Note de la fic :
Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 9
Publié le 07/02/2012 à 20:11:44 par Spyko
Nous avions enfin un espoir de quitter cet enfer. Notre prochain objectif était donc le toit, mais restait encore à l'atteindre.
« A ton avis Mike, faut passer par où? »
« Aucune idée, on sait même pas où ils vont atterrir, alors pour savoir à quel endroit aller... »
« Entrepôt n°10 »
Les quatre autres me fixèrent d'un air incrédule.
« Quoi? »
« Je... Je viens de me souvenir, cette chose là, le monolithe, il n'était pas là la dernière fois que j'ai... été au Département des Recherches »
« Qu'est-ce que tu veux dire?, demanda Mike »
« Il n'était plus là où il était avant, donc je présume qu'ils l'ont rapportés à l'entrepôt n°10, c'est l'endroit où je l'ai livré... »
« Où tu l'as... Attends, c'est toi le mec qui faisait les livraison au département? »
« Euh... oui »
« C'est de là qu'elles viennent? Ces choses? »
« Oui, ils... ils les ont créés, et ensuite elles se sont libérés, mais je sais pas comment »
Cette discussion commençait à m'embarrasser, aussi décidais-je d'y mettre fin.
« Mais peu importe, je pense que ce qu'ils viennent évacuer se trouve dans cet entrepôt, et c'est notre seule piste »
« Comme tu veux... »
Nous nous mîmes en route, passant par un autre chemin, car nous sachions que l'ancien était bloqué. Notre destination était à l'autre bout de la base, alors mieux valait aller le plus vite possible. D'après Mike, le chemin le plus court passait par la salle des machines. Ils auraient préférés éviter d'y retourner, mais nous n'avions pas le choix, il fallait faire vite.
Les longs couloirs nous menèrent à une échelle, la salle des machines étant presque au sous-sol. Nous nous y engageâmes, descendant rapidement les échelons uns à uns. L'étroit boyau était noyé dans l'obscurité, si bien que mon pied entra en contact avec le crâne d'un de mes coéquipiers. Il glâpit de douleur sous le choc mais poursuivit sa descente pendant que je me répandais en excuses.
Nous arrivâmes finalement en bas, dans un silence presque total.
Ce qui ne présageait rien de bon.
« Je comprend pas, c'était hyper bruyant quand on est passé, comment ça a pu... »
« Chut! Tais-toi! »
Un bruit étrange, entre un hululement et un grognement retentit dans la salle d'à côté.
« Qu'est-ce que c'est que ce truc encore? »
« J'en sais rien, mais une chose est sure, c'est que tout est arrêté. »
D'un commun accord, nous nous mîmes tous en position d'attaque, et, au signal, nous ouvrîmes la porte et nous précipitâmes à l'intérieur, prêts à tirer. Il n'y avait rien, mais dire que les machines étaient arrêtées était un euphémisme. Des câbles arrachés encore agités par le courant pendaient mollement, agités parfois par des étincelles. Une sorte d'énorme rouage s'était littéralement écroulé, emportant tous ses congénères dans sa chute.
« Bizarre, j'aurais pensé que le système était un peu plus... moderne, s'étonna Jeff. Ca date du Moyen-âge ce truc! »
« Ouais, on l'avait pas remarqué en passant tout à l'heure, il devait être placé haut..., continua Dave. »
« J'y crois pas, vous allez me dire que c'est ça qui alimente la base? »
« On dirait... Mais qui sait, c'est peut-être un peu plus sophistiqué qu'on le pense. »
« En fait, j'ai pas l'impression que c'est ici qu'on est venu... »
« Quoi? Mais y a qu'une seule salle des machines pourtant. »
« On dirait que non, et c'est surement pas ça qui alimente l'électricité, surtout qu'elle fonctionne encore »
« Le portail principal peut-être? »
« Hein? Ah... Ouais, remarque, il a pas l'air très moderne ce truc, mais ça veut dire qu'il est verrouillé, et pour de bon vu l'état de ces machins... »
Néanmoins, le débat fut interrompu par un autre cri étrange entendu plus tôt. Ce son eut pour effet de nous hérisser les cheveux sur la tête et de nous faire lever nos armes vers le haut plafond, masqué dans l'obscurité. C'était dans ce genre de moment qu'on aurait aimé avoir une torche.
Mes yeux s'habituant peu à peu à la pénombre, je crus apercevoir une silhouette agile se déplacer. Quoi que ce fut, ça ne faisait pas le moindre bruit. La tension était palpable. J'entendais les autres respirer doucement, je voyais leur armes trembler légèrement dans leurs mains, tout comme j'essayais de maitriser les miennes.
Aucun de nous ne vit le coup partir.
Une griffe étincelante brisa l'obscurité, fendant l'air et déchirant les tissus organiques. Dave s'effondra dans un hurlement, les deux mains pressées contre la blessure qu'il venait d'avoir à la jambe. Jeff se précipita sur lui pour l'aider, pendant que Florian, Mike et moi continuions de scruter les alentours, nos pistolets tremblant de plus en plus.
Le bruit de l'os pénétrant la chair retentit dans la salle comme une détonation. Nous nous retournâmes vers notre coéquipier. Des doigts griffus dépassaient de l'abdomen de Florian, et ils se déplaçaient légèrement, entaillant encore plus profondément le malheureux qui gémissait de douleur. Du sang commença à couler par les coins de sa bouche tandis que nous étions toujours immobiles, comme paralysés par l'horrible scène qui se déroulait sous nos yeux. Puis je pris l'initiative, tirant derrière lui en espérant toucher quelque chose. La main se retira de la blessure et l'homme s'écroula sur le côté, pendant que la créature hurlait sous les balles et disparaissais encore plus loin dans le noir.
Il fut secoué de spasmes pendant un moment, du sang coulant à flot de sa blessure et de sa bouche, puis ses yeux se révulsèrent. Je vis, effondré, les trois autres tomber à genoux, les yeux brouillés par les larmes.
« A ton avis Mike, faut passer par où? »
« Aucune idée, on sait même pas où ils vont atterrir, alors pour savoir à quel endroit aller... »
« Entrepôt n°10 »
Les quatre autres me fixèrent d'un air incrédule.
« Quoi? »
« Je... Je viens de me souvenir, cette chose là, le monolithe, il n'était pas là la dernière fois que j'ai... été au Département des Recherches »
« Qu'est-ce que tu veux dire?, demanda Mike »
« Il n'était plus là où il était avant, donc je présume qu'ils l'ont rapportés à l'entrepôt n°10, c'est l'endroit où je l'ai livré... »
« Où tu l'as... Attends, c'est toi le mec qui faisait les livraison au département? »
« Euh... oui »
« C'est de là qu'elles viennent? Ces choses? »
« Oui, ils... ils les ont créés, et ensuite elles se sont libérés, mais je sais pas comment »
Cette discussion commençait à m'embarrasser, aussi décidais-je d'y mettre fin.
« Mais peu importe, je pense que ce qu'ils viennent évacuer se trouve dans cet entrepôt, et c'est notre seule piste »
« Comme tu veux... »
Nous nous mîmes en route, passant par un autre chemin, car nous sachions que l'ancien était bloqué. Notre destination était à l'autre bout de la base, alors mieux valait aller le plus vite possible. D'après Mike, le chemin le plus court passait par la salle des machines. Ils auraient préférés éviter d'y retourner, mais nous n'avions pas le choix, il fallait faire vite.
Les longs couloirs nous menèrent à une échelle, la salle des machines étant presque au sous-sol. Nous nous y engageâmes, descendant rapidement les échelons uns à uns. L'étroit boyau était noyé dans l'obscurité, si bien que mon pied entra en contact avec le crâne d'un de mes coéquipiers. Il glâpit de douleur sous le choc mais poursuivit sa descente pendant que je me répandais en excuses.
Nous arrivâmes finalement en bas, dans un silence presque total.
Ce qui ne présageait rien de bon.
« Je comprend pas, c'était hyper bruyant quand on est passé, comment ça a pu... »
« Chut! Tais-toi! »
Un bruit étrange, entre un hululement et un grognement retentit dans la salle d'à côté.
« Qu'est-ce que c'est que ce truc encore? »
« J'en sais rien, mais une chose est sure, c'est que tout est arrêté. »
D'un commun accord, nous nous mîmes tous en position d'attaque, et, au signal, nous ouvrîmes la porte et nous précipitâmes à l'intérieur, prêts à tirer. Il n'y avait rien, mais dire que les machines étaient arrêtées était un euphémisme. Des câbles arrachés encore agités par le courant pendaient mollement, agités parfois par des étincelles. Une sorte d'énorme rouage s'était littéralement écroulé, emportant tous ses congénères dans sa chute.
« Bizarre, j'aurais pensé que le système était un peu plus... moderne, s'étonna Jeff. Ca date du Moyen-âge ce truc! »
« Ouais, on l'avait pas remarqué en passant tout à l'heure, il devait être placé haut..., continua Dave. »
« J'y crois pas, vous allez me dire que c'est ça qui alimente la base? »
« On dirait... Mais qui sait, c'est peut-être un peu plus sophistiqué qu'on le pense. »
« En fait, j'ai pas l'impression que c'est ici qu'on est venu... »
« Quoi? Mais y a qu'une seule salle des machines pourtant. »
« On dirait que non, et c'est surement pas ça qui alimente l'électricité, surtout qu'elle fonctionne encore »
« Le portail principal peut-être? »
« Hein? Ah... Ouais, remarque, il a pas l'air très moderne ce truc, mais ça veut dire qu'il est verrouillé, et pour de bon vu l'état de ces machins... »
Néanmoins, le débat fut interrompu par un autre cri étrange entendu plus tôt. Ce son eut pour effet de nous hérisser les cheveux sur la tête et de nous faire lever nos armes vers le haut plafond, masqué dans l'obscurité. C'était dans ce genre de moment qu'on aurait aimé avoir une torche.
Mes yeux s'habituant peu à peu à la pénombre, je crus apercevoir une silhouette agile se déplacer. Quoi que ce fut, ça ne faisait pas le moindre bruit. La tension était palpable. J'entendais les autres respirer doucement, je voyais leur armes trembler légèrement dans leurs mains, tout comme j'essayais de maitriser les miennes.
Aucun de nous ne vit le coup partir.
Une griffe étincelante brisa l'obscurité, fendant l'air et déchirant les tissus organiques. Dave s'effondra dans un hurlement, les deux mains pressées contre la blessure qu'il venait d'avoir à la jambe. Jeff se précipita sur lui pour l'aider, pendant que Florian, Mike et moi continuions de scruter les alentours, nos pistolets tremblant de plus en plus.
Le bruit de l'os pénétrant la chair retentit dans la salle comme une détonation. Nous nous retournâmes vers notre coéquipier. Des doigts griffus dépassaient de l'abdomen de Florian, et ils se déplaçaient légèrement, entaillant encore plus profondément le malheureux qui gémissait de douleur. Du sang commença à couler par les coins de sa bouche tandis que nous étions toujours immobiles, comme paralysés par l'horrible scène qui se déroulait sous nos yeux. Puis je pris l'initiative, tirant derrière lui en espérant toucher quelque chose. La main se retira de la blessure et l'homme s'écroula sur le côté, pendant que la créature hurlait sous les balles et disparaissais encore plus loin dans le noir.
Il fut secoué de spasmes pendant un moment, du sang coulant à flot de sa blessure et de sa bouche, puis ses yeux se révulsèrent. Je vis, effondré, les trois autres tomber à genoux, les yeux brouillés par les larmes.