Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Papillons et Ouragans


Par : MassiveDynamic
Genre : Action, Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 7 : Les temps durs sont derrière nous


Publié le 18/08/2010 à 03:03:04 par MassiveDynamic

HS : Chapitre de transition, mais l'intrigue peut repartir après ce chap :o))

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D'un côté du monde, il y a des guerres. De l'autre côté, de la glace à perte de vue, sans la moindre personne humaine à des kilomètres à la ronde. Deux opposés qui pourtant se ressemblent. A ces endroits, il y avait, encore autrefois, de l'espoir et des gens qui y riaient.

Après quelques heures dans mon appartement en centre-ville, j'avais bien vite pris mes marques. Un appartement lambda, une salle de bain, une cuisine, un salon, une chambre. L'intérieur était très moderne et déteint de couleur, seul du noir et du blanc en ressortaient. Un appartement normal pour un homme tout à fait normal, car j'étais un homme normal, oui. Parce que, jusqu'ici, je ne m'étais presque jamais sali les mains, c'est Bax qui prenait toujours plaisir à s'occuper de nos cibles, et parce que pour le moment nous n'avons plus personne à tuer. Bax aussi, en dehors du fait que c'était un tacticien et assassin hors-pair, était un homme tout à fait normal. Vous lui enlevez son pistolet à silencieux, vous le mettez dans une pièce avec trois gros bras, et il se fait tuer, comme tout le monde. Et nous étions comme tout le monde, seul cette tromperie mondiale nous unissait. Et si nous pensions que tout cela s'arrêtait enfin, ça ne faisait au contraire que commencer.

Mon téléphone sonne alors que je suis affalé sur mon divan.

"Ouais... ? "

" Sam ? C'est moi, Bax. "

"Tiens, Bax, tu vas bien ? "

Dis-je d'une voix minée.

"Ouais, ça va, nickel, y'a même un garage où j'ai pu foutre ma limousine ici ! Ca va toi, t'as l'air crevé ? Tu faisais une sieste ou quoi ? "

"Plus ou moins... "

"Ouais... Bah dis, je voulais te prévenir. Baxwell, mon frère, il m'a appellé y'a pas cinq minutes. On doit donner une interview en direct la semaine prochaine à une grande chaine. Je sais que c'est toi qui a écrit nos discours respectifs, et justement euh... tu pourrais pas genre... M'aider... ? J'suis une brêle en politique et on doit pas se merder si près du but. "

Je soupire tout en me dirigeant vers mon frigo, le téléphone à la main.

" Maman ne t'a pas engagé une secrétaire pour rien, Bax. Vois-ça avec elle, j'ai pas des connaissances en politique hallucinantes, tu sais. "

"Ouais... Okay. Au fait, elle lui plait ton appart à ta copine ? La mienne a adoré ! "

"J'ai pas de copine, Bax. "

Dis-je entre deux gorgées d'absinthe.

"Ah merde, ouais. Je confonds avec Samuel, désolé. Enfin, écoute, il va y avoir une bonne période creuse jusqu'aux élections, et ensuite ça va devenir vrai, bordel. "

"Yeah, rock'n'roll. Je te rappelle si j'ai du nouveau de maman, passe le bonjour à Baxwell si tu l'as. "

"Ca marche. "

Visiblement mon frère n'a pas été suffisamment convaincant à la conférence de presse, c'est Bax et son frère qui se retrouvent sous le feu des projecteurs. Tant mieux, il aime le spectacle, ce type. Qu'il reste dans son élément.

Je pu à peine profiter d'une dizaine de minutes devant des programmes télévisés que mon téléphone se mit à sonner de nouveau.

"Hmmm..Allô... ? "

"Sam ? "

"Ouais...? Samuel ?"

"Yep. Ca va grand ? Bien installé ? L'appartement te plait ?"

"Bah... Disons que l'intérieur est très... commun. Mais ça dégage un petit côté rustique éloigné, ça va. C'est cool. Et toi ? "

"Boarf, mais la voisine est une bombe. Et elle m'a reconnue en plus ! "

"Ouais, le candidat à la présidence Samuel ! Tu m'étonnes. Va pas rendre ta copine jalouse, hein. "

"Pas de risque, j'suis pas comme Bax à me taper tout c'qui passe hein, tu me connais. On est pareil au fond. Et ma reconnaissance, c'est aussi la tienne. Mais maman avait raison, c'est oppressant ce soudain succès. Enfin bon, je vais y aller, je te rappelle si y'a du nouveau. Ah, dernière chose, je sors pas aujourd'hui, donc libre à toi d'aller où bon te semble. "

"Ca marche, salut Samuel. "

Les joies de notre "opération", toujours se contacter et prendre des nouvelles les uns les autres chaque jour. Pour ne pas commettre d'erreurs, et, surtout, pour ne pas que nos liens s'effritent.

Les heures passent, et, en pleine nuit, dans ma salle de bain, sortant de la douche, à nouveau, j'entends mon téléphone sonner. Je mets un peignoir, me dirige vers mon portable laissé négligemment sur mon divan en mettant de l'eau partout par la même occasion, puis répond.

"Allô... ? "

"SAM ?! "

"Ouais..."

Une voix criarde et en panique me transperce les oreilles. Et, pourtant, cette voix m'est familière.

"Le manoir ! Reviens vite au manoir ! "

"Joe ?! Mais qu'est-ce qu'il se passe ? "

" On a été baisés ! Viens vite ! Le manoir a été attaqué et ta mère a été touchée ! "

"Hein ?! Merde ! J'arrive ! Préviens les autres, je suis là dans cinq minutes ! "

"Non ! Tu viens seul ! On a un SERIEUX problème, les autres ne doivent pas être mis au courant pour l'instant ! Dépêche-toi, je t'expliquerai tout quand tu seras là ! "


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