Aaaaah, la fête 5 mois que j'ai pas foutu les pieds dans un endroit pareil, et je dois avouer que ça me manquait bien. Bon j'ai galéré à trouver la maison de Niko, ce boulet a pas encore mis la musique, mais maintenant que j'y suis, je sens que je vais m'y plaire.

-Hey ! Thomas, viens là !

C'est Niko, il décharge une voiture... Mais Y a 4 fûts de bière, au moins une vingtaine de bouteilles d'alcool fort et des tonnes de diluants

-Azy aide moi au lieu de baver, alcoolique.
-On est les premiers ? demande-je en attrapant un carton de vodka.
-Non y a Clément qui installe le matos pour la zic à l'intérieur. Tiens t'as ramené de la poulette
-Ma sœur et ses copines, pas touche mec
-Rabat-joie

Ce mec est epic, la soirée s'annonce palpitante Pendant que je fais quelques aller-retour de la voiture jusqu'au méga frigo pour installer les bouteilles en rab, une bonne dizaine de personnes arrivent, dont Anthony qui se joint à nous pour transporter l'alcool. Une fois fini, le serbe me fait faire de tour du propriétaire. Chaud, je l'imaginais pas bourré de pognon comme ça. Son séjour est méga grand, surtout qu'il a dégagé tous les meubles, il reste plus qu'un méga buffet avec un coin sono et un coin alcool et apéritifs. Dans la méga cour y a pleins de tentes et de sac de couchages de partout. Apparemment on serait une bonne 50aine à la fête Et pas un seul wesh

Quand on revient dans le salon, tout le groupe est là, ainsi qu'une vingtaine d'autres personnes. Il est tout juste 19H mais les pizzas tournent déjà et les bouteilles en tout genre s'ouvrent. Autant de whisky que de vodka, de gin, de tequila, de manzana, de despe...

-Tiens, Thomas, appelle Clément. Je voulais te présenter quelques gars ! Alors lui c'est Yannis. Tu veux de la beuh ? De la bonne ? Ce soir sa grande générosité en fait tourner un bon paquet gratos, mais si tu veux son numéro pour te fournir en dehors des soirées, il est réglo avec les potes
-Je préfère garder ce genre de choses pour les soirées de toute manière

Yannis me fait l'effet du gros fêtard de base, comme tous les autres du groupe d'ailleurs. Il me tend la main en souriant, il me fait plutôt bon impression, il a l'air plutôt réglo.

-T'inquiète mec, des fois je fais tourner les bédos, même hors soirées
-Lui c'est Billäl, il deal pas mais il fume tout autant.
-Wesh mec, prêt pour la soirée ?!
-T'inquiète

Il me présente ainsi quelques autres personnes dont les trois quarts sont déscolarisés, mais une je prête très peu attention à eux, ils ont l'air cool mais les plus epic sont devant moi : ceux de ma classe, Yannis et Billäl. Ça se voit dès le premier regard.

Ça me fait bizarre de trainer avec des gars comme eux, ça faisait plus d'un an que j'avais pas fréquenter des vrais fêtards drogués jusqu'à l'os. Mais ça me plait bien, malgré tous les préjugés, j'ai pu voir que les drogués étaient souvent bien plus fiables et intéressants que ceux qui inspiraient la confiance de par leur attitude anti-drogue.

Avançons un peu l'heure, il ne se passe rien d'autres que quelques délires inintéressants jusqu'à 2H, mais là, après que Anthony ai eu la brillante idée de laisser tous les invités faire ce qu'ils voulaient pendant que le groupe partait avec quelques bouteilles et pas mal de beuh dans le petit bois pas très loin de là, la vraie soirée commence.

-Hey, Lin ! crie Billäl. Tu savais qu'il y avait des serpents ici ?
-Quoi ? répond-elle avec une voix stridente. Des serpents ? Putain pourquoi vous m'avez emmenés là !
-Oh mais t'inquiète, surenchérit Yannis, y a pas beaucoup de vipères !
-Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! Y a des vipères ici ?

A mon oreille Clément me murmure qu'elle a la phobie des serpents. Ah ok les enculés Mais je décide de m'y mettre un peu


-Attention Lin, bouge pas ! Y en a derrière toi
-Aaaaaaaaaaah !

Son cri a dû alerter toute la ville, mais tout le monde est mort de rire de la voir se réfugier dans les bras de Niko Même lui d'ailleurs.

-Putain vous êtes cons, j'ai eu trop peur
-Je crois que c'était le but trouillard, lui fait Roxane.
-Fausse pote va

L'escapade continue encore quelques minutes jusqu'au moment où...

-Putain Lin, lui fait Clément. Cette fois-ci c'est vrai, y a un serpent à tes pieds
-Ah non vous m'aurez pas deux fois bande de connards

Sans tenir compte de son avertissement elle continue de marcher sauf qu'il ne mentait pas. Un putain de hurlement s'échappe de sa bouche quand le serpent lui mord la cheville, ça m'en a glacé le sang.

-Oh putain c'était une vipère en plus, s'exclame Anthony

Complètement paralysée par la peur et la douleur, Lin s'affale complètement sur le chemin deux mètres plus loin, nous laissant voir la plaie, très superficielle, où apparaissaient la trace des crocs et une simple goutte de sang perlant.

-Putain merde ! fait Niko, toujours aussi bon acteur. Attends je sais ce qui va apaiser la douleur et tuer le venin ! Faut que je te pisse dessus. J'te promets ! ajoute-t-il en voyant le regard de l'intéressée.

Il commence à sortir son engin et à lui pisser sur la jambe, éclaboussant sa belle robe de partout. Quand il a fini, Lin s'exclame que ça a pas l'air d'aller mieux, ce à quoi il répond ceci, mort de rire :

-C'est normal, c'est les piqûres de méduse où faut pisser dessus, ça sert à rien ce que je t'ai fait

En voyant qu'on est tous mort de rire, Lin commence à capter que c'était qu'une simple couleuvre et elle se met à chialer. Et puis là elle me sort ses yeux de chiens battus et s'adresse directement à moi.

-Putain Thomas, tu veux pas au moins buter cette connasse de bestiole contre un bisou ?
-J'en veux pas de ton bisou, tu pues la pisse
-
-Bon ok, ok, je vais te la claquer la bête, parce que j'ai pitié

J'attrape une énorme pierre juste à côté de moi et je cherche le serpent des yeux. Il a à peine bouger, il est à quelques mètres de là. Pas facile de viser dans un bois en plein milieu de la nuit, mais je m'approche le plus possible et BAM ! Putain son crâne a explosé le pauvre

-OMG regardez ce qu'il a foutu au serpent, y a des bouts de cervelle qui ressorte
-Bon allez, on rentre, supplie Lin. Faut que je me douche


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-Thomaaaaaaas ?

C'est Linda, elle appelle depuis la salle de bain. Je me demande ce qu'elle peut bien vouloir J'entre dans la salle de bain, elle est assise sur un banc dans la douche (putain chaud la douche de l'espace ) en sous-vêtements, en train de savonner la jambe sur laquelle Niko a pissé.

-Ouais ?
-Je te dois encore un bisou, si tu le veux bien maintenant que je suis propre

Putain la paire qu'elle a J'essaie de cacher ma gaule au mieux et m'approche d'elle, pas très sûr de moi. J'enlève mes chaussures et mes chaussettes, remonte un peu plus mon bermuda et m'assoie à côté d'elle dans la douche.

-Ça va mieux ta jambe ? Pas trop mal ?
-Evite pas le sujet, moi c'est un bisou que je veux
-Non c'est toi qui est sensé m'en faire un, pas l'inverse
-Mais vu là où je veux le faire, c'est plutôt une action réciproque

Putain elle se mordille la lèvre inférieur, c'est pas du jeu Elle veut mon sexe ma parole

-Bah quoi, tu as peur ?

Bon ok, elle me provoque en plus Je l'embrasse sans crier gare, histoire de lui montrer que je suis pas un peureux, et elle me rend très largement mon baiser. Une fois fini, elle prend ma main et la pose sur sa cuisse un peu trop près d'un certain endroit pour laisser un doute quant à ce qu'elle veut.

-Heu...
-Chut On a l'âge requis pour faire ce genre de choses tu crois pas ? Pourquoi on aurait pas le droit de se faire plaisir ?
-Ben c'est que...

Je savais pas trop quoi lui dire sur le coup, je voulais pas qu'elle me prenne pour un newfag mais le fait était là, j'étais jamais aller plus loin que quelques caresses avec une fille. Devant mon hésitation, elle reprend la parole.

-Va pas croire que je suis une salope, hein ! Mais bon on commence à un peu se connaître, on a pas mal d'alcool et de drogue dans le sang, et puis on se plait, je vois pas pourquoi on devrait s'en empêcher. En plus j'ai une chambre attitrée, ici !
-Là n'est pas vraiment le problème... En fait c'est que... Je...
-Oh ! Tu l'as jamais fait ? T'inquiète pas, je te guiderais

Elle a toujours pas lâché ma main, et elle commence à l'approcher de plus en plus de l'« endroit ». Je flippe un peu mais je la laisse faire, et approche même mon autre main de sa poitrine généreuse