Note de la fic :
Publié le 13/05/2011 à 18:00:45 par Sipro
Une fois devant les mines, Anthèlme aida la jeune elfe à descendre de son cheval, et s’équipa de son armure. Une fois celle-ci mise, il posa le casque sur sa tête, et ferma la visière. Il regarda l’elfe, et lui fit un signe pour qu’elle le suive. Ensemble ils pénètrent dans les mines, et essayèrent de se faire le plus discret possible, mais c’était peine perdue avec tous les cliquetis que faisait l’armure d’Anthèlme. De plus elle pesait incroyablement lourd et retardais le jeune paladin. Ils décidèrent donc, avant de s’engager dans le tunnel principal, de revenir au cheval et de retirer l’armure d’Anthèlme, afin de ne lui laisser que le buste et les brassards, qui ne faisaient pas de bruit, eux.
Pour la deuxième fois ils entrèrent dans les mines, et Anthèlme décrocha une torche du mur, puis il avança en premier.
-C’est quoi votre nom au fait ? Parce que vous connaissez le mien, Anthèlme de Blanclinceul, mais moi je ne connais pas le votre.
-Ainariël Calafalas.
-C’est joli… ça sonne elfe. Bon, Ainarïel, vous me couvrirez avec votre arc. Mon bouclier est notre seul défense, alors lorsque l’ennemi sera au corps à corps, laissez moi m’en occuper.
-Je connais les stratégies militaires, ce serait du suicide que d’attaquer au corps à corps avec un arc. Je ne suis pas née de la dernière pluie, Anthèlme, alors cessez de me prendre pour une idiote.
-Je ne vous prenais pas pour une idiote, mais dans mon pays natal, l’empire Réhalois, peu de femmes connaissent le maniement des armes et les tactiques militaires. Je voulais juste vous informer. Je ne voulais pas vous offenser, je vous assure.
-C’est bon. Allons exterminer ces gobelins, puis allons nous inviter chez le seigneur…
Ils arrivèrent très vite aux gobelins, massés autour d’un feu massif, de deux mètres de largeur, dans une pièce carrée, avec des poutres sur les plafonds et sur les côtés, elle était assez petite de largeur, environ 5 mètres, mais longue, pourtant, il n’y avait pas plus de deux mètres de hauteur. Ils semblaient en train de festoyer, et de danser, et étaient maximum trente, vingt-sept plus précisément. Ils avaient l’air heureux, et encore plus lorsque l’un d’eux tomba dans le feu et brûla, implorant l’aide de ses amis à l’aide de cris ; mais ses amis étaient trop occupés à rire. Une fois que le gobelin était mort et noir, ses ex-amis le tirèrent hors des flammes et commencèrent à le manger. Anthèlme et Ainariël regardèrent cet horrible spectacle, jusqu'à ce qu’Ainariël demande.
-ça se mange vraiment le gobelin grillé ?
-Eh bien, je connaissais un sauvage qui en mangeait au petit déjeuner… J’en ai goûté, et faut dire, c’est vraiment écœurant, ça ne vaut pas un poulet, et à côté d’un gobelin, même un rat est un festin... répondit Anthèlme.
-Vous avez déjà mangé du rat ?
-Oui, en situation difficile… Mais je n’en mange pas tout les jours, si ça peut vous rassurer.
-A vrai dire, ça ne me rassure qu’un peu…
Devant eux, les gobelins repoussèrent un des leur, volontairement cette fois, une fois que le premier gobelin fut entièrement mangé. Apparemment, ils aimaient ça. Puis très vite, cela devint l’euphorie, la débandade. La plupart des gobelins poussèrent les leurs dans le feu, la plupart des survivants encore massés autour du feu riaient, pendant que d’autres les poussaient. Seulement, en tombant, ils emportaient d’autres gobelins. Très vite, de vingt-sept ils étaient passés à vingt-six, puis à vingt-cinq ; après, la population avait diminuée de dix gobelins, puis de cinq, et de deux. Maintenant, il en restait huit, qui tentaient d’attraper les gobelins brûlés pour les manger, mais qui, par manque d’adresse, tombaient eux aussi dans le brasier mortuaire. Au final, seuls deux gobelins étaient encore en vie. Les gobelins, se disputant pour savoir qui aller chercher la nourriture dans le feu, se mirent à se taper dessus. Le premier tomba dans le feu et emporta le second avec lui. Pour finir, les vingt-sept gobelins avaient choisis ce feu mortuaire pour repos éternel.
Puis les deux héros se dirigèrent vers un petit coffre appartenant aux gobelins, où ils trouvèrent quelques pièces de bronze ; même si ce n’était pas grand-chose, c’était mieux que rien. Puis Anthèlme ne put s’empêcher de rire, avant de se rediriger vers la sortie avec Ainariël. En se retournant, avant de quitter la pièce, il regarda le feu et soupira.
-Dieux, c’est con un gobelin.
-Ils se sont tous jetés dans le feu…
-Il faut voir le bon côté, on n’a pas eu à combattre, et il n’est pas tard. Nous ne serons pas en retard pour le diner du seigneur.
Pour la deuxième fois ils entrèrent dans les mines, et Anthèlme décrocha une torche du mur, puis il avança en premier.
-C’est quoi votre nom au fait ? Parce que vous connaissez le mien, Anthèlme de Blanclinceul, mais moi je ne connais pas le votre.
-Ainariël Calafalas.
-C’est joli… ça sonne elfe. Bon, Ainarïel, vous me couvrirez avec votre arc. Mon bouclier est notre seul défense, alors lorsque l’ennemi sera au corps à corps, laissez moi m’en occuper.
-Je connais les stratégies militaires, ce serait du suicide que d’attaquer au corps à corps avec un arc. Je ne suis pas née de la dernière pluie, Anthèlme, alors cessez de me prendre pour une idiote.
-Je ne vous prenais pas pour une idiote, mais dans mon pays natal, l’empire Réhalois, peu de femmes connaissent le maniement des armes et les tactiques militaires. Je voulais juste vous informer. Je ne voulais pas vous offenser, je vous assure.
-C’est bon. Allons exterminer ces gobelins, puis allons nous inviter chez le seigneur…
Ils arrivèrent très vite aux gobelins, massés autour d’un feu massif, de deux mètres de largeur, dans une pièce carrée, avec des poutres sur les plafonds et sur les côtés, elle était assez petite de largeur, environ 5 mètres, mais longue, pourtant, il n’y avait pas plus de deux mètres de hauteur. Ils semblaient en train de festoyer, et de danser, et étaient maximum trente, vingt-sept plus précisément. Ils avaient l’air heureux, et encore plus lorsque l’un d’eux tomba dans le feu et brûla, implorant l’aide de ses amis à l’aide de cris ; mais ses amis étaient trop occupés à rire. Une fois que le gobelin était mort et noir, ses ex-amis le tirèrent hors des flammes et commencèrent à le manger. Anthèlme et Ainariël regardèrent cet horrible spectacle, jusqu'à ce qu’Ainariël demande.
-ça se mange vraiment le gobelin grillé ?
-Eh bien, je connaissais un sauvage qui en mangeait au petit déjeuner… J’en ai goûté, et faut dire, c’est vraiment écœurant, ça ne vaut pas un poulet, et à côté d’un gobelin, même un rat est un festin... répondit Anthèlme.
-Vous avez déjà mangé du rat ?
-Oui, en situation difficile… Mais je n’en mange pas tout les jours, si ça peut vous rassurer.
-A vrai dire, ça ne me rassure qu’un peu…
Devant eux, les gobelins repoussèrent un des leur, volontairement cette fois, une fois que le premier gobelin fut entièrement mangé. Apparemment, ils aimaient ça. Puis très vite, cela devint l’euphorie, la débandade. La plupart des gobelins poussèrent les leurs dans le feu, la plupart des survivants encore massés autour du feu riaient, pendant que d’autres les poussaient. Seulement, en tombant, ils emportaient d’autres gobelins. Très vite, de vingt-sept ils étaient passés à vingt-six, puis à vingt-cinq ; après, la population avait diminuée de dix gobelins, puis de cinq, et de deux. Maintenant, il en restait huit, qui tentaient d’attraper les gobelins brûlés pour les manger, mais qui, par manque d’adresse, tombaient eux aussi dans le brasier mortuaire. Au final, seuls deux gobelins étaient encore en vie. Les gobelins, se disputant pour savoir qui aller chercher la nourriture dans le feu, se mirent à se taper dessus. Le premier tomba dans le feu et emporta le second avec lui. Pour finir, les vingt-sept gobelins avaient choisis ce feu mortuaire pour repos éternel.
Puis les deux héros se dirigèrent vers un petit coffre appartenant aux gobelins, où ils trouvèrent quelques pièces de bronze ; même si ce n’était pas grand-chose, c’était mieux que rien. Puis Anthèlme ne put s’empêcher de rire, avant de se rediriger vers la sortie avec Ainariël. En se retournant, avant de quitter la pièce, il regarda le feu et soupira.
-Dieux, c’est con un gobelin.
-Ils se sont tous jetés dans le feu…
-Il faut voir le bon côté, on n’a pas eu à combattre, et il n’est pas tard. Nous ne serons pas en retard pour le diner du seigneur.