Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Smack


Par : LeNabot_32
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 11


Publié le 04/05/2011 à 13:40:41 par LeNabot_32

Chapitre 11

Mes semaines d'exclusion sont passées. Depuis mon premier bédo, je n'ai pas cessé d'en fumer. J'en
ai acheté pas mal à Klass.
Là, je m'apprête à monter sur mon scooter. Je finis un joint, histoire de déstresser avant de retourner au bahut. Je flippe un peu... Normal, quoi. Je me rends au parking pour vélos, motos, scooters voire trotinette :noel :. Mehdi, Cristobal et Jean m'y attendent. On y reste jusqu'à ce que la cloche sonne. Malgré le bédo, j'ai très peur... Mes potes me rassurent : ils me disent que tout le monde a oublié cette histoire et qu'ils me soutiennent. On passe par une entrée plus discrète du lycée pour se rendre au cours de littérature. Les gens que l'on croise semblent avoir tout oublié car ils ne me regardent pas bizarrement, voire pas du tout. Je commence un peu à me détendre. C'est alors que l'on arrive devant la salle de cours. Je m'arrête net : tout le monde est là, ils me fixent tous. Ils ont tous un regard d'assassin. Mehdi s'avance et déclare à ma classe d'un air méchant :
- Si y en a un qui a un truc à dire, qu'il le dise en face !
- Gros connard ! entendons-nous alors.
Qui a dit ça ? Tous les yeux se rivèrent vers Emmanuel, un type de ma classe. Il a un sourire narquois et son regard semble me dire : « Je vais te pourrir ! ». Qu'est-ce qu'il lui prend ? Avant, on se causait pas et même s'il se prenait pour le big boss, je m'en foutais de lui. Mais maintenant, j'ai envie de foutre mon poing dans sa gueule de bouffon.
- T'as un problème ? lui demanda Mehdi.
- T'as raison de le défendre ! se moqua Emmanuel. C'est qu'une merde, ce mec !
- Mais t'es qui pour dire ça, toi ? je lui rétorque.
Ma peur s'est dissipée pour laisser place à ma fureur !
- Moi, je suis pas un désespéré comme toi ! riposte Emmanuel.
Je me dirige vers lui d'un pas assuré et prêt à lui en coller une. Lui aussi s'avance. On se saisit tous les deux le col, à deux doigts de se battre.
- Qu'est-ce qu'il se passe ici ? dit une voix derrière nous.
C'est mon prof de littérature.
- Séparez-vous ou je vous envoie chez le proviseur ! nous menace-t-il.
Emmanuel et moi lâchons nos prises brutalement et reculons tous les deux d'un pas. Le prof de littérature ouvre alors la porte, j'attends que tout le monde rentre. Emmanuel et ses potes sont juste devant Mehdi, Cristobal, Jean et moi. Je n'hésite pas une seconde. Je fonce vers Emmanuel qui est juste devant l'entrée de la salle de cours et le bouscule violemment. Il percuta le mur en criant « Aïe ! », les mains sur sa face de con. Mes potes et moi entrons dans la classe comme si de rien n'était. Je sais qu'il a envie de m'en mettre une mais maintenant, on est dans la salle de cours. De toute façon, je le crains pas cet abruti. Je lui ferai une tête au carré s'il me cherche trop. Je me détends un peu. Finalement, tout le monde me fout la paix. C'est alors que je me souviens qu'à ce cours, je suis aussi assis à côté de Mélanie ! Oh putain ! Qu'est-ce qui va se passer ? Comment va-t-elle réagir ? Je m'assois à ma place. Aux yeux des autres, j'ai l'air normal mais en moi, je stresse comme un gros malade ! Mélanie arrive. Je la fixe. Elle aussi. Qu'est-ce qu'elle va faire ? Voilà, ça y est ! A l?extérieur, je stresse aussi : des gouttes sueur commencent à venir, je me sens rougir. Mélanie doit sûrement le voir. Elle, en tout cas, est totalement inexpressive. Eh ben ! Elle s'assoit à côté de moi ! Je suis trop surpris ! Cependant, elle ne m'adresse pas un seul regard, faisant comme si je n'existais pas. Je me demande s'il faut que je lui parle. J'avoue, je dois lui demander de m'excuser... Mais peut-être qu'elle va me foutre un gros vent dans la gueule ! J'ai besoin d'un p'tit pétard, là, j'crois. Bon, je vais pas faire ma tapette non plus ! Je suis aussi bien capable de frapper un mec que demander pardon à une fille. Je me lance alors :
- Mélanie ?
Aucune réaction. Ça commence bien... Je continue quand même.
- Je suis désolé pour ce qui s'est passé il y a trois semaines. Je suis vraiment désolé... Je sais que te dire que je suis désolé ne changera rien à tout ça. Je te demande de m'excuser...
- Tu sais que je me suis totalement séparée de ma copine à cause de toi. Déjà que c'était compliqué entre nous depuis que j'ai déménagé?
- Merde... Je suis vraiment désolé...
- Arrête de dire que t'es désolé !
- Dés... Pardon.
- Donc voilà et je me suis rendu compte que j'ai apprécié ce baiser.
Quoi ?!


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