Note de la fic :
Publié le 28/12/2008 à 17:06:46 par HousseDeRocket
[ Je pris le courrier picard (journal distribué seulement en picardie) et je lisais l'article qui faisait la une d'aujourd'hui... ]
Je vous lis la une : « Drame sur la départementale 929 : 3 morts, 2 blessés »
En lisant l'article, j'appris ce que je savais déjà : 2 morts par balle (le co-pilote et un pote de Kador), 1 mort à l'arme blanche (le 2ème pote de Kador), 2 blessés dans « l'accident » (un blessé par balle, et l'assassin au couteau).
(je récapitule pour plus de clarté)
Pour l'instant, les deux seuls rescapés étaient en « soin intensif ». D'après la police, il s'agirait d'un « crime crapuleux, touchant le milieu de la pègre ».Une « enquête judiciaire a été ouverte pour retrouver les responsables du délit de fuite, et d'agression avec circonstances aggravantes. ».
Ca m'a fait un choc de lire ça.
C'est comme si j'apprenais ma mort dans la rubrique décès d'un journal.
Comme si j'étais devant le juge, avouant mon crime, et me prenant perpétuité dans une de ces prisons où la vie vous semble longue, où la misère vous ôte toute humanité, où même la mort ne devient plus une fatalité, mais une délivrance.
J'en avais entendu des histoires de meurtre et de prion. J'en ai vu à la télé des cadavres et des psychopathes. Mais j'avais je n'avais penser en devenir un, jamais je n'eus même l'envie de tuer un homme.
J'ai eu des sueurs froides et des crises de panique toute la journée. Mon rythme cardiaque accéléré aussitôt que je pensais à hier soir.
Je ne répondais pas au téléphone, j'avais peur que ce soit la police, à moins qu'elle ne vienne directement défoncé ma porte et m'emmener de force comme un criminel.
Je cogitais pendant tout le week-end. Qui fut sans doute, le plus long de toute ma vie. C'était 1000 fois pire que les 4h00 de colle que j'ai du faire une fois dans mon lycée, et qui me semblait être interminable.
Le lundi, au lycée, j'avais une sale mine. Je n'ai rien noté dans mes cahiers, trop préoccupé par ce week-end en enfer. Même mes nouveaux amis ne intéressais plus.
Le mardi soir, j'apprenais sur france 3 région que les 2 blessés étaient interrogés par la police.
Qu'allaient ils dire, qu'allaient ils faire ?
Pour la première fois de ma vie j'ai prié Dieu. Naïvement certes, parce que je ne savais pas comment faire, mais surtout parce que mes prières n'étaient pas réalisables : je lui demandais le pardon et la clémence.
Même si j'ai versé une larme et qu'elle était sincère, cela ne suffisait pas à rendre la vie.
A mesure les jours défilaient, je songeais à avouer ma faute, et demander le pardon.
Je vous lis la une : « Drame sur la départementale 929 : 3 morts, 2 blessés »
En lisant l'article, j'appris ce que je savais déjà : 2 morts par balle (le co-pilote et un pote de Kador), 1 mort à l'arme blanche (le 2ème pote de Kador), 2 blessés dans « l'accident » (un blessé par balle, et l'assassin au couteau).
(je récapitule pour plus de clarté)
Pour l'instant, les deux seuls rescapés étaient en « soin intensif ». D'après la police, il s'agirait d'un « crime crapuleux, touchant le milieu de la pègre ».Une « enquête judiciaire a été ouverte pour retrouver les responsables du délit de fuite, et d'agression avec circonstances aggravantes. ».
Ca m'a fait un choc de lire ça.
C'est comme si j'apprenais ma mort dans la rubrique décès d'un journal.
Comme si j'étais devant le juge, avouant mon crime, et me prenant perpétuité dans une de ces prisons où la vie vous semble longue, où la misère vous ôte toute humanité, où même la mort ne devient plus une fatalité, mais une délivrance.
J'en avais entendu des histoires de meurtre et de prion. J'en ai vu à la télé des cadavres et des psychopathes. Mais j'avais je n'avais penser en devenir un, jamais je n'eus même l'envie de tuer un homme.
J'ai eu des sueurs froides et des crises de panique toute la journée. Mon rythme cardiaque accéléré aussitôt que je pensais à hier soir.
Je ne répondais pas au téléphone, j'avais peur que ce soit la police, à moins qu'elle ne vienne directement défoncé ma porte et m'emmener de force comme un criminel.
Je cogitais pendant tout le week-end. Qui fut sans doute, le plus long de toute ma vie. C'était 1000 fois pire que les 4h00 de colle que j'ai du faire une fois dans mon lycée, et qui me semblait être interminable.
Le lundi, au lycée, j'avais une sale mine. Je n'ai rien noté dans mes cahiers, trop préoccupé par ce week-end en enfer. Même mes nouveaux amis ne intéressais plus.
Le mardi soir, j'apprenais sur france 3 région que les 2 blessés étaient interrogés par la police.
Qu'allaient ils dire, qu'allaient ils faire ?
Pour la première fois de ma vie j'ai prié Dieu. Naïvement certes, parce que je ne savais pas comment faire, mais surtout parce que mes prières n'étaient pas réalisables : je lui demandais le pardon et la clémence.
Même si j'ai versé une larme et qu'elle était sincère, cela ne suffisait pas à rendre la vie.
A mesure les jours défilaient, je songeais à avouer ma faute, et demander le pardon.