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Les chroniques de Karlfand


Par : Sipro
Genre : Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 12


Publié le 15/05/2011 à 18:48:14 par Sipro

Le plan était simple. Anthèlme devait s’approcher des bandits, son épée sur le côté gauche, non dégainée, naturellement, comme si il ne s’attendait pas à se faire attaquer par lesdits bandits. Pendant ce temps là, Ainarïel le couvrirait sur le flanc gauche, dans la forêt, avec son arc. Le signal d’action était relativement simple, dès qu’il aurait sorti son épée de son fourreau, Ainarïel devrait tirer la flèche qu’elle aurait au préalable encochée. Une fois que tout fut en ordre, le paladin s’approcha tranquillement de l’endroit où sévissaient les bandits.

Ainarïel était déjà dans les fourrées, prête à décocher la flèche. Pendant ce temps, Anthèlme fut surpris par les bandits. Ils étaient trois, de taille moyenne, deux étaient armés d’épées longues, et le dernier s’était armé d’une hache. Celui qui se tenait devant Anthèlme était de stature moyenne, un peu embonpoint, des habits de fourrure de très mauvaise qualité, le genre d’habit que les sans-le-sou des villes s’achetaient pour tenir pendant l’hiver. Il avait le crane rasé, et de multiples cicatrices apparentes sur le visage.

Le second, lui, était un peu plus trapu, et ne mesurait pas plus d’un mètre quarante-cinq. Il avait une longue barbe, rousse, lui descendant jusqu’au bas du ventre, juste au dessus de l’entrejambe, et des petits yeux noirs. Il était chauve, comme son premier comparse, et possédait une hache. « Un nain, sans aucun doute », se dit mentalement Anthèlme.

Le dernier était blond, les cheveux un peu long, sans aucune cicatrice apparente. Mais il avait un cou de taureau, et était bien plus grand que la plupart des gens qu’Anthèlme connaissait. En lui, rien n’intimidait si ce n’était sa taille. Mais il semblait aussi un peu gauchi, un peu maladroit, et pataud, lourd dans ses mouvements. Alors qu’il dévisagea tour à tour les bandits devant lui, le chef, celui qui était en face d’Anthèlme cracha sur le sol.

« Eh là, ta bourse à l’air pleine. Déclara le chef des truands
-Eh là, ta tête à l’air vide.
-Bon, ça suffit, on va te prendre ton argent !
-Les morts n’obtiennent par de pièces de monnaie.
-Tu es bien impétueux petit, rétorqua le nain.
-Et toi, bien un peu tué. »

Anthèlme sorti sa lame courte et se mis en garde, alors que les bandits le dévisageaient, stupéfaits. Puis, la flèche d’Ainarïel fendit l’air et alla se planter dans l’œil du nain, qui s’effondra mort, sur le coup. Les bandits, encore plus surpris, tournèrent la tête vers leur compagnon. Anthèlme en profita pour enfoncer sa lame dans le cœur du chef des bandits. Ainarïel sortit des fourrés, son arc bandé et tira une nouvelle flèche sur le dernier bandit, qui s’écroula mort. Tout ça s’était passé en quelques secondes, pas plus d’une quinzaine.

Alors qu’Anthèlme rangeait son épée courte, après l’avoir préalablement essuyé sur sa jambe gauche. Mais, alors qu’Anthèlme allait se remettre en marche, Ainarïel banda son arc. Anthèlme se retourna vivement. Derrière le dernier bandit blond, une silhouette, tout aussi massive que celle du bandit, se tenait droite.

« Attention Anthèlme !
-Non, Ainarïel ! Ne décoche pas ta flèche ! »


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