Note de la fic :
Publié le 19/04/2011 à 23:09:19 par LeNabot_32
Chapitre 10
J'ouvre les yeux et regarde mon portable : il est midi. Je me frotte les yeux en pensant : " Putain de merde ! ". Je crois qu'il serait utile d'expliquer la situation dans laquelle je suis actuellement : suite à l'incident qui s'est produit en classe, j'ai été exclu du lycée pendant 1 semaine. Je suis même passé au conseil de discipline selon la demande des parents de Mélanie. Mon exclusion dure donc deux semaines de plus et là, j'attaque justement la deuxième semaine.
Mes parents m'ont privé de sortie et d'ordinateur durant mes trois semaines d'exclusion. Bien sûr, je me suis fait méga engueuler. Mon père était à deux doigts de me mettre un coup de boule. Ma mère et lui m'ont traité de " fou à lier " quand ils ont su ce que j'ai fait. Ça fait plaisir d'entendre ça de la part de ses parents. Mehdi, Cristobal et Jean me soutiennent. Ils m'envoient des sms pour me demander si ça va. Ils me tiennent aussi des choses qu'ils apprennent au lycée. Donc si je résume bien : Mélanie est lesbienne, Chloé me haït, trop de gars veulent me tabasser et j'ai eu 12 au contrôle de philo. Comme Cristobal le dit souvent : " Il faut relativiser ! ". Ouais, j'ai eu une bonne note, enfin. Dommage qu'après, je suis dans la merde totale.
Putain ! J'ai embrassé une lesbienne ! Il n'y a qu'à moi que ça pouvait arriver ! Elle va m'en vouloir pour longtemps ! Et Chloé, elle aussi, elle m'en veut ! Elle pense que je l'ai prise pour une conne et que je lui ai donnée de faux-espoirs. Et pour finir, les mecs qui tournent autour de Chloé, ses amis ainsi que les rugbymen potes de Thomas veulent m'envoyer à l'hôpital ou dans une tombe.
Je mets mon Ipod en marche pour écoute un peu de musique. Avec " Because I Got High " d'Afroman dans les oreilles, je me rends dans la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. Cette musique me fait donne le sourire. Elle me donne envie de fumer un pétard, chose que je n'ai jamais faite auparavant... Et là, d’un coup, en entendant cette musique d’Afroman et l’envie de m’évader, je veux me shooter bien que je n’ai jamais vécu les effets d’un joint. Mes parents ne sont pas là et ils pensent que je ne sorte pas de chez moi vu qu’ils m’ont confisqué mes clés de la maison. Je suis donc obligé de passer par la fenêtre pour prendre l’air et je rentre avant leur retour.
Aujourd’hui donc, je m’échappe, de chez moi à nouveau. Bien sûr ma sœur n’est pas non plus au courant mais de toute manière, elle s’en fout complètement. Je sais que Mehdi et Cristobal fument des joints de temps en temps. Ils m’avaient déjà proposé d’en fumer mais j’ai toujours refusé. Mais maintenant, j’étais décidé à tester ! Je leur envoie donc un texto pour savoir s’ils peuvent me filer un joint. Tous les deux sont étonnés par ma demande et me disent aussi qu’ils n’ont rien. Cependant, Cristobal a le numéro d’un pote à lui qui deale un peu. Il me passe son numéro pour que je puisse le contacter. J’envoie alors au type :
-Salut, je suis un pote à Cristobal. Dis-moi, t’aurais de la verte, s’il te plaît ?
En attendant la réponse du gars, je cherche un peu de fric. Le portable vibre :
-Yo mec, oui, j’ai du matos. Retrouve-moi au stade de foot. Je porte une veste blanche Adidas et je suis rasé. Tu me reconnaîtras vite, y a personne là-bas en ce moment.
Je lui réponds que c’est ok et sors par la fenêtre avec trente euros dans la poche. Le stade de foot est à vingt minutes d’ici, à côté du camp des GDV. J’y vais d’un pas rapide. Arrivé là-bas, je cherche le gars. Il est assis aux tribunes, seul, le portable à la main. Il est rasé, porte une veste Adidas, un jogging blanc Nike. Je l’apostrophe :
-Hé, c’est toi qui as du matos ?
Il redresse la tête et me fait signe d’approche. Je monte les escaliers et me retrouve face à lui. Il se lève. Putain ! Il fait deux têtes de plus que moi. Le gars me tend une main gigantesque que je serre.
-Salut, je suis Alexandre mais on m’appelle Klass.
-Ouais, moi c’est Sylvain.
-Enchanté, me dit-il en souriant. Alors tu veux quoi ?
-Je sais pas. T’as quoi ?
-Bah, du shit, mais méga bon ! Tu veux sentir ?
-Euh, je m’y connais pas trop…
-Bon, écoute, je suis cool, je vais te rouler un pét et tu vas le fumer tranquille. Tu me dis ce que t’en penses et tu me recontactes si jamais t’en veux. Ça marche ? me propose Klass.
-Ouais, pas de problème.
Klass sort un petit sachet rempli de shit, une poche de tabac et des feuilles à rouler.
-Je vais te faire un p’tit pét ! me dit-il toujours avec un sourire.
Je le regarde me préparer le joint : Klass prend une feuille à rouler et y dépose un peu de tabac et shit. Il tasse un peu pour ne pas qu’il en tombe et lèche ensuite les parties du papier à rouler pour les coller l’une à l’autre.
-Ça l’air facile ! je commente.
-Comme ça, ouais mais tu verras quand t’essayeras : tu vas galérer au début mais après c’est un jeu d’enfants.
Il sort un briquet et me dit :
-Je te prends juste une taffe et je te le passe.
J’acquiesce. Klass allume le pétard et tire sa taffe. Il recrache la fumée et me tend le joint. Je le prends et tire une taffe à mon tour. Je recrache de suite la fumée et tousse comme un fou. Putain ! J’ai l’impression d’étouffer là ! Klass se marre en me donnant des tapes dans le dos.
-Ah, ça va te faire ça aux autres taffes. Ça ira mieux après.
-Il arrache, ton truc ! lui dis-je entre deux toussotements.
-Tu veux me le repasser ?
-Non, c’est bon. Je le finis.
Ainsi, je tire d’autres taffes, à deux doigts de vomir mes poumons. Klass s’est fait un autre bédo et le fume tranquillement. Même si j’ai du mal à fumer mon joint, j’aime bien. Sérieux, j’adore l’odeur et je sens aussi que je commence à planer. Klass et moi terminons nos pétards. Il me demande :
-Alors, t’as aimé ?
-Ouais ! Putain, j’ai l’impression d’être défoncé !
-Tu l’es, mon gars, me dit-il. T’as les yeux rouges. Tu veux en acheter ou pas ?
Et comment ? Même ça a été une épreuve de fumer mon premier bédo, je veux en fumer d’autres !
J'ouvre les yeux et regarde mon portable : il est midi. Je me frotte les yeux en pensant : " Putain de merde ! ". Je crois qu'il serait utile d'expliquer la situation dans laquelle je suis actuellement : suite à l'incident qui s'est produit en classe, j'ai été exclu du lycée pendant 1 semaine. Je suis même passé au conseil de discipline selon la demande des parents de Mélanie. Mon exclusion dure donc deux semaines de plus et là, j'attaque justement la deuxième semaine.
Mes parents m'ont privé de sortie et d'ordinateur durant mes trois semaines d'exclusion. Bien sûr, je me suis fait méga engueuler. Mon père était à deux doigts de me mettre un coup de boule. Ma mère et lui m'ont traité de " fou à lier " quand ils ont su ce que j'ai fait. Ça fait plaisir d'entendre ça de la part de ses parents. Mehdi, Cristobal et Jean me soutiennent. Ils m'envoient des sms pour me demander si ça va. Ils me tiennent aussi des choses qu'ils apprennent au lycée. Donc si je résume bien : Mélanie est lesbienne, Chloé me haït, trop de gars veulent me tabasser et j'ai eu 12 au contrôle de philo. Comme Cristobal le dit souvent : " Il faut relativiser ! ". Ouais, j'ai eu une bonne note, enfin. Dommage qu'après, je suis dans la merde totale.
Putain ! J'ai embrassé une lesbienne ! Il n'y a qu'à moi que ça pouvait arriver ! Elle va m'en vouloir pour longtemps ! Et Chloé, elle aussi, elle m'en veut ! Elle pense que je l'ai prise pour une conne et que je lui ai donnée de faux-espoirs. Et pour finir, les mecs qui tournent autour de Chloé, ses amis ainsi que les rugbymen potes de Thomas veulent m'envoyer à l'hôpital ou dans une tombe.
Je mets mon Ipod en marche pour écoute un peu de musique. Avec " Because I Got High " d'Afroman dans les oreilles, je me rends dans la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. Cette musique me fait donne le sourire. Elle me donne envie de fumer un pétard, chose que je n'ai jamais faite auparavant... Et là, d’un coup, en entendant cette musique d’Afroman et l’envie de m’évader, je veux me shooter bien que je n’ai jamais vécu les effets d’un joint. Mes parents ne sont pas là et ils pensent que je ne sorte pas de chez moi vu qu’ils m’ont confisqué mes clés de la maison. Je suis donc obligé de passer par la fenêtre pour prendre l’air et je rentre avant leur retour.
Aujourd’hui donc, je m’échappe, de chez moi à nouveau. Bien sûr ma sœur n’est pas non plus au courant mais de toute manière, elle s’en fout complètement. Je sais que Mehdi et Cristobal fument des joints de temps en temps. Ils m’avaient déjà proposé d’en fumer mais j’ai toujours refusé. Mais maintenant, j’étais décidé à tester ! Je leur envoie donc un texto pour savoir s’ils peuvent me filer un joint. Tous les deux sont étonnés par ma demande et me disent aussi qu’ils n’ont rien. Cependant, Cristobal a le numéro d’un pote à lui qui deale un peu. Il me passe son numéro pour que je puisse le contacter. J’envoie alors au type :
-Salut, je suis un pote à Cristobal. Dis-moi, t’aurais de la verte, s’il te plaît ?
En attendant la réponse du gars, je cherche un peu de fric. Le portable vibre :
-Yo mec, oui, j’ai du matos. Retrouve-moi au stade de foot. Je porte une veste blanche Adidas et je suis rasé. Tu me reconnaîtras vite, y a personne là-bas en ce moment.
Je lui réponds que c’est ok et sors par la fenêtre avec trente euros dans la poche. Le stade de foot est à vingt minutes d’ici, à côté du camp des GDV. J’y vais d’un pas rapide. Arrivé là-bas, je cherche le gars. Il est assis aux tribunes, seul, le portable à la main. Il est rasé, porte une veste Adidas, un jogging blanc Nike. Je l’apostrophe :
-Hé, c’est toi qui as du matos ?
Il redresse la tête et me fait signe d’approche. Je monte les escaliers et me retrouve face à lui. Il se lève. Putain ! Il fait deux têtes de plus que moi. Le gars me tend une main gigantesque que je serre.
-Salut, je suis Alexandre mais on m’appelle Klass.
-Ouais, moi c’est Sylvain.
-Enchanté, me dit-il en souriant. Alors tu veux quoi ?
-Je sais pas. T’as quoi ?
-Bah, du shit, mais méga bon ! Tu veux sentir ?
-Euh, je m’y connais pas trop…
-Bon, écoute, je suis cool, je vais te rouler un pét et tu vas le fumer tranquille. Tu me dis ce que t’en penses et tu me recontactes si jamais t’en veux. Ça marche ? me propose Klass.
-Ouais, pas de problème.
Klass sort un petit sachet rempli de shit, une poche de tabac et des feuilles à rouler.
-Je vais te faire un p’tit pét ! me dit-il toujours avec un sourire.
Je le regarde me préparer le joint : Klass prend une feuille à rouler et y dépose un peu de tabac et shit. Il tasse un peu pour ne pas qu’il en tombe et lèche ensuite les parties du papier à rouler pour les coller l’une à l’autre.
-Ça l’air facile ! je commente.
-Comme ça, ouais mais tu verras quand t’essayeras : tu vas galérer au début mais après c’est un jeu d’enfants.
Il sort un briquet et me dit :
-Je te prends juste une taffe et je te le passe.
J’acquiesce. Klass allume le pétard et tire sa taffe. Il recrache la fumée et me tend le joint. Je le prends et tire une taffe à mon tour. Je recrache de suite la fumée et tousse comme un fou. Putain ! J’ai l’impression d’étouffer là ! Klass se marre en me donnant des tapes dans le dos.
-Ah, ça va te faire ça aux autres taffes. Ça ira mieux après.
-Il arrache, ton truc ! lui dis-je entre deux toussotements.
-Tu veux me le repasser ?
-Non, c’est bon. Je le finis.
Ainsi, je tire d’autres taffes, à deux doigts de vomir mes poumons. Klass s’est fait un autre bédo et le fume tranquillement. Même si j’ai du mal à fumer mon joint, j’aime bien. Sérieux, j’adore l’odeur et je sens aussi que je commence à planer. Klass et moi terminons nos pétards. Il me demande :
-Alors, t’as aimé ?
-Ouais ! Putain, j’ai l’impression d’être défoncé !
-Tu l’es, mon gars, me dit-il. T’as les yeux rouges. Tu veux en acheter ou pas ?
Et comment ? Même ça a été une épreuve de fumer mon premier bédo, je veux en fumer d’autres !
Commentaires
- iSoulz
20/04/2011 à 21:31:39
Suite ca devient marrant
- Pseudo supprimé
20/04/2011 à 08:41:00
Suite