Note de la fic :
Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2
Publié le 04/02/2012 à 21:02:25 par Spyko
La sonnerie stridente du réveil me tira de mes rêves peuplés de structures torsadées. Je frottai mes yeux collés par le sommeil et pivotai machinalement sur le côté, pour contempler la place vide occupée un mois plus tôt par ma compagne. Morte dans un « accident de travail ». Les rapports faisaient état de câbles qui avaient tout simplement... lâchés quand elle avait posé la main dessus pour une inspection.
Je me redressai, jetai un regard circulaire autour de moi puis posai les pieds au sol. J'enfilai rapidement un jean et un tee-shirt avant de descendre les escaliers.
Je fis une halte en passant devant la porte de la fillette de 12 ans et regardai par l'entrebâillement la silhouette endormie. Arrivé dans la cuisine, j'avalai mon petit-déjeuner, préparai le sien et me dirigeai vers la penderie pour enfiler une veste et des chaussures. L'horloge indiquait 7h00 quand je sortis dans la fraicheur matinale.
Après dix minutes passées à marcher dans la rue, je distinguai l'arrêt de l'aérobus. Comme chaque matin, il était désert, la majeure partie des salariés de la base arrivant plus tard. Je croisai donc les bras et m'adossai à un poteau.
Finalement, il arriva quelques minutes plus tard. Je montai, passai un ticket dans la borne et allai m'installer. La moitié du bus était remplie des ouvriers comme moi et de quelques gardes qui commençaient plus tôt que leurs collègues.
Un quart d'heure plus tard, je descendis et passai par le scanner, avant de me diriger vers les vestiaires. Mon emploi du temps était accroché à mon casier. La prochaine livraison n'arrivant que dans deux heures, j'avais du temps devant moi.
*
Je n'avais pas vu le temps passer. J'enfilai à la hâte ma tenue de travail par-dessus mes vêtements de ville et m'élançai dans le couloir, saisissant mon module Macro-PK au passage. Au détour d'un couloir, je renversai une pile de vieux cartons qui s'écroula en travers du chemin. Je franchis d'un bond les dernières marches de l'escalier et m'arrêtai dans une glissade devant le carton que je devais transporter.
« Eh ben alors Matt, tu t'es endormi ou quoi? »
« Presque... Bon, ça va où ça? »
« Département des recherches. Ca devait arriver avec le gros conteneur d'hier mais il ont eu un problème. Grouilles-toi, ils voulaient l'avoir le plus vite possible »
« C'est bien ma veine... »
Pas le temps de réfléchir, j'actionnai le module pour soulever le léger carton. Il n'était pas bien lourd, donc je n'aurais pas besoin de l'amplificateur. A vrai dire, il était tellement léger que je me surpris à me demander pourquoi ils ne le portaient pas eux-même.
Je ne pouvais plus courir mais j'avançai malgré tout d'un pas amplement supérieur à ma vitesse habituelle. Si ce carton était si important, mieux valait ne pas les faire attendre...
Quelques personnes m'interpellèrent dans les couloirs, mais je me contentai de répondre de vague « salut » tout en continuant mon chemin.
Arrivé à l'ascenseur qui menait au département des recherches, je commençai à marteler nerveusement le bouton pour faire venir la cabine.
« Aller... plus vite... »
Les portes s'ouvrirent finalement et je m'engouffrai à l'intérieur, bousculant un scientifique qui en sortait. Il n'avait pas fini de se plaindre du manque de politesse des ouvriers que les portes se rabattirent, me faisant monter dans les étages.
Elles s'ouvrirent à nouveau et je jaillit littéralement par l'ouverture, glissant légèrement sur le sol métallique. Mais maintenant, je me retrouvai dans un couloir qui comportait plus d'une vingtaine de portes. Je n'étais jamais venu ici, mais je savais que la plupart des objets stockés dans l'entrepôt n°10 venaient ici, le reste allant généralement dans la section militaire, qui s'occupait des armes et véhicules.
Je regardai le carton pour voir où je devais aller et lus « Salle des tests ADN, niveau 2 » sur la petite étiquette. Le niveau 2 étant surement un étage au dessus, je pivotai et vis une porte qui donnait sur un escalier à côté de l'ascenseur, que je n'avais pas vu dans ma précipitation. Je m'y dirigeai alors et commençai mon ascension. Je passai sans m'arrêter devant la porte portant l'inscription « Niveau 1 » -la salle précédente portant le numéro 0- et me retrouvai bientôt devant celle qui portait une plaquette « Niveau 2 »
Je l'ouvris, m'y engouffrai et me laissai scanner par les gardes qui s'y trouvaient, avant de reprendre ma route. Je regardai frénétiquement les plaques qui ornaient les portes, jusqu'à trouver celle qui m'intéressait.
J'ouvris alors la porte... pour me retrouver nez à nez avec un volet métallique rabattu. Un autre volet tomba derrière moi tandis qu'un léger nuage apparaissait en haut, suivit d'un « Décontamination en cours ». Finalement, les deux volets se rouvrirent et je pénétrai dans une salle immaculée et d'un blanc presque aveuglant.
Après que mes yeux se soient habitué au changement de luminosité, je distinguai l'étrange structure que j'avais transporté la veille, dressée sur un petit piédestal pour la surélever un peu. Un homme en blouse avança vers moi.
« Ah, enfin arrivé! Merci jeune homme!, s'exclama t-il »
« Euh... de rien... »
Mais il ne m'écoutait déjà plus. A peine avait-il pris le carton qu'il s'avançait vers une petite console et disait dans l'interphone que « la fiche du décodage et la bactérie étaient arrivées »
Deux hommes surgirent de derrière la structure et se dirigèrent d'un pas rapide vers une porte qui menait à la salle actuelle. Ils ne faisaient même pas attention à moi, j'aurais tout aussi bien pu être invisible. Je fis donc demi-tour et posai une main sur la poignée de la porte.
« Bien, avec cet exemplaire de la bactérie et la liste, nous devrions pouvoir décoder entièrement le code génétique inscrit sur le monolithe et l'analyser. »
« Voire le reproduire? »
« Eventuellement. La dernière fois, les scientifiques ne s'attendaient pas à ce que les cobayes deviennent... comme ça. Mais cette fois, nous sommes préparés, ajouta t-il, de la délectation dans la voix »
« Nous ne devons pas oublier ce qu'il se passerait si les spécimens que nous pourrions obtenir échappaient à notre contrôle!, s'exclama l'autre »
« Pourquoi s'échapperaient-ils? »
« Je ne sais pas, la bactérie pourrait avoir muté depuis le temps... Où ont-ils trouvé celle-là? »
« Ils l'ont prélevée sur le cadavre de l'ingénieur... Clarke »
« Quoi!? Mais elle aurait largement eu le temps de..., commenca t-il »
« Stop! L'expérience se déroulera comme prévu, il n'y a rien à craindre »
Je refermai enfin la porte, cherchant la signification de ce que je venais d'entendre.
Si seulement je l'avais découverte plus tôt...
Je me redressai, jetai un regard circulaire autour de moi puis posai les pieds au sol. J'enfilai rapidement un jean et un tee-shirt avant de descendre les escaliers.
Je fis une halte en passant devant la porte de la fillette de 12 ans et regardai par l'entrebâillement la silhouette endormie. Arrivé dans la cuisine, j'avalai mon petit-déjeuner, préparai le sien et me dirigeai vers la penderie pour enfiler une veste et des chaussures. L'horloge indiquait 7h00 quand je sortis dans la fraicheur matinale.
Après dix minutes passées à marcher dans la rue, je distinguai l'arrêt de l'aérobus. Comme chaque matin, il était désert, la majeure partie des salariés de la base arrivant plus tard. Je croisai donc les bras et m'adossai à un poteau.
Finalement, il arriva quelques minutes plus tard. Je montai, passai un ticket dans la borne et allai m'installer. La moitié du bus était remplie des ouvriers comme moi et de quelques gardes qui commençaient plus tôt que leurs collègues.
Un quart d'heure plus tard, je descendis et passai par le scanner, avant de me diriger vers les vestiaires. Mon emploi du temps était accroché à mon casier. La prochaine livraison n'arrivant que dans deux heures, j'avais du temps devant moi.
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Je n'avais pas vu le temps passer. J'enfilai à la hâte ma tenue de travail par-dessus mes vêtements de ville et m'élançai dans le couloir, saisissant mon module Macro-PK au passage. Au détour d'un couloir, je renversai une pile de vieux cartons qui s'écroula en travers du chemin. Je franchis d'un bond les dernières marches de l'escalier et m'arrêtai dans une glissade devant le carton que je devais transporter.
« Eh ben alors Matt, tu t'es endormi ou quoi? »
« Presque... Bon, ça va où ça? »
« Département des recherches. Ca devait arriver avec le gros conteneur d'hier mais il ont eu un problème. Grouilles-toi, ils voulaient l'avoir le plus vite possible »
« C'est bien ma veine... »
Pas le temps de réfléchir, j'actionnai le module pour soulever le léger carton. Il n'était pas bien lourd, donc je n'aurais pas besoin de l'amplificateur. A vrai dire, il était tellement léger que je me surpris à me demander pourquoi ils ne le portaient pas eux-même.
Je ne pouvais plus courir mais j'avançai malgré tout d'un pas amplement supérieur à ma vitesse habituelle. Si ce carton était si important, mieux valait ne pas les faire attendre...
Quelques personnes m'interpellèrent dans les couloirs, mais je me contentai de répondre de vague « salut » tout en continuant mon chemin.
Arrivé à l'ascenseur qui menait au département des recherches, je commençai à marteler nerveusement le bouton pour faire venir la cabine.
« Aller... plus vite... »
Les portes s'ouvrirent finalement et je m'engouffrai à l'intérieur, bousculant un scientifique qui en sortait. Il n'avait pas fini de se plaindre du manque de politesse des ouvriers que les portes se rabattirent, me faisant monter dans les étages.
Elles s'ouvrirent à nouveau et je jaillit littéralement par l'ouverture, glissant légèrement sur le sol métallique. Mais maintenant, je me retrouvai dans un couloir qui comportait plus d'une vingtaine de portes. Je n'étais jamais venu ici, mais je savais que la plupart des objets stockés dans l'entrepôt n°10 venaient ici, le reste allant généralement dans la section militaire, qui s'occupait des armes et véhicules.
Je regardai le carton pour voir où je devais aller et lus « Salle des tests ADN, niveau 2 » sur la petite étiquette. Le niveau 2 étant surement un étage au dessus, je pivotai et vis une porte qui donnait sur un escalier à côté de l'ascenseur, que je n'avais pas vu dans ma précipitation. Je m'y dirigeai alors et commençai mon ascension. Je passai sans m'arrêter devant la porte portant l'inscription « Niveau 1 » -la salle précédente portant le numéro 0- et me retrouvai bientôt devant celle qui portait une plaquette « Niveau 2 »
Je l'ouvris, m'y engouffrai et me laissai scanner par les gardes qui s'y trouvaient, avant de reprendre ma route. Je regardai frénétiquement les plaques qui ornaient les portes, jusqu'à trouver celle qui m'intéressait.
J'ouvris alors la porte... pour me retrouver nez à nez avec un volet métallique rabattu. Un autre volet tomba derrière moi tandis qu'un léger nuage apparaissait en haut, suivit d'un « Décontamination en cours ». Finalement, les deux volets se rouvrirent et je pénétrai dans une salle immaculée et d'un blanc presque aveuglant.
Après que mes yeux se soient habitué au changement de luminosité, je distinguai l'étrange structure que j'avais transporté la veille, dressée sur un petit piédestal pour la surélever un peu. Un homme en blouse avança vers moi.
« Ah, enfin arrivé! Merci jeune homme!, s'exclama t-il »
« Euh... de rien... »
Mais il ne m'écoutait déjà plus. A peine avait-il pris le carton qu'il s'avançait vers une petite console et disait dans l'interphone que « la fiche du décodage et la bactérie étaient arrivées »
Deux hommes surgirent de derrière la structure et se dirigèrent d'un pas rapide vers une porte qui menait à la salle actuelle. Ils ne faisaient même pas attention à moi, j'aurais tout aussi bien pu être invisible. Je fis donc demi-tour et posai une main sur la poignée de la porte.
« Bien, avec cet exemplaire de la bactérie et la liste, nous devrions pouvoir décoder entièrement le code génétique inscrit sur le monolithe et l'analyser. »
« Voire le reproduire? »
« Eventuellement. La dernière fois, les scientifiques ne s'attendaient pas à ce que les cobayes deviennent... comme ça. Mais cette fois, nous sommes préparés, ajouta t-il, de la délectation dans la voix »
« Nous ne devons pas oublier ce qu'il se passerait si les spécimens que nous pourrions obtenir échappaient à notre contrôle!, s'exclama l'autre »
« Pourquoi s'échapperaient-ils? »
« Je ne sais pas, la bactérie pourrait avoir muté depuis le temps... Où ont-ils trouvé celle-là? »
« Ils l'ont prélevée sur le cadavre de l'ingénieur... Clarke »
« Quoi!? Mais elle aurait largement eu le temps de..., commenca t-il »
« Stop! L'expérience se déroulera comme prévu, il n'y a rien à craindre »
Je refermai enfin la porte, cherchant la signification de ce que je venais d'entendre.
Si seulement je l'avais découverte plus tôt...
Commentaires
- Ssk
28/03/2012 à 00:38:52
Très plaisant, facile, c'est fluide pas vraiment de fautes, longueurs de chapitres idéals. Décidément cette fic à tout pour plaire...