrise pas très bien le genre du cul et encore moins le lesbien. J'en suis terriblement désolé.
En tout cas, merci d'avoir lu !
Commentaires
- IIXdarkXII
04/05/2011 à 00:03:07
Je suis d'avis semblable à tout le monde
Et donc si tu cherches un personnage pour n'importe quelle situation dis le moi
Et le si commun et habituel :
SWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEET - KirKill
03/05/2011 à 03:47:39
Pendant un moment j'ai cru que la fic se ferait du point de vue d'un aveugle
Sinon j'aime beaucoup et je compte lire la sweet - Pseudo supprimé
01/05/2011 à 01:09:50
Ouais, elle est où ?
Si tu cherches un personnage pour la Sacom, fais-moi signe. - Nirvana
01/05/2011 à 00:56:19
Elle est ou la scène threesome la ?!