Note de la fic :
Publié le 28/12/2008 à 17:09:26 par HousseDeRocket
[ Bref, encore une soirée au téléphone, une nuit, et une après midi en ville plus tard, et la fameuse soirée de samedi s'annonçait. ]
Cette soirée ressemblait plus à une soirée entre potes qu'à une soirée on va dire « dansante ».
Bref j'arrivais chez Bastien : Chacun avaient amené sa guitare sauf moi . J'étais venu surtout pour picoler et écouter de la musique. Tout le monde se connaissait, l'ambiance était bonne.
Pendant une heure nous jouâmes tour à tour à la guitare. Essayant d'égaler les riffs de Jimi Hendrix, Keith Richards, David Gilmour et j'en passe.
La bière coulait à flot, les joints aussi, je me sentais bien, calme et détendu. Après une semaine difficile, ça fessait du bien.
Et dire qu'il y a 7 jours, j'étais dehors en train de courir pour sauver ma peau.
Je reviens de loin. Enfin je retrouvais ma vie normale. Je me posais, assis sur le canapé en repensant à tout ça.
Puis, après encore quelques bières, Simon déclara :
« Bon, ça vous dit de tester une truc incroyable ?
- Quoi ? Répondais-je
- De la LSD mec !
- J'ai jamais essayé...
- Bah justement tu vas voir... »
Chaud, j'avais déjà entendu parler de la LSD. Une drogue hallucinogène, peut être la drogue la plus fun qui existe sur terre.
Simon sortir une plaquette de papier, qui ressemblaient à des timbres et sur lesquels étaient dessinés le chat d'Alice aux pays des Merveilles.
« Comment tu fais pour en prendre ? Ca se fume ? Dis Quentin, un mec qui était invité à la soirée.
- Mais nan couillon, tu gobes un timbre !
- Ah ok... »
Simon me passa un « timbre ». Je croyais que la LSD était une pilule, mais en fait pas du tout : c'est juste un petit bout de papier humide, qu'on met sur la langue et qu'on avale ensuite.
« Bon alors qui avale en premier ? Dit Simon
- Pourquoi tu demandes ça ? Répondis-je
- Parce qu'après c'est trop tard  »
Je savais que la LSD était une drogue « dure » mais je n'avais pas peur.
« Il se passe quoi après ?
- Après quoi ?
- Après la conso ?
- Après tu passes de l'autre côté du miroir, et tu planes jusque sur la Lune ! »
Bon, bah quand faut y aller faut y aller . Je gobais donc le petit bout de papier. Et seulement après 20 minutes les premiers effets apparaissaient : ma tête tomba lourdement dans mes mains, et je tombai par terre. Simon me regardait, et il me remit sur le canapé, il n'en avait pas prit, de peur qu'il est un accident. Nous n'étions que 2 à en avoir prit : moi et Bastien. Kévin, Carl, Quentin et Elliot n'en n'ont pas voulu.
Je sentais le sang coulait dans mes veines et l'air rentrant dans mes poumons ; je m'amusais à faire semblant de cracher du feu. Je pris une cigarette et je soufflais dessus pour l'allumer. Je commençais à être raide, mais j'étais encore conscient.
Simon alluma ses enceintes d'ordi, et mit de la musique psychédéliques, dont moi-même j'étais fan.
En moins de 5 minutes, je passais du stade légèrement foncedé à complément torché : je soufflais de plus en plus fort, je m'amusais à vider mes poumons, j'étais dans mon trip. Je parlais à Simon :
« Put*in j'arrive pas à m'étouffer !
- (rire) T'es complètement perché mec
- Ok tu joues à chat perché ! »
Je grimpai sur la table et prenant une cigarette, j'avalais la fumée en prenant soin de la garder dans ma bouche, et à la recracher sur le ficus du salon.
Je regardais Bastien, lui était hébété : il restait assis dans le canapé en train de cacher ses yeux sous un oreiller. Je suis aller le voir :
« Qu'est-ce qui va pas tapouf ?
- (muet)
- Bon bah à plus, morveux !  »
15 minutes après, j'atteignais le sommet de la défonce : en plein solo de Purple Haze mon cerveau se lâcha complètement : je voyais tous les angles droits subitement arrondis. Les tableaux et les murs changeaient de couleurs, je me croyais daltonien. Tout changé autour de moi, les formes, les couleurs, la lumière, tout me paraissait différent, c'est comme si j'ouvrais les yeux sur un monde que je ne connaissais pas. Les visages des gens qui me regardait s'illuminaient de grand sourire, et je souriais à mon tour. J'étais heureux, sans savoir pourquoi.
Mes jambes et mes bras tremblaient, je dansais comme un sorcier indien. Tous mes sens étaient en éveil : ma vue distinguait des choses toutes nouvelles, mes oreilles captait des sons indescriptibles, cependant je m'efforçais d'écouter attentivement.
Et dans l'ultime minute du trip, j'étais sur l'Everest, je touchais le ciel et les nuages. Je voyais dans ma tête les paysages que j'avais pu voir en avion, et je tombais dans le vide, porté par des courant d'air chauds, tel un oiseau.
Puis rapidement la descente se transforma en chute libre: je revoyais défilé toute ma journée, puis toute ma semaine, je revoyais les images de Kador, de meutre, de corps ensanglantés, de coup de feu, et de couteau Un grand mouvement d'angoisse traversa mon corps : je croyais que mon cœur s'était arrêté quelques secondes, un grand mouvement de sursaut s'empara de mon corps. Je sentis mon cerveau son vider du sang qu'il contient, et ma tête semblait alors vide. La sensation d'un grand vertige me fit m'écraser sur le canapé.
Je suis resté le reste de la soirée enterré au fond du canapé. Les autres discutaient et nous regardaient, en demandant toutes les 5 minutes si nous allions bien.
C'était terrible : des visions cauchemardesques défilaient dans ma tête, impossible de m'en défaire.
Puis je crois que je m'endormis.
Bien sur la nuit fut très courte. A 7h00 du matin, tout le monde était partit sauf moi et Simon. Bastien était dans sa chambre, en train de (tenter) de récupérer : sa soirée fut très difficile pour lui aussi.
« Ca va mec ? Me demande Simon qui regardait MCM à la télé.
- Ouais, vite fait...
- Tu veux un truc à manger ?
- Nan merci, j'ai pas faim. Je vais rentrer chez moi.
- Bah attend, je vais te déposer en scout. Je suis chez Bastien tout le week-end.
- Ok, merci »
Il me ramena chez moi, en avant de se quitter je lui demandais :
« Tu l'as eu où ta LSD ?
- A un mec qui vient à nos concerts parfois. Pourquoi ?
- Tu pourras me présenter, je voudrais lui en acheter ?
- Ok, pas de problème. Samedi tu viendras nous voir en concert comme ça tu le verras
- Ok, bye !
- A plus. »
Et oui, malgré le bad-trip plutôt douloureux, la LSD était de loin la drogue que j'ai le plus appréciais. Et de toute façon, j'allais pas redevenir dealer, j'allais juste acheter de la drogue
Cette soirée ressemblait plus à une soirée entre potes qu'à une soirée on va dire « dansante ».
Bref j'arrivais chez Bastien : Chacun avaient amené sa guitare sauf moi . J'étais venu surtout pour picoler et écouter de la musique. Tout le monde se connaissait, l'ambiance était bonne.
Pendant une heure nous jouâmes tour à tour à la guitare. Essayant d'égaler les riffs de Jimi Hendrix, Keith Richards, David Gilmour et j'en passe.
La bière coulait à flot, les joints aussi, je me sentais bien, calme et détendu. Après une semaine difficile, ça fessait du bien.
Et dire qu'il y a 7 jours, j'étais dehors en train de courir pour sauver ma peau.
Je reviens de loin. Enfin je retrouvais ma vie normale. Je me posais, assis sur le canapé en repensant à tout ça.
Puis, après encore quelques bières, Simon déclara :
« Bon, ça vous dit de tester une truc incroyable ?
- Quoi ? Répondais-je
- De la LSD mec !
- J'ai jamais essayé...
- Bah justement tu vas voir... »
Chaud, j'avais déjà entendu parler de la LSD. Une drogue hallucinogène, peut être la drogue la plus fun qui existe sur terre.
Simon sortir une plaquette de papier, qui ressemblaient à des timbres et sur lesquels étaient dessinés le chat d'Alice aux pays des Merveilles.
« Comment tu fais pour en prendre ? Ca se fume ? Dis Quentin, un mec qui était invité à la soirée.
- Mais nan couillon, tu gobes un timbre !
- Ah ok... »
Simon me passa un « timbre ». Je croyais que la LSD était une pilule, mais en fait pas du tout : c'est juste un petit bout de papier humide, qu'on met sur la langue et qu'on avale ensuite.
« Bon alors qui avale en premier ? Dit Simon
- Pourquoi tu demandes ça ? Répondis-je
- Parce qu'après c'est trop tard  »
Je savais que la LSD était une drogue « dure » mais je n'avais pas peur.
« Il se passe quoi après ?
- Après quoi ?
- Après la conso ?
- Après tu passes de l'autre côté du miroir, et tu planes jusque sur la Lune ! »
Bon, bah quand faut y aller faut y aller . Je gobais donc le petit bout de papier. Et seulement après 20 minutes les premiers effets apparaissaient : ma tête tomba lourdement dans mes mains, et je tombai par terre. Simon me regardait, et il me remit sur le canapé, il n'en avait pas prit, de peur qu'il est un accident. Nous n'étions que 2 à en avoir prit : moi et Bastien. Kévin, Carl, Quentin et Elliot n'en n'ont pas voulu.
Je sentais le sang coulait dans mes veines et l'air rentrant dans mes poumons ; je m'amusais à faire semblant de cracher du feu. Je pris une cigarette et je soufflais dessus pour l'allumer. Je commençais à être raide, mais j'étais encore conscient.
Simon alluma ses enceintes d'ordi, et mit de la musique psychédéliques, dont moi-même j'étais fan.
En moins de 5 minutes, je passais du stade légèrement foncedé à complément torché : je soufflais de plus en plus fort, je m'amusais à vider mes poumons, j'étais dans mon trip. Je parlais à Simon :
« Put*in j'arrive pas à m'étouffer !
- (rire) T'es complètement perché mec
- Ok tu joues à chat perché ! »
Je grimpai sur la table et prenant une cigarette, j'avalais la fumée en prenant soin de la garder dans ma bouche, et à la recracher sur le ficus du salon.
Je regardais Bastien, lui était hébété : il restait assis dans le canapé en train de cacher ses yeux sous un oreiller. Je suis aller le voir :
« Qu'est-ce qui va pas tapouf ?
- (muet)
- Bon bah à plus, morveux !  »
15 minutes après, j'atteignais le sommet de la défonce : en plein solo de Purple Haze mon cerveau se lâcha complètement : je voyais tous les angles droits subitement arrondis. Les tableaux et les murs changeaient de couleurs, je me croyais daltonien. Tout changé autour de moi, les formes, les couleurs, la lumière, tout me paraissait différent, c'est comme si j'ouvrais les yeux sur un monde que je ne connaissais pas. Les visages des gens qui me regardait s'illuminaient de grand sourire, et je souriais à mon tour. J'étais heureux, sans savoir pourquoi.
Mes jambes et mes bras tremblaient, je dansais comme un sorcier indien. Tous mes sens étaient en éveil : ma vue distinguait des choses toutes nouvelles, mes oreilles captait des sons indescriptibles, cependant je m'efforçais d'écouter attentivement.
Et dans l'ultime minute du trip, j'étais sur l'Everest, je touchais le ciel et les nuages. Je voyais dans ma tête les paysages que j'avais pu voir en avion, et je tombais dans le vide, porté par des courant d'air chauds, tel un oiseau.
Puis rapidement la descente se transforma en chute libre: je revoyais défilé toute ma journée, puis toute ma semaine, je revoyais les images de Kador, de meutre, de corps ensanglantés, de coup de feu, et de couteau Un grand mouvement d'angoisse traversa mon corps : je croyais que mon cœur s'était arrêté quelques secondes, un grand mouvement de sursaut s'empara de mon corps. Je sentis mon cerveau son vider du sang qu'il contient, et ma tête semblait alors vide. La sensation d'un grand vertige me fit m'écraser sur le canapé.
Je suis resté le reste de la soirée enterré au fond du canapé. Les autres discutaient et nous regardaient, en demandant toutes les 5 minutes si nous allions bien.
C'était terrible : des visions cauchemardesques défilaient dans ma tête, impossible de m'en défaire.
Puis je crois que je m'endormis.
Bien sur la nuit fut très courte. A 7h00 du matin, tout le monde était partit sauf moi et Simon. Bastien était dans sa chambre, en train de (tenter) de récupérer : sa soirée fut très difficile pour lui aussi.
« Ca va mec ? Me demande Simon qui regardait MCM à la télé.
- Ouais, vite fait...
- Tu veux un truc à manger ?
- Nan merci, j'ai pas faim. Je vais rentrer chez moi.
- Bah attend, je vais te déposer en scout. Je suis chez Bastien tout le week-end.
- Ok, merci »
Il me ramena chez moi, en avant de se quitter je lui demandais :
« Tu l'as eu où ta LSD ?
- A un mec qui vient à nos concerts parfois. Pourquoi ?
- Tu pourras me présenter, je voudrais lui en acheter ?
- Ok, pas de problème. Samedi tu viendras nous voir en concert comme ça tu le verras
- Ok, bye !
- A plus. »
Et oui, malgré le bad-trip plutôt douloureux, la LSD était de loin la drogue que j'ai le plus appréciais. Et de toute façon, j'allais pas redevenir dealer, j'allais juste acheter de la drogue
Commentaires
- Pseudo supprimé
19/11/2009 Ã 21:52:55
j'arrive à être LSDifier sans LSD
vive les hallucinations