Note de la fic :
Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13
Publié le 09/02/2012 à 19:33:10 par Spyko
« Ok... Attendez-moi là.... J'arrive... »
Cette nouvelle m'avait démoli. Jusqu'à maintenant, nous avions eu un objectif, un moyen de quitter les lieux. Mais maintenant...
Quoi qu'il en soit, il fallait continuer. De toute manière, que faire d'autre? Se barricader dans une salle à attendre que la mort vienne nous chercher? Non. Il fallait fouiller la base, trouver des armes plus puissantes, un moyen de communication, des vivres, n'importe quoi qui nous aiderait à survivre plus longtemps. Cet ensemble de bâtiment comptait pas moins de deux milles employés, que ce soit des techniciens, des militaires ou des ouvriers. Ce qui signifiait surement deux milles petits problèmes armés jusqu'au dents qui se promenaient un peu partout, sans compter le ver qui continuait de secouer l'entrepôt derrière-moi, espérant toujours me mettre le tentacule dessus.
Mais ce qui m'ébranlait encore plus, c'était cette horrible nouvelle, celle que les nécromorphs n'étaient pas indépendants, mais qu'ils étaient sous contrôle. Et c'était ce monolithe qui permettait tout ça. Je n'osais pas imaginer ce qu'il se produirait s'il était détruit. Échapperaient-ils à tout contrôle pour se jeter sur tout ce qui bouge? Je connaissais ces cinglés de nom, ces... «unitologues» qui croyait en la renaissance ou je ne sais quoi... Je n'aurais jamais imaginé qu'ils exécuteraient un tel plan. Deux milles nécromorphs, mais que se passerait-il s'il sortaient d'ici?
C'est alors qu'une autre question s'imposa.
Et nous, comment allions nous faire? Si nous nous échappions de quelque manière que ce soit, qui nous dit qu'ils ne seraient pas capables de la même chose? Sortir et condamner tout le monde ou rester ici et mourir, vous parlez d'un choix...
« Eh, Matt? »
« Quoi? »
« Y a un type qui vient de passer au bout du couloir. On a essayé de le suivre mais il s'est barré et a rejoint le bâtiment principal. »
« Je crois que c'était le mec qui a lancé cette chose sur moi, en tout cas, il y a des chances. »
« Si c'est vraiment lui, alors on devrait le suivre, grouille-toi. »
Excellente idée. Il en savait beaucoup sur ces choses, alors pourquoi ne pas le... persuader de nous en apprendre plus?
Je m'élançai donc dans le couloir, cherchant des escaliers pour rejoindre le toit. Et je finis par en trouver. Je grimpais les marches quatre à quatre, voyant défiler les étages... Soudain, un autre tremblement secoua le bâtiment et me fis basculer sur le côté, moi qui ne m'y attendais pas. Je me relevai rapidement avant de voir que les marches se fissuraient de plus en plus. Je ne me fis donc pas prier pour les monter le plus vite possible, m'accrochant à la barrière à chaque tremblement, sentant les fissures s'élargir de plus en plus, quelques morceaux d'acier tombant dans mon sillage. Lorsque je parvins à trois étages du toit, l'une d'elle craqua violemment et céda quand je posai le pied dessus. Je dégringolai les sept que je venais de monter et me rétamai sur le sol. Légèrement étourdi par cette petite chute, je me redressai un peu pour voir ce qui avait jadis été un escalier tomber à l'étage en dessous. Pire, le palier où je me situais menaçait lui aussi de lâcher. Au final, c'était l'immeuble tout entier qui était en de s'effondrer sous les coups de la créature!
« Matt! Matt bon sang, dépêche-toi, ça m'a pas l'air stable tout ça! »
« Je vais avoir... un peu de retard. »
« Quoi!? Hurla l'ancien garde. Mais putain on a pas le temps, le couloir est en train de se ramasser sur lui-même! »
« Rejoignez la porte, je vais faire ce que je peux pour arriver à temps. »
« Ok... Bonne chance... »
Je me relevai, titubant encore légèrement, et franchis la porte avant que tout ne s'effondre. Le plafond semblait avoir étrangement baissé de quelques centimètres. Des escaliers étaient situés au deux extrémités de chaque bâtiments, et il ne me restait plus qu'à espérer que l'autre soit encore en état. Seuls quelques rares spots survivants éclairaient encore le couloir où je m'engageai sans tarder. Trébuchant à chaque tremblement, m'affalant parfois contre un mur lorsque qu'un coup plus violent agrandissait les fissures déjà omniprésentes, je tentais de traverser ce couloir qui me semblait une épreuve insurmontable.
Ce que je craignais par-dessus tout, c'était le moment où les diverses citernes de gaz disséminées partout quitteraient leur abri pour aller exploser sur quelque support vital à l'entrepôt. Un pan de plafond abandonna la lutte et s'écrasa en travers du passage, me forçant à escalader la structure instable qui risquait de s'écrouler sur moi. Des cris d'agonies humains résonnèrent dans les étages inférieurs et j'eus un pincement au coeur en songeant à tous ceux qui étaient parvenus à braver la mort et se retrouveraient bientôt enterrés vivants.
Animé par une idée folle, je décidai de me hisser sur le trou formé par l'écroulement du plafond pour tenter de progresser d'un étage. En me faufilant parmi les câbles et les poutres, je parvins à rejoindre une fissure -ou plutôt une crevasse- suffisamment large pour me laisser passer.
« Matt, t'en es où? Le couloir est en train de nous lâcher complètement! »
« J'arrive les gars, je dois être juste en-dessous de vous, ou pas loin. »
« Ok, on t'attends devant le tunnel qui relie les deux bâtiments. »
Je jetai un léger regard autour de moi pour voir l'étendu des dégâts à cet étage et poursuivis ma route à travers le couloir. Une plaque d'aération vola au-dessus de moi et je me sentis projeté en avant par une créature. J'atterris lourdement au sol et roulai sur le dos pour voir la cause de ce vol plané.
Je me retrouvai ainsi devant une vague copie de la créature qui avait déchiqueté le scientifique à la salle de communication. Sauf qu'elle avait considérablement muté depuis. Ses dents, plus acérées que jamais, étaient couverte de sang. Sur son crâne, plusieurs petites cornes avaient poussé et ses pattes avant étaient terminées par de véritables serres. Sa peau était devenu d'un noir profond et ses yeux d'un jaune brillant me fixait avec suffisamment d'avidité pour que le message passe clairement. Quant à sa queue... J'avais vu juste auparavant. A la base de l'appendice d'origine, une autre avait poussée et les deux étaient terminées par une lame de la taille d'une hache.
Je me mis tout d'abord à ramper à reculons, tandis qu'elle continuait de progresser lentement sur ses deux membres avant. Comme si elle savourait cet instant.
Puis elle sauta.
Je sentis les serres griffues s'enfonçer dans la peau de mes épaules, me retenant cloué au sol. Elle leva sa tête bien haute, dents en avant, et s'apprêtait à les plonger dans ma gorge. C'est alors que la situation joua en ma faveur. Un morceau de métal craqua et s'écrasa sur sa double queue. Elle stoppa son geste net et relâcha légèrement sa prise. J'en profitai pour la repousser aussi loin que possible, mettant toutes mes forces dans ce geste.
La créature fit un léger bond en arrière, avant d'envoyer valser le métal qui lui entravait la queue. Je profitais de cette brève halte pour me relever et sortir mon arme. Elle fixa un instant le petit pistolet dirigé vers son crâne, puis elle bondit en avant, toutes griffes dehors. Le jet de stase la frappa en plein vol et elle s'arrêta à un cheveux de ma tête, me permettant de me pencher pendant que le nécromorph continuait d'avancer lentement dans les airs. Il s'écrasa dans un craquement contre le mur, et il ne m'en fallu pas plus pour me jeter dans le couloir. Durant ma course, j'entendais ses bonds tandis qu'il continuait de foncer sur moi, le bâtiment secoué de tremblements de plus en plus forts.
« Matt! D'ici on peut voir qu'une des façade s'est effondrée! Matt? »
Je venais d'arriver en bas de l'escalier. Il y avait eu un éboulement, mais il restait praticable. Alors que je me retournais, l'une des lames fendit l'air et le canon de mon arme glissa loin de moi, me laissant me débrouiller avec ce qu'il restait du pistolet. Je jetais une autre décharge de stase, vidant ma jauge entièrement, lâchai l'arme et commençai à escalader les décombres. A deux reprises, la double queue vola vers moi et se planta dans l'acier glissant que je peinais à grimper. Alors que j'atteignais le sommet, la chose tenta une dernière attaque et se jeta sur moi, plantant ses crocs dans ma jambes.
La douleur me laissa échapper un cri et des larmes remplirent légèrement mes yeux lorsque la créature lâcha prise sur le métal, restant uniquement suspendue à mon mollet par ses dents. Je tendis la main en avant, espérant attraper un morceau de métal, n'importe quoi qui pourrait lui faire retirer ses crocs. Pour couronner le tout, à travers le brouillard humide qui me voilait les yeux, je voyais notre support glisser lentement.
D'un coup de pied désespéré, je lui fis voler la mâchoire supérieure en éclat, et elle chuta en bas, laissant une unique dent plantée dans ma chair. Je l'arrachai et entrepris de ramper vers la porte. Lorsque je l'atteins finalement, je donnais un coup rageur à la plaque de métal, qui bascula et s'écrasa dans la cage d'escaliers.
Le bruit de chute fut ponctué par un rugissement de douleur, qui se tut définitivement. J'utilisai la dernière dose du kit de soin, qui me permit de recommencer à courir malgré ma blessure. Devant moi se trouvait la porte derrière laquelle ils m'attendaient. Avant de la franchir, je contemplais la dents aiguisée abandonnée malgré elle. Elle ferait une arme parfaite, longue d'une vingtaine de centimètre.
« Matt! Bon sang, c'est pas trop tôt. Il faut qu'on y aille, regarde... »
Le bâtiment que nous venions de quitter s'effondrait lentement. Et le tunnel où nous étions y était fixé.
Il fallait faire vite.
Cette nouvelle m'avait démoli. Jusqu'à maintenant, nous avions eu un objectif, un moyen de quitter les lieux. Mais maintenant...
Quoi qu'il en soit, il fallait continuer. De toute manière, que faire d'autre? Se barricader dans une salle à attendre que la mort vienne nous chercher? Non. Il fallait fouiller la base, trouver des armes plus puissantes, un moyen de communication, des vivres, n'importe quoi qui nous aiderait à survivre plus longtemps. Cet ensemble de bâtiment comptait pas moins de deux milles employés, que ce soit des techniciens, des militaires ou des ouvriers. Ce qui signifiait surement deux milles petits problèmes armés jusqu'au dents qui se promenaient un peu partout, sans compter le ver qui continuait de secouer l'entrepôt derrière-moi, espérant toujours me mettre le tentacule dessus.
Mais ce qui m'ébranlait encore plus, c'était cette horrible nouvelle, celle que les nécromorphs n'étaient pas indépendants, mais qu'ils étaient sous contrôle. Et c'était ce monolithe qui permettait tout ça. Je n'osais pas imaginer ce qu'il se produirait s'il était détruit. Échapperaient-ils à tout contrôle pour se jeter sur tout ce qui bouge? Je connaissais ces cinglés de nom, ces... «unitologues» qui croyait en la renaissance ou je ne sais quoi... Je n'aurais jamais imaginé qu'ils exécuteraient un tel plan. Deux milles nécromorphs, mais que se passerait-il s'il sortaient d'ici?
C'est alors qu'une autre question s'imposa.
Et nous, comment allions nous faire? Si nous nous échappions de quelque manière que ce soit, qui nous dit qu'ils ne seraient pas capables de la même chose? Sortir et condamner tout le monde ou rester ici et mourir, vous parlez d'un choix...
« Eh, Matt? »
« Quoi? »
« Y a un type qui vient de passer au bout du couloir. On a essayé de le suivre mais il s'est barré et a rejoint le bâtiment principal. »
« Je crois que c'était le mec qui a lancé cette chose sur moi, en tout cas, il y a des chances. »
« Si c'est vraiment lui, alors on devrait le suivre, grouille-toi. »
Excellente idée. Il en savait beaucoup sur ces choses, alors pourquoi ne pas le... persuader de nous en apprendre plus?
Je m'élançai donc dans le couloir, cherchant des escaliers pour rejoindre le toit. Et je finis par en trouver. Je grimpais les marches quatre à quatre, voyant défiler les étages... Soudain, un autre tremblement secoua le bâtiment et me fis basculer sur le côté, moi qui ne m'y attendais pas. Je me relevai rapidement avant de voir que les marches se fissuraient de plus en plus. Je ne me fis donc pas prier pour les monter le plus vite possible, m'accrochant à la barrière à chaque tremblement, sentant les fissures s'élargir de plus en plus, quelques morceaux d'acier tombant dans mon sillage. Lorsque je parvins à trois étages du toit, l'une d'elle craqua violemment et céda quand je posai le pied dessus. Je dégringolai les sept que je venais de monter et me rétamai sur le sol. Légèrement étourdi par cette petite chute, je me redressai un peu pour voir ce qui avait jadis été un escalier tomber à l'étage en dessous. Pire, le palier où je me situais menaçait lui aussi de lâcher. Au final, c'était l'immeuble tout entier qui était en de s'effondrer sous les coups de la créature!
« Matt! Matt bon sang, dépêche-toi, ça m'a pas l'air stable tout ça! »
« Je vais avoir... un peu de retard. »
« Quoi!? Hurla l'ancien garde. Mais putain on a pas le temps, le couloir est en train de se ramasser sur lui-même! »
« Rejoignez la porte, je vais faire ce que je peux pour arriver à temps. »
« Ok... Bonne chance... »
Je me relevai, titubant encore légèrement, et franchis la porte avant que tout ne s'effondre. Le plafond semblait avoir étrangement baissé de quelques centimètres. Des escaliers étaient situés au deux extrémités de chaque bâtiments, et il ne me restait plus qu'à espérer que l'autre soit encore en état. Seuls quelques rares spots survivants éclairaient encore le couloir où je m'engageai sans tarder. Trébuchant à chaque tremblement, m'affalant parfois contre un mur lorsque qu'un coup plus violent agrandissait les fissures déjà omniprésentes, je tentais de traverser ce couloir qui me semblait une épreuve insurmontable.
Ce que je craignais par-dessus tout, c'était le moment où les diverses citernes de gaz disséminées partout quitteraient leur abri pour aller exploser sur quelque support vital à l'entrepôt. Un pan de plafond abandonna la lutte et s'écrasa en travers du passage, me forçant à escalader la structure instable qui risquait de s'écrouler sur moi. Des cris d'agonies humains résonnèrent dans les étages inférieurs et j'eus un pincement au coeur en songeant à tous ceux qui étaient parvenus à braver la mort et se retrouveraient bientôt enterrés vivants.
Animé par une idée folle, je décidai de me hisser sur le trou formé par l'écroulement du plafond pour tenter de progresser d'un étage. En me faufilant parmi les câbles et les poutres, je parvins à rejoindre une fissure -ou plutôt une crevasse- suffisamment large pour me laisser passer.
« Matt, t'en es où? Le couloir est en train de nous lâcher complètement! »
« J'arrive les gars, je dois être juste en-dessous de vous, ou pas loin. »
« Ok, on t'attends devant le tunnel qui relie les deux bâtiments. »
Je jetai un léger regard autour de moi pour voir l'étendu des dégâts à cet étage et poursuivis ma route à travers le couloir. Une plaque d'aération vola au-dessus de moi et je me sentis projeté en avant par une créature. J'atterris lourdement au sol et roulai sur le dos pour voir la cause de ce vol plané.
Je me retrouvai ainsi devant une vague copie de la créature qui avait déchiqueté le scientifique à la salle de communication. Sauf qu'elle avait considérablement muté depuis. Ses dents, plus acérées que jamais, étaient couverte de sang. Sur son crâne, plusieurs petites cornes avaient poussé et ses pattes avant étaient terminées par de véritables serres. Sa peau était devenu d'un noir profond et ses yeux d'un jaune brillant me fixait avec suffisamment d'avidité pour que le message passe clairement. Quant à sa queue... J'avais vu juste auparavant. A la base de l'appendice d'origine, une autre avait poussée et les deux étaient terminées par une lame de la taille d'une hache.
Je me mis tout d'abord à ramper à reculons, tandis qu'elle continuait de progresser lentement sur ses deux membres avant. Comme si elle savourait cet instant.
Puis elle sauta.
Je sentis les serres griffues s'enfonçer dans la peau de mes épaules, me retenant cloué au sol. Elle leva sa tête bien haute, dents en avant, et s'apprêtait à les plonger dans ma gorge. C'est alors que la situation joua en ma faveur. Un morceau de métal craqua et s'écrasa sur sa double queue. Elle stoppa son geste net et relâcha légèrement sa prise. J'en profitai pour la repousser aussi loin que possible, mettant toutes mes forces dans ce geste.
La créature fit un léger bond en arrière, avant d'envoyer valser le métal qui lui entravait la queue. Je profitais de cette brève halte pour me relever et sortir mon arme. Elle fixa un instant le petit pistolet dirigé vers son crâne, puis elle bondit en avant, toutes griffes dehors. Le jet de stase la frappa en plein vol et elle s'arrêta à un cheveux de ma tête, me permettant de me pencher pendant que le nécromorph continuait d'avancer lentement dans les airs. Il s'écrasa dans un craquement contre le mur, et il ne m'en fallu pas plus pour me jeter dans le couloir. Durant ma course, j'entendais ses bonds tandis qu'il continuait de foncer sur moi, le bâtiment secoué de tremblements de plus en plus forts.
« Matt! D'ici on peut voir qu'une des façade s'est effondrée! Matt? »
Je venais d'arriver en bas de l'escalier. Il y avait eu un éboulement, mais il restait praticable. Alors que je me retournais, l'une des lames fendit l'air et le canon de mon arme glissa loin de moi, me laissant me débrouiller avec ce qu'il restait du pistolet. Je jetais une autre décharge de stase, vidant ma jauge entièrement, lâchai l'arme et commençai à escalader les décombres. A deux reprises, la double queue vola vers moi et se planta dans l'acier glissant que je peinais à grimper. Alors que j'atteignais le sommet, la chose tenta une dernière attaque et se jeta sur moi, plantant ses crocs dans ma jambes.
La douleur me laissa échapper un cri et des larmes remplirent légèrement mes yeux lorsque la créature lâcha prise sur le métal, restant uniquement suspendue à mon mollet par ses dents. Je tendis la main en avant, espérant attraper un morceau de métal, n'importe quoi qui pourrait lui faire retirer ses crocs. Pour couronner le tout, à travers le brouillard humide qui me voilait les yeux, je voyais notre support glisser lentement.
D'un coup de pied désespéré, je lui fis voler la mâchoire supérieure en éclat, et elle chuta en bas, laissant une unique dent plantée dans ma chair. Je l'arrachai et entrepris de ramper vers la porte. Lorsque je l'atteins finalement, je donnais un coup rageur à la plaque de métal, qui bascula et s'écrasa dans la cage d'escaliers.
Le bruit de chute fut ponctué par un rugissement de douleur, qui se tut définitivement. J'utilisai la dernière dose du kit de soin, qui me permit de recommencer à courir malgré ma blessure. Devant moi se trouvait la porte derrière laquelle ils m'attendaient. Avant de la franchir, je contemplais la dents aiguisée abandonnée malgré elle. Elle ferait une arme parfaite, longue d'une vingtaine de centimètre.
« Matt! Bon sang, c'est pas trop tôt. Il faut qu'on y aille, regarde... »
Le bâtiment que nous venions de quitter s'effondrait lentement. Et le tunnel où nous étions y était fixé.
Il fallait faire vite.