Note de la fic :
Publié le 11/05/2011 à 19:38:46 par Sipro
Anthèlme et le garçon d’écurie entrèrent dans la salle de réception du seigneur. Le noble était assis derrière son bureau de marbre blanc. La pièce était comme les précédentes qu’il venait de traverser. Quatre murs, un plancher et un plafond, richement décorés, munis de présentoirs multiples où trônaient différentes statues et autres bibelots ramassés par les gens de la cours, sur les champs de batailles. Anthèlme s’attendait à voir le seigneur habillé comme ces lieux l’étaient, mais il ne trouva qu’un simple homme, vêtu d’un manteau de fourrure, ouvert sur le devant, laissant apparaître une chemise à jabot, fort belle.
Lors de l’entrée d’Anthèlme, il releva les yeux. Anthèlme put constater que cet homme était déjà d’un âge avancé, environ la quarantaine, et qu’il avait le haut du crâne dégarni. Les cheveux qu’il avait tombaient sur les côtés, droits et raides comme des tiques. Ses yeux étaient comme ceux d’un faucon, perçant et vif. Ils étaient d’un bleu sombre, tirants presque vers le noir. Son nez était marqué, et son front ridé. Anthèlme et lui contrastaient en tout point.
Anthèlme se dirigea vers le bureau, puis s’agenouilla et baissa la tête, disparaissant de la vue du seigneur, qui du se lever de son siège pour le regarder. Puis une fois le salut terminé, Anthèlme se releva et se tapa la poitrine du poing, à nouveau pour saluer le seigneur des lieux. Ce dernier l’étudia, et se passa de faire commentaires sur la tenue du jeune garçon et son visage. Il se contenta de prendre la lettre, puis de la relire. Une fois qu’il eut fini, il reposa ses yeux perçants sur Anthèlme. Puis, sans le quitter des yeux, il attrapa une missive sur son bureau et la tendit à Anthèlme, qui l’empoigna, et l’ouvrit presque instantanément. Il l’a parcouru des yeux, puis releva la tête.
-En effet mon seigneur, c’est très dérangeant, mais je ne sais pas lire. Auriez-vous l’obligeance de me la lire ? Je vous en remercie infiniment.
Le seigneur récupéra la missive et la lut à haute voix. A chaque évocation des noms de monstres qui peuplaient la région, Anthèlme se tordait les mains, nerveusement. Une fois la lecture fini, il regarda le seigneur territorial droit dans les yeux.
-Mon seigneur, j’ai bien peur que je ne suis pas l’homme pour ce que vous me demandez là.
-Il est pourtant décrété dans la lettre que vous êtes capable de pourfendre des trolls.
-De la pure imagination, j’en ai bien peur.
-Et les orcs. Vous savez les chasser n’est-ce pas ?
-Je crains que non, mon seigneur.
-Alors, êtes-vous capable d’occire des araignées géantes ?
-C’est au delà de mes possibilités.
-Des vasquesh alors ?
-Avec de la chance surement…
-Seriez-vous en train de me dire que tout ce que conte la lettre n’est que vent ?
-Oh non, j’ai fait cela… Avec mon maître.
-Dîtes moi que je n’ai pas payé pour rien, vous pouvez tuer un gobelin ?
-Je pense m’en sentir capable…
-Bien, il y en a tout une mine à quelques mètres de la ville. Débarrassez-vous de ces nuisances.
-Ne serait-il pas plus sage d’envoyer vos soldats ?
-La Guerre ne meurt jamais, je ne peux pas me permettre d’en envoyer. Ils ne seraient pas avertis de l’assaut, si tant est qu’il y en eut un.
-Alors de ces gobelins je m’occuperai… Et qu’en est-il de la paye ?
-étant donné que vos exploits ne sont qu’inventions, je vais être obligé de diviser la paye par 10.
-Par 10 ! Et à combien s’élève-t-elle ?
-20 pièces d’argents.
-Avec 20 pièces d’argents on s’achète 20 bières, mon seigneur.
-Vous vous consolerez avec ces bières… Maintenant, allez tuer ces monstres, je dois me préparer pour le diner.
-Bien mon seigneur. Puissiez vous être en appétit, et qu’Orodin vous garde.
-Qu’Orodin vous garde, Anthèlme.
Sans plus de cérémonie, Anthèlme attrapa la missive sur le bureau, puis il fit volte-face et se dirigera vers la sortie, tout en agrippant le garçon d’écurie et en l’emmenant avec lui.
-Prépare mon cheval, et mon équipement, je serais aux écuries dans quelques minutes. Dépêche-toi, s’il te plait.
Lors de l’entrée d’Anthèlme, il releva les yeux. Anthèlme put constater que cet homme était déjà d’un âge avancé, environ la quarantaine, et qu’il avait le haut du crâne dégarni. Les cheveux qu’il avait tombaient sur les côtés, droits et raides comme des tiques. Ses yeux étaient comme ceux d’un faucon, perçant et vif. Ils étaient d’un bleu sombre, tirants presque vers le noir. Son nez était marqué, et son front ridé. Anthèlme et lui contrastaient en tout point.
Anthèlme se dirigea vers le bureau, puis s’agenouilla et baissa la tête, disparaissant de la vue du seigneur, qui du se lever de son siège pour le regarder. Puis une fois le salut terminé, Anthèlme se releva et se tapa la poitrine du poing, à nouveau pour saluer le seigneur des lieux. Ce dernier l’étudia, et se passa de faire commentaires sur la tenue du jeune garçon et son visage. Il se contenta de prendre la lettre, puis de la relire. Une fois qu’il eut fini, il reposa ses yeux perçants sur Anthèlme. Puis, sans le quitter des yeux, il attrapa une missive sur son bureau et la tendit à Anthèlme, qui l’empoigna, et l’ouvrit presque instantanément. Il l’a parcouru des yeux, puis releva la tête.
-En effet mon seigneur, c’est très dérangeant, mais je ne sais pas lire. Auriez-vous l’obligeance de me la lire ? Je vous en remercie infiniment.
Le seigneur récupéra la missive et la lut à haute voix. A chaque évocation des noms de monstres qui peuplaient la région, Anthèlme se tordait les mains, nerveusement. Une fois la lecture fini, il regarda le seigneur territorial droit dans les yeux.
-Mon seigneur, j’ai bien peur que je ne suis pas l’homme pour ce que vous me demandez là.
-Il est pourtant décrété dans la lettre que vous êtes capable de pourfendre des trolls.
-De la pure imagination, j’en ai bien peur.
-Et les orcs. Vous savez les chasser n’est-ce pas ?
-Je crains que non, mon seigneur.
-Alors, êtes-vous capable d’occire des araignées géantes ?
-C’est au delà de mes possibilités.
-Des vasquesh alors ?
-Avec de la chance surement…
-Seriez-vous en train de me dire que tout ce que conte la lettre n’est que vent ?
-Oh non, j’ai fait cela… Avec mon maître.
-Dîtes moi que je n’ai pas payé pour rien, vous pouvez tuer un gobelin ?
-Je pense m’en sentir capable…
-Bien, il y en a tout une mine à quelques mètres de la ville. Débarrassez-vous de ces nuisances.
-Ne serait-il pas plus sage d’envoyer vos soldats ?
-La Guerre ne meurt jamais, je ne peux pas me permettre d’en envoyer. Ils ne seraient pas avertis de l’assaut, si tant est qu’il y en eut un.
-Alors de ces gobelins je m’occuperai… Et qu’en est-il de la paye ?
-étant donné que vos exploits ne sont qu’inventions, je vais être obligé de diviser la paye par 10.
-Par 10 ! Et à combien s’élève-t-elle ?
-20 pièces d’argents.
-Avec 20 pièces d’argents on s’achète 20 bières, mon seigneur.
-Vous vous consolerez avec ces bières… Maintenant, allez tuer ces monstres, je dois me préparer pour le diner.
-Bien mon seigneur. Puissiez vous être en appétit, et qu’Orodin vous garde.
-Qu’Orodin vous garde, Anthèlme.
Sans plus de cérémonie, Anthèlme attrapa la missive sur le bureau, puis il fit volte-face et se dirigera vers la sortie, tout en agrippant le garçon d’écurie et en l’emmenant avec lui.
-Prépare mon cheval, et mon équipement, je serais aux écuries dans quelques minutes. Dépêche-toi, s’il te plait.