[ Le plus intéressant reste le Jeudi et la visite du Familistère... ]

Levé 6h00, pour arrivé aux bus à 7h15 .

« On se les gèle mec ! Dit Bastien avait de monter dans le premier autobus.
- J'avoue »

Mr Le Jeune, professeur d'SVT, qui comptait les élèves rentrant dans le bus, s'interposa devant moi :
«  Désolé, Mr C*********, il n'y a plus de place .
- Ah c'est ballo . »

Merde, je me retrouvais dans le bus des cassos, tout seul .

« Hey Arthur ! Ca va ? C'était Aurore qui m'appelait de loin.
- (bise) Ouais ça va très bien et toi ?
- Je crois qu'on va être seul dans le bus. »

En effet nous fûmes seul . Il n'y avait dans ce bus que des gens sans intérêts pour moi : mes anciens amis, des gens sans grandes réputations, et des couillons en veux-tu en voilà. Bref, ce à quoi je ressemblais avant ma « deuxième naissance »

Nous nous assîmes Aurore et moi au fond du bus. Après quelques minutes de trajet, notre conversation prit un drôle de cour :
« Bon, et Alisson alors ça va entre vous ?
- Bah, j'arrive pas à là joindre depuis 2 semaines...
- Ah ouais ? Elle veut peut être pas te parler ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Tu sais ce qu'on dit sur elle...
- ( ) Non, et on dit quoi sur elle ?
- Qu'elle sort avec plein de mecs, en même temps et qu'elle s'en fout. »


Bah ça alors, c'était bien la première fois que j'entendais une telle chose au sujet d'Alisson. Je n'y croyais pas, mais en même temps il est vrai que je ne la connaissais pas tellement, et qu'avec son charme, elle devait attirer pas mal de garçon.

« Bah merde alors, t'es sur ?
- Ouais, je l'ai vu samedi soir avec Simon. »

Put*in. Ce connard se tapait ma meuf. Quel fils de p*te. En même personne n'était au courant de mon idylle avec Alisson, et peu être qu'Aurore disait vrai... Malgré tout je restais serein... J'étais fous d'elle.

« Ah ouais...
- Je te jure, mais le prend pas mal...
- T'inquiète pas, je verrai ça avec elle..."

(un blanc et quelques minutes plus tard)

" Tu sais Arthur, si je fais ça c'est pas pour te faire du mal, tu sais je t'aime bien...
- Moi aussi je t'aime bien... »

Et sans un mot, elle approcha ses lèvres et se mit à m'embrasser. Moi je restais sans bouger, je me laissais faire. Ca faisait depuis longtemps que je n'avais pas emballer une fille, alors, j'en profitais.

Et je dois avouer que ce n'était pas si désagréable.

« Je t'aime » me dit Aurore.

Alors quoi ? Qu'est-ce que je devais répondre ? Je ne l'aimais pas, mais je l'appréciais quand même. Et je n'ai jamais mis de râteau à une fille. Je n'allais pas commencé à le faire alors que j'avais besoin d'amour et d'affection

« Moi aussi »

Puis elle se mit à sourire, et m'embrassa de nouveau. Aurore était une jolie fille, (mais pas aussi jolie qu'Alisson ) mais je l'aimais en tant qu'amie. Elle était surtout très gentille, et très amicale, beaucoup plus que je ne le pensais. Car on me disait,avant, qu'elle était une peste sans cervelle, débile et égocentrique. C'est dingue comme les gens peuvent dire n'importe de vous quoi sans vous connaître...

Je voyais surtout en Aurore, une occasion de faire parler de moi. . Alors oui ce n'était pas moral, mais bon, maintenant, je me m'occupe plus que de moi et de ce qui est bon pour moi


Bref, le voyage et la visite se terminèrent. Nous fûmes tout deux séparés du groupe du 1er bus et par conséquent nous passâmes quasiment la journée ensemble.

Je passais une longue soirée au téléphone avec elle. Je me répétais qu'il fallait arrêté ce jeu malsain du « je t'aime moi non plus » mais j'avais tellement envie d'être reconnu et de sortir avec une fille que je fessais comme si j'étais amoureux.

Qu'allait penser Alisson de tout ça ? Je ne sais pas, mais si les insinuation d'Aurore étaient vraies, je devais tirer un trait sur elle définitivement.

Le lendemain, il était trop tard pour mesurer les conséquence de mes actes...


[ Le lendemain, il était trop tard pour mesurer les conséquence de mes actes... ]


Tout le monde venait me parler et me demandait comment ça allait . Même les gens que je connaissais pas. Incompréhensible


En réalité j'appris bien vite qu'ils voulaient savoir ce qu'il advenait avec Aurore.
Chaud, en une journée ils sont déjà au courant, alors que moi je m'en étais à peine remis... Comment le savaient ils ? Mais oui ! Les couillons qui étaient avec nous dans le bus, ils ont lancé la rumeur .

Put*n me voilà obligé de sortir avec Aurore, sinon je passe pour le connard de service . Merci les boulets

Aurore arriva à ce moment là ; comment allait-elle me dire bonjour . Allait elle le faire comme le font les amoureux : en me roulant une pelle direct, on serait ce un petit bisous gentillet ?
Je n'avais aucune expérience en la matière, je n'étais jamais sorti avec une fille, du moins une fille amoureuse. Voilà que mon coeur battait à un rythme effrené...

« Salut. »

Et la voilà qui m'embrasse.

Finalement ce fut une petite pelle, heureusement car j'avais peur de puer de la gueule. Je devais assurer mon  « première amour » avec une fille influente...

Ouf ! Le stress passé, je passais la récré seul à seul avec Aurore. J'avais un peu pitié d'elle ( ), elle était amoureuse de moi (je crois, un peu du moins) et moi pas. Je me forcais un peu, espérant qu'elle ne le remarque pas...


Mais le pire n'arriva qu'après : Alisson revenait d'une semaine passée à visiter notre belle et ensoleillée région. Mayrde, que devais-je faire ?

Je crois qu'elle me vit de loin, mais elle feint le contraire. Après tout, était-ce si important ? J'étais amoureux d'elle certes, mais il ne fallait pas que je gâche tout avec Aurore, au risque de tout perdre.

Je lui parlerai seul à seul, la semaine prochaine.

Puis la journée se termina, toujours au côté d'Aurore et de ses amis, qui sans le savoir augmenté ma réputation.

J'aimais bien Aurore, elle était ma meilleure amie. Mais pourtant je n'arrive pas à tomber amoureux d'elle. Elle avait pourtant tout pour plaire : des beaux cheveux châtains aux nuances de caramel au beurre salé, qui sentait bon le citron de son shampooing, c'était délicieux. Ses yeux marrons clairs, couleur chocolat, semblaient être fait uniquement pour elle tant ils reflétaient sa personnalité : douce et sucré.
En effet, Aurore était la fille la plus charmante qu'il m'eut été donné de rencontrer dans ma vie. Si gentille et si attachante, tant par son humour que par son charme.

Elle méritait un petit ami meilleur moi. Quelqu'un qui l'aime.

Moi j'en pinçais encore beaucoup pour Alisson, et la voir parler à des garçons me rendais malade



Bref, encore une soirée au téléphone, une nuit, et une après midi en ville plus tard, et la fameuse soirée de samedi s'annonçait.