Note de la fic :
Publié le 08/06/2011 à 20:53:56 par King_Yugo
On est défoncé et la musique génère en moi un effet aphrodisiaque, à moins que ça ne soit les allés et venues de cette jeune et jolie serveuse au string apparent. Je commence à bander.
- Viens. On y va. C'est le moment.
Après trois tours, je repère une cabine un peu éloignée dans les environs du Nieuw Markt et décide d'y foncer tête baissé. Je ne suis pas déçu. C'est une blonde avec des seins ronds et gonflés comme deux bonbonnes de gaz moutarde. Pointés droit vers moi. Éclatement rétinien, je tressaille : c'est une version futuriste de Dream. Elle est blonde platine, surement décolorée. Un étrange rictus se dessine sur ses lèvres et son rouge à lèvre devient fluo sous les lampes. Elle me voit et entrouvre sa vitrine.
- Fifty ?
- Yes.
Elle me fait rentrer. C'est une petite chambre, lumière chaude, sofa cuir et lit deux places. Elle m'ordonne me déshabiller. Je pose mes affaires sur le sofa. Elle me dit de me retourner et de m'allonger sur le lit. L'attente est interminable et je suis anxieux, à cause de la beuh. Enfin elle repasse devant moi, branche son poste de radio et m'enfile la capote. Commence son travail. Me fait mal. La musique m'énerve. C'est inaudible, le son est beaucoup trop fort et son poste est de mauvaise qualité. Un grésillement obstrue mes tympans, la pute surjoue son rôle et ça ne m'excite pas : Même un puceau fan de Gianna Michaels ne tomberait pas dans le panneau.
- Calm down bitch.
Elle répond pas, fait semblant, pétrit ma poutre comme de la pâte à pain. Je la vois faire dans la glace et comprends que je viens de jeter cinquante euros à la poubelle. J'essaye d'y mettre de la bonne volonté, c'est peut-être de ma faute, je suis peut-être habitué à plus de désir de la part de mes partenaires. Pour me consoler, je touche ses seins. Dégueulasse, immonde, voire pire. Rigides, faux et sans vie. Malgré l'éclairage tamisé, j'arrive à voir la cicatrice de son opération sous ses aisselles. Ses épaules sont cagneuses, on voit ses côtes. Elle est maigre. Je bande pas. Je la repousse. Elle se lève, coupe la musique et prend une attitude bizarre.
- Toi problème ? Toi petite.
Elle vise ma queue en disant ça, c'est pas cool mais je ne peux que constater la pathétique mollesse de mon sexe.
- Ouais. Rend moi mon fric, tu fais n'importe quoi. Si tu faisais bien ton job tu saurais que même la batte de Ian Scott est moins rigide que la mienne.
- Toi vraiment problème ? Tu sais ici toutes les filles travaillent pour les Albanais ? Toi vouloir problème avec les albanais ?
Elle chope un cran d'arrêt sur sa table de chevet, préalablement dissimulé entre ses produits d'entretiens. Ou comment passer du rire au pleur en un clin d'œil. Je prends un instant pour m'imaginer roué de coups de couteaux, baignant dans mon propre sang sur le carrelage glaciale de cette sordide chambre à passe. Inévitablement, je me rhabille. Je tremble comme une feuille, difficile de remettre mon pantalon dans ses conditions. Dans la précipitation, je perds une chaussette et renonce à la retrouver. Je dois me casser d'ici le plus rapidement possible.
- Bon, ok, désolé, j'y vais.
- Attend.
- Quoi ?
- Donne moi dix en plus.
- Ok.
Je lui file le billet et me casse le plus rapidement possible, défoncé, arraché, altéré. Je titube un instant et cherche mon acolyte pendant dix minutes alors qu'il est juste en face de moi et qu'il me fait des grands signes. J'ai clairement l'impression d'avoir échappé à la mort.
- Alors ?
- C'était à chier.
- Pourquoi à chier ?
- Ça c'est super mal passé. Elle m'a menacé d'avoir des problème avec les albanais. Avec un couteau.
- Quoi ?
- Ouais, j'te jure. Les vitrines, c'est pas pour moi mec. Je préfère baiser des vraies putes.
S'en suit un silence mortel d'une demi-heure durant laquelle Mikael roule trois pétards de Jamaica à 10 euros les 2 grammes. Il n'y croit pas et me dit que je l'ai probablement vexé. Il n'est pas du genre à dédramatiser, alors il m'enfonce : Il sait que ça me rassure. Victime d'un excès de sympathie, il me propose d'en rouler un, j'accepte sans broncher. Je ne veux pas y penser parce que c'est pas grave. Je devrais envoyer un texto à ma mère pour lui dire que tout va bien. Tout va très bien. Mais j'ai plus rien dans mes poches.
- Viens. On y va. C'est le moment.
Après trois tours, je repère une cabine un peu éloignée dans les environs du Nieuw Markt et décide d'y foncer tête baissé. Je ne suis pas déçu. C'est une blonde avec des seins ronds et gonflés comme deux bonbonnes de gaz moutarde. Pointés droit vers moi. Éclatement rétinien, je tressaille : c'est une version futuriste de Dream. Elle est blonde platine, surement décolorée. Un étrange rictus se dessine sur ses lèvres et son rouge à lèvre devient fluo sous les lampes. Elle me voit et entrouvre sa vitrine.
- Fifty ?
- Yes.
Elle me fait rentrer. C'est une petite chambre, lumière chaude, sofa cuir et lit deux places. Elle m'ordonne me déshabiller. Je pose mes affaires sur le sofa. Elle me dit de me retourner et de m'allonger sur le lit. L'attente est interminable et je suis anxieux, à cause de la beuh. Enfin elle repasse devant moi, branche son poste de radio et m'enfile la capote. Commence son travail. Me fait mal. La musique m'énerve. C'est inaudible, le son est beaucoup trop fort et son poste est de mauvaise qualité. Un grésillement obstrue mes tympans, la pute surjoue son rôle et ça ne m'excite pas : Même un puceau fan de Gianna Michaels ne tomberait pas dans le panneau.
- Calm down bitch.
Elle répond pas, fait semblant, pétrit ma poutre comme de la pâte à pain. Je la vois faire dans la glace et comprends que je viens de jeter cinquante euros à la poubelle. J'essaye d'y mettre de la bonne volonté, c'est peut-être de ma faute, je suis peut-être habitué à plus de désir de la part de mes partenaires. Pour me consoler, je touche ses seins. Dégueulasse, immonde, voire pire. Rigides, faux et sans vie. Malgré l'éclairage tamisé, j'arrive à voir la cicatrice de son opération sous ses aisselles. Ses épaules sont cagneuses, on voit ses côtes. Elle est maigre. Je bande pas. Je la repousse. Elle se lève, coupe la musique et prend une attitude bizarre.
- Toi problème ? Toi petite.
Elle vise ma queue en disant ça, c'est pas cool mais je ne peux que constater la pathétique mollesse de mon sexe.
- Ouais. Rend moi mon fric, tu fais n'importe quoi. Si tu faisais bien ton job tu saurais que même la batte de Ian Scott est moins rigide que la mienne.
- Toi vraiment problème ? Tu sais ici toutes les filles travaillent pour les Albanais ? Toi vouloir problème avec les albanais ?
Elle chope un cran d'arrêt sur sa table de chevet, préalablement dissimulé entre ses produits d'entretiens. Ou comment passer du rire au pleur en un clin d'œil. Je prends un instant pour m'imaginer roué de coups de couteaux, baignant dans mon propre sang sur le carrelage glaciale de cette sordide chambre à passe. Inévitablement, je me rhabille. Je tremble comme une feuille, difficile de remettre mon pantalon dans ses conditions. Dans la précipitation, je perds une chaussette et renonce à la retrouver. Je dois me casser d'ici le plus rapidement possible.
- Bon, ok, désolé, j'y vais.
- Attend.
- Quoi ?
- Donne moi dix en plus.
- Ok.
Je lui file le billet et me casse le plus rapidement possible, défoncé, arraché, altéré. Je titube un instant et cherche mon acolyte pendant dix minutes alors qu'il est juste en face de moi et qu'il me fait des grands signes. J'ai clairement l'impression d'avoir échappé à la mort.
- Alors ?
- C'était à chier.
- Pourquoi à chier ?
- Ça c'est super mal passé. Elle m'a menacé d'avoir des problème avec les albanais. Avec un couteau.
- Quoi ?
- Ouais, j'te jure. Les vitrines, c'est pas pour moi mec. Je préfère baiser des vraies putes.
S'en suit un silence mortel d'une demi-heure durant laquelle Mikael roule trois pétards de Jamaica à 10 euros les 2 grammes. Il n'y croit pas et me dit que je l'ai probablement vexé. Il n'est pas du genre à dédramatiser, alors il m'enfonce : Il sait que ça me rassure. Victime d'un excès de sympathie, il me propose d'en rouler un, j'accepte sans broncher. Je ne veux pas y penser parce que c'est pas grave. Je devrais envoyer un texto à ma mère pour lui dire que tout va bien. Tout va très bien. Mais j'ai plus rien dans mes poches.